the most beautiful thing • nilya

Retour de vacances, ce qui est assez de pour moi, il fallait bien me l’avouer. De passer des plages de rêves aux cours étaient al chose la plus affreuse au monde. Je n’aurais pas dit non à un mois de vacances en plus, mais la réalité était là. Le Summer Camp fut top, mais je m’étais échappé quelques temps avant la fin pour retournera u Portugal voir ma famille qui me manquait tant. J’avais passé de bons moments, mais il fallait que je rentre à Harvard. Ma petite Talya qui était enceinte jusqu’au cou venait d’accoucher, avant la date buttoir. Je n’avais pas cessé de m’inquiéter tout le long de mon  trajet pour l’Amérique. J’avais laissé Talya seule alors qu’elle était enceinte et je m’en voulais pour cela. J’aurai dû être à ses côtés et je ne l’avais pas fait. J’étais à peine arrivée à la Dunster House que j’en étais reparti en direction de l’hôpital. Arrivée là-bas, j’ai demandé la chambre de la jeune femme avant de courir vers celle-ci. Je toqua, mais n’attendit pas la réponse de Talya, que j’ouvris la porte pour entrer dans la chambre. J’y vis Talya, allongé dans un lit. Je me précipita pour l’enlacer fort dans mes bras. « Talya ! Comment tu vas ? Comment ça s’est passé ? » dis-je. Je la bousculai de questions alors que ce n’était pas la meilleure des choses, mais ces questions n’avaient pas arrêtés de défiler dans mon esprit depuis qu’elle m’avait annoncé la nouvelle. Je me dégagea d’elle avant de prendre ses mains dans les miennes. « Je suis désolée Talya de ne pas avoir été là, si tu savais comme je m’en veux.. ! » dis-je en la regardant dans les yeux.

Nina, nina, j'avais accouché sans elle. Elle avait encore disparu pendant une grande partie de l'été. J'avais eu de ses nouvelles mais rapidement, trop rapidement. Je l'avais cependant tenue au courant de ma grossesse et tout ce qu'il se passait autour, mais ce n'était pas assez pour les deux meilleures amies que nous étions. Elle me manquait. Je l'avais quand même avertie que j'avais mis au monde une deuxième petite fille mais je n'avais pas eu de réponse, trop pressée de sauter dans le premier avion pour rentrer ou trop occupée dans son pays je n'en savais rien. Quand la porte s'ouvrit et que je vis sa crinière blonde, je sus qu'elle avait été trop pressée de sauter dans un avion pour venir et me faire la surprise. Un amour, c'était un amour. « Doucement blondie, j'ai pas poussé pour la mettre au monde celle là alors je suis plus fragile ! » L'accouchement par voie naturelle m'avait bien moins affaibli que celui là, et puis j'étais sûre que j'allais moins vite m'en remettre. Je n'allais pas m'en remettre du tout oui en fait. Avec un peu de chance ça me vaccinerait pour plusieurs années, pas de bébé avec dix ans au moins. « Arrête de t'en vouloir ma chouchou, je commence à m'habituer que tu loupes toujours les moments les plus importants de ma vie tu sais ? » Je la taquine et je mets le foutoir dans ses cheveux pour l'embêter. « Charlie va bien, Mila va bien, je vais bien, enfin mieux ! Ne t'en fais pas ! Mais toi comment tu vas ? Tu m'as l'air d'avoir rechargé les batteries et tout ? »