Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCharlie ◇ No more let Life divide what Death can join together.
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Charlie ◇ No more let Life divide what Death can join together.

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Le sang lui gicla à la figure en une courbe gracieuse et écarlate, s'insinuant entre ses lèvres pleines durement pincées. Il avait sectionné une putain d'artère. Et cela n'était pas du à sa volonté propre mais bien à une vulgaire erreur. S'essuyant le front où perlé quelques gouttes de sueur dues à la concentration _ et non à la température glaciale qui régnait au sous-sol _ d'un revers de manche, il reporta son attention sur le corps étendu devant lui. Un mâle. De type caucasien, et âgé approximativement d'une quarantaine d'année à en juger par les pattes d'oies qui entourées ses yeux. Le visage aux paupières à jamais closes semblait simplement endormi, comme s'il n'était pas un cadavre dont les intestins commençaient déjà à pourrir. Les bras croisés sur la poitrine, Atlas détailla le corps du macchabé offert sans pudeur sur la table d'opération, la poitrine ouverte en deux, d'un œil critique : il manquait encore cruellement de pratique. Son propre jugement lui arracha une grimace amère. Putain d'amateur. Dieu merci, la morgue d'Harvard où s'entrainaient d'ordinaire les étudiants plus avancés dans leur cursus sous l'œil aguerri d'un professeur, pouvait lui fournir sur un plateau d'argent ses prochains sujets d'étude. Déroulant délicatement les muscles de son dos et de ses épaules nouées, il entreprit de ranger méticuleusement son matériel. Il en avait assez fait pour ce soir. Et puis, il devait se nettoyer le visage où quelques gouttes de sang avaient coagulé, ne pouvant décidément pas se promener dans les couloirs d'Harvard couvert des fluides de sa victime nocturne.
Un bruit retentit soudainement quelque part sur sa gauche et il laissa échapper un juron en sentant un scalpel lui échapper des mains et laissé une trace sanguinolente et brulante à l'intérieur de sa paume.
Le blasphème encore sur ses lèvres, Atlas se tourna lentement vers l'intrus dans une posture qui n'avait absolument rien d'amical, tous ses sens en alerte, le liquide rouge vif piquetant le sol marbré tel des astres dans le Ciel.
«Qui va là ?»
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J'avais passé une journée coincée dans un amphi, assise sur un siège en bois cassé, à prendre des notes sur un cours ennuyeux, où un vieux glaireux nous racontait son expérience en temps que chirurgien. Tout ce qu'il racontait : je l'avais déjà entendu. Mon père était un chirurgien reconnu et tout ce que ce vieillard pouvait me raconter ne me surprenait pas. Je notais toute fois certaines choses, pour ne pas passer pour une ingrate, avant de quitter le cours. J'allais enfin pouvoir rentrer chez moi et affronter mes dix colocataires, tous plus bruyant les un que les autres. Je me faufilais hors de l'amphithéâtre, avant d’emprunter les escaliers. C'est là que j’eus le malheur de croiser Monsieur Trueman, prof avec qui ma classe allait descendre, demain première heure, au sous-sol, pour jouer avec des cadavres. Visiblement pressé il me tendit la clef de la morgue, me demandant si je pouvais aller vérifier pour lui que tout le matériel soit bien près pour demain. Trop gentille, j'acceptais en lui souriant, avant qu'il ne parte en pressant le pas vers le parking. Je soupirais poursuivant ma descente des escaliers, rejoignant rapidement un ascenseur pour me rendre au niveau -1. Les portes métalliques de ce dernier se fermèrent quelques instants, avant de se rouvrirent sur un grand couloir blanc, éclairé par des néons qui avaient fait leurs temps et clignotaient légèrement. Je pressais le pas vers la morgue, glissant la clef dans le serrure de l'imposante porte qui m'en séparait, avant de réaliser qu'elle n'était pas verrouillée. Je fronçais légèrement les sourcils, récupérant la clef pour pousser la porte. Je commençais déjà à m'imaginer tout les scénarios possibles. Passant de la simple visite d'un prof à la morgue -prof au près duquel je devrais justifier ma présence ici avec comme seule preuve la clef que m'avait confié Monsieur Trueman-, jusqu'à l’effraction d'un détraqué, au penchant nécrophile. La porte se referma lourdement derrière moi alors que je m'avançais déjà vers le jeune homme qui se tenait près d'une des tables opératoires. Qu'est ce qu'il faisait ici ? Je jetais rapidement un coup d’œil à la table devant laquelle il se tenait pour apercevoir un cadavre, avant de reporter mon attention sur le jeune homme. Lorsque le bruit de la porte raisonna dans la pièce, l'inconnu fit volte-face, laissant tomber son scalpel, se coupant au passage. « T'as pas le droit d'être ici. » Dis-je simplement. Je détaillais du regard l'apprentie chirurgien qui se tenait en face de moi (ou devrais-je dire apprentie boucher ?). Il avait un visage d'ange, qui dénotait étrangement avec le sang qui était venu tacher ses joues et recouvrir sa blouse bleu ciel. Je baissais les yeux remarquant le sang par terre, ainsi que scalpel, avant de reposer mes prunelles bleu sur le patient allongé sur la table. Je m'en approchais lentement me penchant légèrement au dessus pour constater le massacre. C'était visiblement un homme qui était mort il y a peu à en juger par tout ce sang. « Je confirme : t'as rien à faire ici. » lâchais-je froidement. A en juger par son allure et par la qualité de son autopsie, il était trop jeune et trop inexpérimenté pour avoir le droit de jouer avec un scalpel. Soit c'était vraiment un détraqué, soit c'était l'un de ces petits nouveaux qui se pensait déjà chirurgien après avoir été accepté en médecine à Harvard. J'échappais un soupire d'agacement, m'éloignant du cadavre pour ramasser le scalpel que le jeune homme avait laissé tomber à mon arriver. « T'as de la chance qu'il soit déjà mort. » dis-je en reposant son scalpel avec le reste de ses outils. J'étais partagée entre deux envie : celle de l'aider à réparer ses bêtises, lui apprenant deux trois trucs au passage et lui évitant bien des ennuies, ou alors me contenter de faire ce que Monsieur Trueman m'avait demandé et repartir comme si de rien n'était, sans oublier de le reporter à un enseignant dès demain.

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Atlas haussa un sourcil agacé devant l'aplomb de la jeune femme penchée sur son cadavre et qui commentait avec un cynisme mordant ses compétences plus que médiocres. Qui d'ailleurs n'étaient pas si médiocres que ça : il était en pleine phase d'expérimentation voilà tout. Et il apprenait vite. L'étudiante se baissa pour ramasser le scalpel qui était tombé au sol un peu plus tôt, ce qui coupa court à ses réflexions; il la détailla alors avec attention, l'analysant comme on analyse une nouvelle espèce d'insecte fraichement découverte : elle était plus âgée que lui, et visiblement en études de médecine à en juger par ses commentaires sur sa manière de procéder. Ce qui l'énervait considérablement : lui renvoyer en pleine figure son inexpérience n'était pas la technique la plus prudente pour engager une conversation saine avec lui. Et c'est pourquoi il lui lança d'un ton dédaigneux : «Un problème Blondie ?». Il n'avait jamais su fermer sa gueule. N'attendant pas sa réponse, il déchira la manche de sa blouse et entreprit de nouer le bout de tissu autour de sa paume blessée d'un geste sûr.
Problème numéro 1 : réglé.
Il avisa le corps reposant toujours devant eux, semblant attendre leur bon vouloir.
Problème numéro 2 : en cours d'analyse.
Comment faire disparaitre un corps de plus de 80 kg de manière rapide et efficace, et sans laisser de traces ?
Les dommages infligés au macchabé étaient trop évidents pour être maquillés de manière subtile. Remarquant le conflit intérieur de la jeune femme qui semblait hésiter quant à la conduite à suivre face à lui, il se positionna face à elle, la dominant légèrement _elle était grande, mais pas autant que lui_ et la scruta de manière intense pendant plusieurs secondes interminables. Puis, grimaçant un sourire amusé : «Tu m'aides Blondie ? Ou tu te touches ?»

L'approche subtile est la clé d'une bonne entente naissante.

