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Leo & Ethan || I'm not sure that should help....

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Bien ! Et allons y ! Une journée de plus à Harvard à trier les vrais blessés des petits faux maux de crâne pour rater un court. Dans un sens, Ethan avait l'impression d'être retourné au collège ou au lycée. Certains cours étaient chiants, mais obligatoires, il fallait donc une excuse valable pour le louper. Et qui pouvait fournir la meilleure excuse ? L'infirmier bien sûr ! Sauf que le petit Zvell n'était pas dupe. Il savait très bien que ces jeunes le prenait parfois un peu pour un con. Ce qui donnait encore moins envie de retourner au travail, il fallait l'avouer.

Bref, ce matin là, Ethan tournait un peu en rond. Les cours venaient à peine de reprendre, il avait beaucoup trop de choses en tête pour se mettre à bosser, n'avait de toute façon ni dossier ni pseudo patients.... Alors il avait bien envie de rentrer chez lui, mais contrat oblige, il ne le fit pas. Assit sur sa chaise, il contemplait le plafond tel un adolescent en plein court d'Architecture, et soupirait légèrement, avant de finalement se relever pour se prendre un petit café. La journée s'annonçait plutôt longue.

Et dans ces moments là, Zvell ne peut s'empêcher de penser un peu trop. Notamment à Leanne ces jours ci. Il avait tellement de questions, tellement d'incompréhension.... Il ne savait pas lui même ce qu'il ressentait et ce qui lui était passé par la tête quelques jours auparavant quand il avait dormi chez elle. Ou plutôt, avec elle. Bon sang mais qu'est-ce qui lui arrivait ? Est-ce qu'il était amoureux d'elle ? Non, voyons, quelle question. Et puis ce ne serait pas bien. Définitivement, ce ne serait pas une bonne idée que ces deux là finissent ensemble ! Non. Vraiment pas....

Il prit quelques gorgées de son café avant de se rasseoir pas très convaincu, lorsque quelqu'un frappait à sa porte. Il invitait donc cette personne à entrer, assit à son bureau comme s'il avait bossé toute la matinée comme un dératé. C'est une jeune femme qu'il connaissait de vue qui entrait presque timidement. Il lui sourit gentillement puis se relevait un instant.

-Bonjour ! Alors dis moi, qu'est-ce qui t'arrive ma belle ?

"Ma belle". Ca n'avait rien d'une technique de drague ou quoi que ce soit. C'était simplement un réflexe, il appelait toutes les filles comme ça, c'était affectif, rien à voir avec un coureur de jupons, bien que là tout de suite, avec son sourire presqu' enjôleur et ses yeux bleus persans, ça prêtait à confusion.
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I'm not sure that should help...
Ethan & Léonora



Le retour de Bangkok s'est très bien passé tout comme cette rentrée. Merdique au point d'attraper le tic infernal de somnoler en plein cours. J'étais prête à travailler en me concentrant un maximum cette année, malgré ce qui se passait en dehors de mes études. Je n'allais pas lâcher prise, je devais réussir ce premier semestre et le second. Ne jamais louper une seule occasion de s'amuser comme je le faisais dans mon passé. Il ne fallait pas que je me laisse démonter par certaines pestes, autant rester soi-même et les exploser avec mes paroles. Un jour, j'apprendrais à avoir confiance en moi, c'était un besoin vital. Si j'étais incapable de le faire, je n'avancerai jamais.

L'heure du déjeuner n'était toujours pas arriver. Je n'avais pas manger avant de rentrer dans l'amphithéâtre pour cette nouvelle année. Morte de faim, j'allais finir par tourner de l'oeil. Une raison de plus pour me rendre à l'infirmerie où j'ai entendu dire qu'il y avait un nouvel infirmier. Intéressant tout cela. Moi qui, à présent, doutais de mon avenir médical, je me dirigeais là-bas. L'idée de jouer les fausses malades traversa dans mon esprit. Inutile. Il allait se rendre compte que je jouerais la comédie. Il n'était sûrement pas dupe pour jouer au médecin du malade imaginaire. Ce fut avec franchise que je tapais à la porte de son cabinet. Ouvres-moi. Je suis curieuse de connaître ton identité. Une voix masculine provenant de l'intérieur m'autorisa d'entrée.

