I'm really sorry || Diamantika

I'm really sorry

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Je m'étais réveillée il y a quelques heures maintenant, auprès de Matthew, mon meilleur ami. Vu l'a tête qu'il avait, il semblait qu'il n'ait pas beaucoup dormit. Je me suis donc réveillée, j'ai loupé mon coup. Dans cette salle de bain, j'avais entendu pendant de longues minutes, en larme avant de porter le geste à a bouche. Entant que dernière année de médecine, j'ai pu me procurer les médicaments qu'il me fallait. J'avais vidé la boîte entière, mais visiblement, on m'avait beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt. Matthew m'a dit que cela faisait une semaine que j'étais dans le coma, clouée à ce lit. Je me suis endormie pendant deux petites heures visiblement, puis que je vois le changement d'heure sur le petit réveil. Je ne sais pas qui a mit ça là, mais si ça sonne je hurle. J'ai du mal à respirer ou encore à bouger, à cause de toutes ses machines auxquelles je suis reliées.

acidbrain

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I'm really sorry
mise en page par mad loveLe fait que ta meilleure amie ne te donne pas de nouvelle, t'inquiétait. Tout ce que tu savais d'elle, c'était sa petite lettre qu'elle avait laissé dans sa chambre comme quoi, elle allait partir se reposer. Loin de t'imaginer qu'elle serait capable de faire une tentative de suicide. Alors même si tu avais essayé de la joindre, personne ne répondait, elle ne répondait pas et elle ne te rappelait pas non plus. Mais aujourd'hui, un gars du nom de Matthew t'avais appelé pour te prévenir qu'Adelaide était réveillée. Mais réveillée de quoi au juste ?. L'inquiétude tripla lorsqu'il t'avoua le pourquoi du comment elle avait tenté de mettre fin à ses jours pour finir dans un coma d'une semaine. Là, ce fut le choc et t'avais pris un temps fou de 15 minutes à réaliser ce que le fameux Matthew te racontait. Adelaide ? Une tentative de suicide ? Un coma ?. Ni plus, ni moins, tu fonçais à l'hôpital demandant à ce qu'on te guide dans sa chambre et une fois que tu y étais, tu toquais à la porte avant d'entrer. Matthew vous laissa en privé tandis que tu te rapprochais de ta meilleure amie pour prendre place à ses côtés et lui prendre la main. « J'suis en colère Adé. » Certes ça ne se voyait pas, mais au fond si, tu l'étais parce que tu ne comprenais pas comment elle avait pu faire ça. Comment elle avait pu penser te quitter et abandonner tout. « Pourquoi t'as fait ça ?. » Ta voix était beaucoup plus calme, même que t'en avais les larmes aux yeux là.

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Dan la chambre, je me retrouve en présence de Matthew, qui était à mes côtés quand je me suis réveillée. Il me rassure, me disant qu'il est là, et qu'il le sera toujours. Ouais, ça, je le savais et pourtant, j'aie essayé de quitter ce monde. Je vois enfin nettement, et parle normalement. Enfin, je butte encore sur les mots, mais c'est bien mieux qu'il y a quelques heures. Au bout d'un moment, j'entend quelqu'un frapper à ma porte. Finalement, c'est le visage de Diamantika qui apparaît, et un sourire se forme sur mon visage. En le voyant apparaître devant moi, je souris, bien qu'en ce moment, j'ai plus envie de pleurer qu'autre chose. Je lui dis d'une petite voix "salut toi". Elle vient prendre la place de Matt, alors que ce dernier quitte la chambre, afin de nous laissé seule. Je regarde Diamantika prendre m'a main, et me dire qu'elle est en colère. Bon ça, je m'en doute bien. Elle me demande pourquoi j'ai fait ça, mais je ne répond rien. Je hausse les épaules en la regardant, alors que des larmes se mettent à glisser le long de mes joues. Et oui, à présent, il va falloir que je répondre à pleins de questions, et que j'aille voir un psy.

