sexyroomie #1 ◇ hey there, roommate.

J’ignorais si elle m’avait répondue avant que je parte, bien trop préoccupée par le fait de trouver ce foutu commis. Commis absent, by the way. Je ne comprenais pas, le magasin était ouvert, mais personne dans les alentours mise à part Sara et moi. M’enfin, durant ce moment de solitude, j’étais incapable de ne pas repenser à l’attitude de Sara. Ou Anastasia. Son changement de prénom ne me rentrait toujours pas en tête. Pour moi, elle était toujours Sara. « Bonjour, je peux vous aidez ? » La voix me fit sursauter et je regardais d’un mauvais œil, quelques secondes, cette personne. « Oui. Ma colocataire et moi nous aimerions savoir les détails suite à un achat. Nous aimons plutôt bien un de vos canapés. C’est par-là. » Je commençais à retourner sur mes pas où de loin, je pouvais voir Sara assise sur le canapé en question. Elle l’avait adoptée, assurément. « Alors, elle a répondue quoi ? » Demandais-je lorsque je fus à sa hauteur. Avec l’employé.

Okay, Reese l’aimait bien. Ça en fait deux sur trois. Bon, d’accord, il est pas mal, mais sérieux en même temps il est moche. Dans le genre que ouais, il peut être confortable, mais j’le veux pas. Genre vraiment pas. Donc, du coup, j’étais prête à faire savoir au commis qu’on allait le prendre avant qu’Anastasia dise qu’on devrait continuer de chercher. Whaaat ? Elle l’aime, right ? Donc, ma réponse est de lui jeter un regard du genre hein ? dat fuck ?. Avant que de constater l’attitude agitée du vendeur qui nous disait qu’il y avait ce qu’il nous fallait dans ce magasin. Ouais, ouais. « D’accord… Euh, on va continuer de regarder, merci. » En d’autres mots, je lui disais carrément qu’il pouvait partir et nous laisser regarder. Sauf que dès que je le vois s’éloigner, je me laissais tomber sur le canapé en soupirant bruyamment. « Je ne sais pas ce que je veux sauf que je veux un truc sobre. Lui, je ne l’aime pas même s’il est confortable. » Autant être honnête avec elle. Je renversais la tête vers l’arrière et regardais le plafond allumé. J’allais devenir aveugle. « J’prends une pause syndicale, assieds-toi. » Et discutons quelques minutes.