Je poussais le battant et tombais nez à nez avec un jeune homme. Cheveux bruns et yeux bleus, il avait tout pour plaire aux jeunes femmes. Tu m'étonnes que toutes les filles et les gays parlaient de lui dans les couloirs. Il possédait son petit charme naturel. Un sourire enjôleur et un persan, il m'invita à confier mes maux. Doucement, je pénétrais dans le cabinet, fermant la porte derrière moi et je plongeais mon regard brun dans le bleu d'azur de ses yeux. Je devais répondre à ses paroles, m'avançant vers lui, je pris place sur la chaise qui lui faisait face. Ne jamais rien lâcher. Prendre les devants. Foncer dans le tas comme dirait l'autre. Le visage impassible, je penchais la tête sur le côté. Je ne devrais pas rester muette indéfiniment. Il était grand temps que l'ancienne Léonora refit surface... Trois...Deux...Un... « Je suis morte de faim, le temps ne passe pas rapidement. Je tournerai bien l'oeil pour que vous puissiez me réveiller, mais je ne suis pas ce genre de filles. » Je me penchai en avant, posant les coudes sur mes genoux, un sourire s'afficha sur mes lèvres. « En revanche, j'aimerai savoir si le métier d'infirmier est génial ou non. » Tu as eu peur, n'est-ce pas ? Ne t'inquiètes pas, c'est seulement un avant goût de ce qui t'attend. « Et...J'aimerai apprendre. » soufflai-je en appuyant sur le « apprendre ». Allez, viens mon grand.

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La jeune fille rentrait timidement dans la pièce. Elle souriait à son tour au jeune homme qui ne détachait pas son regard d'elle. Il fallait avouer qu'elle était très belle. Vraiment très belle. Il se ressaisit un instant, parce que faut pas déconner, et sourit de plus belle invitant la jeune femme à s'asseoir face à lui et lui demandait en quoi il pouvait l'aider.

-Je suis morte de faim, le temps ne passe pas rapidement. Je tournerai bien l'oeil pour que vous puissiez me réveiller, mais je ne suis pas ce genre de filles.

Il riait nerveusement en se demandant si ce n'était quelque peu des avances. Il commençait à avoir l'habitude pour être honnête. Certaines filles avaient déjà essayé de faire la malade pour qu'il s'occupe d'elles.... Il se relevait, se dirigeant vers un placard derrière lui, jetant un rapide coup d'oeil au passage à son reflet dans le miroir. Oui en même temps, dans ce jean et surtout dans ce tee shirt peut être un peu trop moulant pour un mec aussi bien foutu, fallait dire qu'il cherchait un peu. Il soupirait à cette idée, se promettant de moins se mettre en valeur à l'avenir pour aller travailler, ouvrit le fameux placard et en sortait quelques gâteaux secs. Il se rapprochait d'elle, s'appuyant tout prêt d'elle contre le bureau et lui tendait les fameux paquet de gâteaux.

-C'est pas grand chose, mais tu ne peux pas rester sans manger. Je te réanimerais avec plaisir, mais je pense qu'il vaut mieux éviter que tu ne tourne de l'oeil, non ?

-En revanche, j'aimerai savoir si le métier d'infirmier est génial ou non. Et...J'aimerai apprendre.

Il se raclait légèrement la gorge, un peu mal à l'aise de la situation et essayait de rester impassible face à la situation.

-Et bien.... Disons que ça dépend dans quel domaine tu veux travailler. Plutôt au domicile, plutôt en structure, plutôt en école comme moi ? J'ai fais un peu de tout avant de venir ici, alors je eux te renseigner, y'a pas de soucis.

Quelque part, il avait envie de rentrer dans son jeu. Le fait de plaire lui faisait plaisir, il avait envie de profiter un peu de la situation. Il se penchait vers elle, le visage à quelques centimètres du sien puis poursuivait;

-Qu'est-ce que tu voudrais savoir ? Je suis tout à toi.

Un sourire enjôleur sur le visage, ne détachant pas son regard du sien, il savait qu'il jouait un peu avec le feu, mais pour le moment, il n'y avait pas de mal à ça, pas vrai ?
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"Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder "
Ethan & Léonora