acidbrain

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I'm really sorry
mise en page par mad loveSur le chemin de l'hôpital, tu t'étais posée des tas questions du comment et du pourquoi ta meilleure amie s'était mise en danger, pourquoi elle avait tenté de mettre fin à sa vie, pourquoi elle avait pensé que ce monde serait mieux sans elle ?. Est-ce que quelque chose de grave lui était arrivée ? Est-ce que quelqu'un lui avait fait du mal ou pire ? En fait, t'avais beau te demander pourquoi, tu ne trouvais aucune réponse potable. Tu n'arrivais juste pas à croire qu'elle pourrait se suicider. Elle qui était toujours souriante et de bonne humeur, comment d'un coup aurait-elle perdu goût à la vie ?. Ça te chagrinait vraiment et maintenant, tu auras constamment peur qu'elle tente à nouveau de se faire du mal. Tu ne supporterais pas de la voir au fond d'un trou maintenant, elle était beaucoup trop jeune et elle avait plein de choses à vivre. Et alors que des larmes coulaient le long de tes joues, tu les essuyais rapidement en voyant qu'elle aussi pleurait. Tu te levais pour t'asseoir sur le bord de son lit et d'une main, tu essuyais ses larmes. « Hey... chut, pleure pas. Tout ira bien. » T'avais trop peur qu'elle se sente déjà plus mal qu'elle ne l'est avec tes questions et c'est pourquoi tu lui laissais le temps de parler quand elle se sentira prête. « Je suis là tu sais, tu peux tout me dire et tu me diras tout lorsque tu te sentiras prête ok ?. Mais dis-moi juste, rassure moi, tu ne recommenceras plus n'est-ce pas ?. » Oui, tu voulais en avoir le cœur net ou sinon, tu l'obligeras à squatter ta chambre pour bien la surveiller.

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Matthew vient de passer une bonne partie de la journée avec moi, avant que je lui demande de téléphoner à Diamantika. Je ne savais pas si elle était au courant de tout ça, je pensais que ma mère l'aurait appelé mais visiblement non. Elle n'avait appelé que Matt, ce qui m'étonne pas trop dans un sens. Ma mère aime bien Dia, mais elle restera toujours celle qui a retiré sa fille du foyer. En même temps, vivre chez ses parents, ou sa meilleure amie, il n'y a pas photo. Là, devant moi, je la vois les larmes aux yeux, me disant qu'elle est en colère, tout en essayant de comprendre. A mon tour, les larmes se mettent à couler. "Je suis désolée", dis-je en me réfugiant dans le cou de ma meilleure amie. Je hoche la tête à sa première demande, de lui parler quand je me sentirais prête. Elle me demande ensuite, si je compte recommencer. Je me vois mal dire oui, même si ce n'est pas mon but. Je n'ai pas du tout envie de recommencer, même si pour le moment, je ne vais pas mieux."Non, je ne recommencerais pas Dia", dis-je avec un tout petit sourire, tout en essuyant les larmes de mes joues.

acidbrain

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I'm really sorry
mise en page par mad loveCertes ta meilleure amie avait bien voulu venir vivre avec toi, mais elle restait tout aussi bien sous ta responsabilité quelque part et tu ne te voyais pas dire à ses parents que leur fille a tenté de se suicider sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. Donc d'un côté, tu t'en voulais, mais ça n'en restait pas moins que tu lui en voulais plus d'y avoir même pensé. Sérieusement, cette histoire t'inquiétait de plus en plus parce que pour qu'elle soit emmenée à mettre fin à ses jours comme ça, c'est que cela devait être grave non ?. « Je suis désolé aussi de ne pas avoir été là pour t'en empêcher. » Car tu savais que t'aurais pu, tu savais qu'avec deux ou trois mots, tu aurais pu lui faire oublier ce stupide geste. Mais on ne pouvait pas t'en vouloir également, parce que t'étais loin d'imaginer ça, loin d'imaginer qu'elle en serait capable. Cependant, elle te rassura lorsqu'elle prétendait ne plus jamais recommencer. De toute façon, t'allais veiller à ce qu'une erreur comme celle-ci ne se reproduise plus. « Alors ? T'es autorisée à sortir quand d'ici ? Tu veux des vêtements de rechanges ? T'as besoin de quelque chose en particulier ?. » Même si tu pouvais rapporter de la bonne bouffe, tu le feras parce que voilà quoi, la bouffe d'hôpital était tout sauf consistante et bonne.

