Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAdrian ◇ A little party never killed nobody.
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Adrian ◇ A little party never killed nobody.

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feat. Adrian

«Bescheurt !» Atlas étouffa un ricanement tout en jetant un regard en biais _et qui n'avait absolument rien de désolé_ à son ami. Ami qui venait de se faire humilier par le blondinet, qui, accompagné d'une sculpturale créature aux jambes interminables, venait de lui faire signe d'un discret hochement de tête tout en savourant son instant de gloire. La dite créature papillonnait de ses longs cils ourlés de mascara d'un air ravi, langoureusement pendu au bras de son partenaire qui lui était ravi pour une bien toute autre raison : cela faisait plusieurs mois que Viktor tentait de séduire l'héritière d'une riche compagnie pétrolière, en vain à présent. Car Atlas ne pouvait permettre, et même à un si bon ami, de lier sa fortune colossale à une autre toute aussi colossale. L'empire de ses parents passait avant tout et il se devait d'écarter toute menace. Le jeune homme continua de siroter nonchalamment sa coupe de champagne, sa compagne minaudant, papillonnant, gloussant comme si sa vie en dépendait _et c'était peut-être le cas_ parmi les différents invités qui composaient le gala organisé par son père en l'honneur de l'ouverture d'une nouvelle aile de recherche en cancérologie au sein de l'hôpital. Pauvre conne. Une autre coupe de champagne. Il jeta un regard à la fille en grimaçant. Il ne voulait même pas la baiser. Abordant un serveur d'un geste sec, ses prunelles glacées le foudroyant sur place, il reposa son verre encore à moitié plein sur le plateau d'un geste à peine contenu qui envoya des gouttelettes se disperser à sa surface : l'alcool ne l'avait jamais rendu prudent, autant arrêter tout de suite avant de faire une connerie. Atlas lissa ses cheveux blonds platinés en arrière d'un geste élégant et durement étudié, et tenta un sourire plat à la jeune femme. Qui le lui rendit de toutes ses petites dents blanches. Vraiment, quelle petite conne.  Mais que ne ferait-on pas pour le prestige de sa famille ?
Après plusieurs minutes d'agonie silencieuse à subir une conversation d'un ennui mortel avec un sourire forcé plaqué sur sa figure aristocratique, sa jeune partenaire s'interrompit _que les dieux soient loués_ et s'agrippant fermement à son bras, ses ongles parfaitement manucurés plantés dans sa peau, elle roucoula en direction d'un convive au visage inconnu, indolente, sous l’œil exaspéré d'Atlas.
«Adrrrriiiiiiian ..». Allons quoi encore ?
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"A little party never killed nobody"
Atlas et Adrian

Comme s’était souvent le cas, je devais accompagner ma mère à ses soirées où elle était invitée, car mon père était bien trop occupé dans les réunions d’H&M à travers le monde. Bien entendu, elle fut invitée à la cérémonie d’ouverture d’une unité de cancérologie à Berlin. Ma mère était la rectrice de la Stockholms universitet et elle était là avec quelques collègues de la faculté de médecine pour représenter la Suède. Bien sûr j’avais accepté de l’accompagner, puisque je parlais bien l’allemand et que je pourrais l’aider si jamais il y avait un problème en Allemagne. Ça c’était la raison qu’elle me donnait. car je savais bien qu’elle était anxieuse quand mon père ne l’accompagnait pas. Le gala avait bien commencé, tout était élégant et chic. J’étais habitué à être dans cet environnement de luxe, alors je savais bien me tenir. Je n’avais pas d’accompagnatrice ce soir,  mais je savais que je trouverais bien une jolie demoiselle qui serait libre pour une danse. Ma mère m’avait interdit de parler de ma bisexualité dans ce genre de soirée.  Je marchais en regardant toute les proies que je pourrais bien faire ce soir. Beaucoup de jolies dames et de jolis messieurs. Je pris une coupe de champagne sur le plateau du serveur qui passait juste à côté de moi «Danke !» Je regardai si je pouvais voir ma mère du coin de l’œil. La chasse pouvait commencé, le champ était libre. C’est à ce moment qu’une jeune femme m’interpella. Je la connaissais et elle me connaissait, car elle m’appela par mon prénom. Je ne savais pas d’où par contre. Espérons que ce n’était pas une déjanté qui m’avais vus sur les affiches d’H&M et as trouvé mon nom sur le net. «Hey… Salut!» J’allais vite découvrir ce qu’elle voulait.