Était-il une personne timide face à de telles avances ? Le rire nerveux me disait qu'il ne s'attendait pas à une telle requête de ma part. J'étais non seulement une grosse mangeuse, mais une buveuse également. L'homme me tourna le dos, me laissant le plaisir d'admirer son jeans, surtout à l'endroit où mes yeux restaient scotchés pendant quelques secondes. Que voulez-vous ? J'avais l'habitude de regarder les fesses de tout le monde. Tout le monde...C'était vite dit. Si quelqu'un ne me plaisait pas, je n'allais pas jeter un œil sur son fessier, histoire d'éviter une gifle ou encore une fessée. Oh non, les pensées mal placées revenaient sans cesse... Su-per ! Mon regard croisa le sien au moment où il pivota pour me faire face. Un petit sourire en coin, je le dévorai du regard. Et non coco, je ne suis pas si innocente que j'en ai l'air. Il revenait sur ses pas et me tendit le paquet de gâteaux secs. « C'est pas grand chose, mais tu ne peux pas rester sans manger. Je te réanimerais avec plaisir, mais je pense qu'il vaut mieux éviter que tu ne tourne de l'oeil, non ? » Ma main plongea dans le paquet et fouilla à l'intérieur pour éveiller la nervosité de mon interlocuteur face à mon geste. Un jeu, tout ceci était un jeu pour moi.  « Merci....Ce serait dommage que je tombe dans les pommes ici. » Mes doigts rencontrèrent un gâteau que j'extirpai du sachet, et le croquai dedans. J'esquiscai un sourire timide. Faux, mais bien calculer de ma part. Délicieux, mais pas comme les yeux du propriétaire du sachet. Plusieurs filles étaient comédiennes, moi pas... Or à ce moment précis, était-ce de la manipulation si c'est pour assouvir ses propres désirs ? Une question m'échappa soudainement. N'ayant pas réfléchi, je m'étais servie de mes doutes sur mon avenir pour gagner du temps... « Et bien.... Disons que ça dépend dans quel domaine tu veux travailler. Plutôt au domicile, plutôt en structure, plutôt en école comme moi ? J'ai fais un peu de tout avant de venir ici, alors je eux te renseigner, y'a pas de soucis. Qu'est-ce que tu voudrais savoir ? Je suis tout à toi. » Tout à moi... Attention à tes mots. « J'aimerai travailler en structure ou en école. J'hésite... » Un conseil me revint en mémoire. Comme si, j'en avais réellement besoin en ce moment...« Prends confiance en toi. » Merci Annalynne... Quelque chose me rendait nerveuse, mais je ne le montrais pas. Fierté de merde... Ce fut avec élégance que je me levai, prête à le charmer pour lui mettre le grappin dessus. Affamée, je l'étais. Il se trouvait face à moi telle une proie qui s'offrait à moi. Le paquet avait retrouvé sa place sur son bureau pendant que mon regard captait le sien. Hors de question qu'il détourne son attention. Je n'y connaissais rien, je n'étais qu'une simple apprentie. La séduction n'étant pas inscrit sur mon CV, j'avais beaucoup à apprendre. « Affirme les choses, te contente pas de questions. » Encore elle... Qu'est-ce que je fais ? No panique ! Tout ira bien, il essaiera sans doute de me repousser, mais j'étais une teigne...Pas vrai ? Allez ! Haut les cœurs ! « Mets le paquet. » Mon ventre se noua légèrement à cause de ma nervosité. Je n'étais pas la spécialiste en technique de drague et si cette histoire revenait à Romy, Priape ou Clay ? Fais chier, fallait toujours que Cooper soit dans mon esprit ! Mon visage s'approcha du sien, nos pieds se touchèrent, ma main se promena sur son t-shirt moulant. Un murmure s'échappa de mon sourire charmeur : « Je ne suis là pour moi, mais pour vous » Marié ou non, j'allais me le faire...Faîtes que ça marche putain !  
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-J'aimerai travailler en structure ou en école. J'hésite...

Ethan faisait faussement mine de réfléchir à ce qui pourrait convenir à la demoiselle. Au fond, il commençait à se douter de qu'elle avait en tête. Mais encore une fois, le simple fait de savoir qu'il plaît, quelque part ça lui faisait plaisir. Et puis en profiter un peu.... Il n'y avait rien de bien méchant là dedans après tout, pas vrai ? C'est vrai quoi, il n'a personne dans sa vie, réellement. Il ne s'est jamais marié -merci Lilly-, et même s'il a embrassé Leanne, pour le moment, il n'y avait rien de plus entre eux.

C'est pas faute de le vouloir, mais les choses devenaient si compliquées entre eux. Pourquoi c'était comme ça d'ailleurs ? Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être aussi simple que la situation présente ? Deux personnes qui se plaisent et qui "se le disent clairement". Ok, c'était pas très clair pour le moment, mais tous les deux devaient bien se douter qu'il n'y avait rien d'anodin. Chaque geste, chaque mot de l'un comme de l'autre étaient calculés pour provoquer cette tension électrisante. Tout était fait pour que le désir déjà présent augmente peu à peu.