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Ça fait un très long moment maintenant, que Diamantika m'avait proposé de venir vivre chez elle. A la maison, j'en avais marre d'être entouré de mes sœurs, qui passaient leur temps à me regarder de travers car nous n'avions pas le même mode de vie, ou me traiter tout simplement de sainte ni touche. Certes je suis loin d'une Marie couche toi là, mais leurs mots pouvaient être blessant, en plus des commentaires de mes parents. Ils voulaient me voir mariée, être la numéro des médecins. Du coup, vivre avec Diamantika me faisait du bien. Sauf que c'est bien chez elle, enfin chez nous dans un sens, que j'ai pété un câble, voulant en finir avec la vie. Je hausse les épaules, après tout, elle ne pouvait pas savoir. Personne n'aurait pu prédire que j'allais faire ce genre de chose, que j'allais vider une boîte de médicaments pour mourir."Je ne peux sortir qu'à la fin de la semaine", je lui répond tout en faisant la grimace. J'avais eu mon premier repas dans cet hôpital, et c'était une horreur."Je veux bien des vêtements et quelques bouquins oui", j'ajoute, tout en lui souriant légèrement. Si je dois être dans cette chambre pendant une semaine, il vaut mieux que j'ai de quoi m'occuper.

acidbrain

(Invité)

I'm really sorry
mise en page par mad loveCe qui est fait, est fait et maintenant qu'elle avait une seconde chance de rester en vie, elle ne pouvait tout simplement pas la gâcher en refaisant la même erreur. Tu étais certaine que tous ceux qui sont déjà partis, rêveraient d'avoir cette seconde chance. Toi par exemple, tu tenais trop à la vie pour penser à la quitter de si tôt, même lorsque t'es sur le point de tomber dans une grave dépression, tu n'oseras jamais y songer. Ceci dit, passer de longues semaines à l'hôpital ? Euh non, tu préférais mourir sur ton lit plutôt que sur un lit d'hôpital quoi. D'ailleurs, faudrait que tu ajoutes ça à ton testament. « Oula ma pauvre chérie, comme je ne n'aimerais pas être à ta place. » Une semaine pour toi c'était déjà le calvaire, t'allais péter un câble et déranger les autres malades. « C'est noté ma belle, je te rapporterai tout ça. En attendant, on te nourrit correctement dis-moi ? Ou bien c'est toujours aussi dég ?. » Ils sont surtout spécialisés dans les purées, ouai mais bon toi, ce n'était pas ton bide qu'une purée réussira à satisfaire.

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Je me suis râtée, c'est un fait, la vie a voulu me donner une seconde chance. Oui sauf que moi, je n'ai strictement rien demandé. Je n'ai plus goût à rien, plus envie de sourire, ou faire quoique ce soit d'autre. Je me force à sourire, à rire pour montrer que je vais bien, mais ce n'est pas du tout le cas. Je dois restée une semaine à l'hôpital, dans ce lit très inconfortable, et cette bouffe horriblement pas bonne."Tu ne seras jamais à ma place", dis-je en haussant les épaules. C'est vrai, Dia aime trop la vie et les gens pour faire une chose pareil."Non, ce n'est vraiment pas bon ! Matthew m'a apporté des gâteaux fourrés au chocolat de la cafèt, mais je peux pas manger ça pendant une semaine", je lui répond en faisant la grimace."Et toi ? Comment ça va ?", je lui demande par la suite, voulant parler d'autre chose que de moi et mon état actuel.

acidbrain

(Invité)

I'm really sorry
mise en page par mad loveEn effet, tu ne seras jamais à sa place et donc présentement, tu ne pouvais pas savoir ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait pour que sa vie tourne ainsi au vinaigre. Pourtant, tu aimerais l'aider plus que ça, tu aimerais qu'elle se livre à toi, tu aimerais qu'elle parle tout naturellement et qu'elle ne se force pas à sourire si elle n'en avait pas envie. Tu étais sa meilleure amie et les meilleures amies ça se soutiennent quoi qu'il arrive non ?. Certes, tu lui remonterais bien les bretelles pour ne plus qu'elle fasse ce genre d'erreur, mais tu ne la jugeras jamais. « En attendant, j'peux être là pour toi. » Quand elle le voudra. Toute façon, tu seras toujours là pour elle. Adé n'avait pas à hésiter. « T'inquiète, je prends la relève et je vais te nourrir toute la semaine avec pleins de bonnes choses !. » Répondis-tu en secouant positivement de la tête. Puis, lorsqu'elle te demanda si ça allait, tu haussais les épaules en gardant un petit sourire aux lèvres. « Impeccable ! La rentrée se passe plutôt bien et je vais réintégrer la Eliot House. Toi c'est plutôt les Cabots non ? Ou bien tu penses changer de maison ?. » Demandais-tu en lui caressant la main. Petite tendresse pour la détendre un peu et lui faire oublier qu'elle avait failli perdre la vie.

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