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Hypnotisé par les bulles de champagne qui éclataient dans un doux plop à la surface de son verre, Atlas écoutait d'une oreille distraite les banalités d'usage que s'échangeaient ses deux compagnons, les pépiements lui vrillants désagréablement les tympans. Seules les bonnes manières inculquées dès son plus jeune âge l'empêchaient de bailler ouvertement, et il se contenta donc de tournoyer le liquide doré dans sa coupe d'un geste machinal, ses yeux dérivants de tant à autre vers les différents convives qui les entouraient, le regard torve. Un éclat de rire charmeur, et trop prononcé pour être naturel, le ramena brusquement à la réalité : la jeune héritière lui jetait d'indiscrets coups d’œil sous ses longs cils, sa bouche rosée légèrement tordue, semblant guetter sa réaction, tandis qu'il ne manifestait qu'indifférence depuis le début de la conversation face à ses tentatives répétées, pathétiques et toutes sauf subtiles de susciter chez lui un semblant de jalousie. Pitoyable enfant, un filtre d'amour aurait eu plus d’efficacité. Dans un dernier assaut désespéré elle se lova contre lui pour lui murmurer quelques indécences à l'oreille ... Et renversa par inadvertance la coupe de champagne qu'il tenait à la main sur son smoking, impeccable jusqu'à présent. Les dents crispées à s'en briser la mâchoire, il se retint de justesse de la gifler, ses yeux bleus se chargeant à la place de la foudroyer, un profond mépris ancré jusqu'au fond de ses prunelles glaciales. Tirant agressivement sur son nœud papillon qu'il fit claquer dans l'air d'un mouvement sec du poignet, sa veste ruinée pendant à présent à son bras, il tourna les talons pour s'éloigner d'elle avant de perdre son sang froid. Petite pute. Alors qu'il se dirigeait vers l'entrée du manoir où il savait qu'une luxueuse salle de bain remplie de senteurs parfumées l’attendait _il n'en pouvait plus de tous ces imbéciles_ la petite idiote le rattrapa, et tenta maladroitement de tamponner avec un mouchoir nacré son costume italien, les joues rouges, les yeux fuyants. Atlas la repoussa d'un geste agacé, et poursuivit son chemin, la laissant seule sans considération aucune. Alors qu'il gravissait les marches marbrées de la somptueuse demeure, il entendit des pas retentir à sa suite, et jetant un coup d’œil rapide derrière son épaule, s'apprêtant à devoir cruellement éliminer la jeune femme, il se décrispa légèrement en reconnaissant le blond croisé plus tôt dans la soirée.
«On s'est perdu Adam ? Ou mon amour t'a envoyé ici pour se faire pardonner ?». Un sourire tordu plaqué sur le visage, le ton sciemment provocateur fusa dans l'air.
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"A little party never killed nobody"
Atlas et Adrian

dame qui venait de m’interpeller, je ne la connaissais pas ou du moins je ne me souvenais plus d’elle. Elle était au bras d’un blond que je ne connaissais pas non plus, mais selon les rumeurs il était le fils de l’organisateur de cet évènement. Je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait alors je regardais la jeune demoiselle avec un air quelque peu interrogatif. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. «Ehm… Sorry on se connaît ?» Je bus une gorgée de champagne et la jeune dame avait l’air à bien trouver ma réponse drôle, car elle était morte de rire. Je ne comprenais toujours rien et j’avais bien envie de m’enfuir. C’est au même moment que la jeune échappa sa coupe de champagne sur le mec. Le mec n’avait pas très l’air content et partit en rage. Il n’avait pas trop l’air bien. Je regardais la jeune demoiselle et lui dit : «Ouais tu n’étais pas trop adroite. » Je la vis partir pour essayer de l’aider, mais celui-ci refusa et la repoussa. Il devait être vraiment furieux. Il sorti de la pièce et je le suivis question qu’il ne fasse pas de conneries, car il semblait trop furieux. Le jeune homme se retourna et me demanda si c’était son amour qui m’envoyait. Pas du tout. Je voulais juste voir si cela allait. «Je suis Adrian, pas Adam. Non elle ne m’a pas envoyé, je voulais voir si ça allait et essayé de comprendre qui cette meuf est ?» Je lui fis un petit sourire. Le mec était aussi très mignon, mais ça je n’allais pas lui dire.

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