Oui, parce qu'il ne pouvait pas faire l'innocent là dessus, la jeune femme lui plaisait énormément, rien que sa manière de bouger l'électrisait. Elle avait ce petit quelque chose, ce charme naturel qui faisait chavirer Zvell en une fraction de seconde. Elle piochait dans le paquet de gâteaux, faisant mine d'écouter attentivement, sagement ce qu'il disait. Elle finit par se lever, c'est comme si son regard avait changé, elle ne paraissait plus si sage étrangement. Elle s'approchait de lui, laissant ses mains se promener sur son torse, le visage à quelques centimètres du sien.

-Je ne suis là pour moi, mais pour vous

"Ne craque pas Zvell.... C'est mal ce que tu fais...." Sa petite voix intérieur tentait de le raisonner, mais tout son corps lui criait de foncer. Il se forçait à laisser ses mains contre le bureau, ne repoussant pas la jeune femme pour autant et plongeant ses yeux bleus dans les siens. La voix tremblante, il essayait de répondre à la brune.

-C'est vraiment.....Vraiment pas.... Une bonne idée et....

Et puis merde. Il faisait lentement taire la petite voix dans sa tête, le coeur battant, il arrêtait sa phrase net et envoyait le monde entier se faire foutre à ce moment précis. Détachant ses mains du bureau pour les poser sur le visage de Léonora, et plaquant ses lèvres contre les siennes.

Ca au moins, c'était du message clair. Si seulement tout pouvait être aussi facile tiens.... Ah, mais non, finalement ce n'était aussi facile que prévu. La petite voix au fond de lui revenait d'outre tombe, lui rappelant qu'il était amoureux, normalement, et que dans tous les cas, ce n'était pas une bonne chose de faire ça au boulot.... Quand bien même il n'y avait pas de taf aujourd'hui, ça restait irraisonnable.... Pas vrai ?

Détachant ses lèvres des siennes, laissant ses mains sur les joues de la jolie brune, il braqua son regard sur elle, un peu surpris de lui même et riait nerveusement et très légèrement, se mordant la lèvre avant de poursuivre.

-Je perds complètement la tête moi....

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"Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder "
Ethan & Léonora



Soyons d'accord. Les êtres humains étaient plus civilisés que les animaux, mais ils se comportaient comme tel dans certains moments de leur vie. Prêts à chasser une proie, la goûter pour mieux ensuite la dévorer avec dégustation. C'était la même chose pour le sexe, toute personne n'ayant pas fait le vœux d'abstinence aimait ça. Alors arrêtons les conneries des bonnes sœurs qui inculquaient au cul cul la praline qu'il fallait coucher après le mariage. Bordel ! Nous étions au vingt-et-unième siècles ! Baisons comme des sauvages, merde !

« C'est vraiment.....Vraiment pas.... Une bonne idée et.... » La poisse... Soit j'étais tombée sur quelqu'un de très coincé ou de très nerveux. Au diable, les règles de l'université ! Je n'étais pas connue pour être la vierge Marie ! À mes yeux, les hommes étaient faibles face à leur pulsion sexuelle et les femmes également. Autant jouer là-dessus. Je n'allais pas attendre sa réaction cent sept ans. Mes doigts se baladèrent sur le tissu de son haut, j'étais prête à le lui arracher, mais je me retenais. Le fait de savoir qu'il pouvait me repousser à un moment ou un autre m'obsédait. Une petite proximité nous offrait l'occasion de partir un peu plus loin...Plus loin que la soi-disant séduction que je faisais là. Franchement si... Il attrapa mon visage entre ses mains et plaqua ses lèvres contre les miennes. Wow ! Douces et innocentes soient-elles, elles n'en demeurent pas si insatiables ! Lorsqu'il brisa le « charme », j'ouvris les paupières et m'humectait les lippes comme si que je venais de les tremper dans un verre de cognac. Il avait peur pour son poste, il y tenait réellement et ça se voyait. Je cachais la surprise qu'il m'avait procuré, tandis qu'un léger rire s'échappa de sa bouche. Arrêtes, détends-toi toute de suite ! « Je perds complètement la tête moi... »
Maîtresse de mes propres émotions, mes mains ne tremblaient pas contrairement aux siennes. Traîtresse de mon désir, mes impulsions me poussèrent à agir. Le but de ma visite était de lui faire perdre la tête, pas vrai ? Un sourire aux lèvres, je passai mes mains sur les siennes pour les déposer sur mes hanches. « Tu veux que je t'aide à te détendre ? » Mes mains s'aventuèrent sur la boucle de sa ceinture que je retirai aussitôt. « C'est quoi ton petit nom ? » Drôle de situation pour faire connaissance, mais il fallait bien qu'il se détende.  

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