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Ça se confirmait : le jeune homme qui se tenait en face de moi était un détraqué. Il restait terriblement calme et ce même après mon arrivé. Il sortit de son mutisme, me demandant d'un ton froid si j'avais un problème. Je ne le quittais pas des yeux, ne lui répondant pas. Je n'avais pas de problème, par contre lui allait certainement en avoir un si j'arrivais à sortir d'ici vivante... Oui vivante parce qu'à en juger par la façon qu'il avait eu de déchirer la manche de sa blouse : j'avais en face de moi un garçon instable et qui avait à porter de main un scalpel... donc je m'attendais à tout. Je restais calme, essayant de garder mon sang froid alors qu'il nouait la manche de sa blouse autour de sa main pour stopper le saignement. « J’espère pour toi que ce vieillard n'avait pas le sida...» Dis-je à mi-voix. Il était couvert du sang de son ''patient'' et c'était coupé, il fallait bien avoué que c'était risqué surtout s'il n'avait pas étudié le dossier du pauvre homme avant. Il posa ses yeux sur ce dernier avant de reporter son attention sur moi, m'observant pendant des secondes qui me parurent une éternité. Il était flippant. Assez flippant pour me faire perdre mes moyens. L'air grave qu'il avait sur le visage disparu pour laisser place à un sourire qui, bizarrement, ne me rassura pas. «Tu m'aides Blondie ? Ou tu te touches ?» Je dégluti, clignant plusieurs fois des yeux avant de reporter mon attention sur le corps encore ouvert de l'homme. « T-tu.. tu comptes faire quoi ? » Demandais-je, avant de faire le tour de la table pour mieux observer ce qu'il avait fait. Il avait disséqué le pauvre homme dans les règles de l'art, puis avait ouvert sa cage thoracique pour faire dieu-sait-quoi. Il y avait du sang de partout et je grimaçais en observant la poitrine grande ouverte de l'homme. « Tu n'peux pas t'en débarrasser comme ça. Tu vas devoir drainer son sang, le refermer et le remettre où tu l'as trouvé... » Dis-je un peu perdu dans mes pensé. Je restais étrangement calme, alors qu'intérieurement j'avais qu'une envie : prendre mes jambes à mon cou et dire à mon prof que tout était près pour demain, même si je n'avais pas encore fait le tour du matériel. Pourtant je restais là, observant ce cadavre que ce gamin avait charcuté sans bonne raison, et me surprenant même à lui indiquer les étapes à suivre pour réparer ce qu'il avait fait.
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Les yeux clos, il fit craquer doucement sa nuque, les mains posaient à plats devant lui dont le complexe réseau de veines transparaissait à travers sa peau pâle, tout en acquiesçant d'un air paisible aux dires de la jeune femme. Drainer, refermer, remettre le corps en place. Un vrai jeu d'enfants. S'emparant d'un drain de Redon-Jost, il démarra le processus de drainage sous l'œil attentif de Blondie qui surveillait le moindre de ses mouvements, ses yeux bleus légèrement écarquillés. Il s'exécutait docilement, le visage fermé, sourd à toute intervention extérieure. Car Atlas ne convoitait qu'un seule chose à cet instant : le savoir, et l'étudiante en médecine le lui offrait telle la boîte de Pandore. Ses ongles pianotant sur la table d'opération métallique, il manipulait de temps à autre le dispositif mis en place et qui aspirait rapidement le sang hors du corps. Il releva les yeux vers son innocente partenaire de crime qui ne semblait pas particulièrement rassurée d'être en sa présence. Atlas avait un don pour sentir les choses et en ce moment même le corps de la jeune femme clignotait tel un panneau lumineux tant elle irradiait l'angoisse. Pimenté, d'une légère dose d'excitation, sourit intérieurement le blond, et ce dont elle n'avait probablement pas conscience elle-même. Après quelques minutes passées dans un douloureux silence, la machine émit un bip sonore et il débrancha l'appareil. Puis, armé d'un fil et d'une aiguille, ses mains s'agitèrent au dessus du corps, les mouvements réguliers devenant étrangement gracieux sous l'éclairage des néons de la morgue. La macabre tâche accomplie, il arracha la blonde à sa contemplation muette en lui agitant une main sous le nez, la moue moqueuse : «J'ai besoin de toi pour le déplacer.».
A vrai dire, ceci était un pur mensonge. Il aurait très bien pu s'en charger lui-même, mais il voulait savoir, animé d'une curiosité malsaine et scrutatrice, si Blondie était capable de ça.
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Il faisait un peu peur oui, mais il était visiblement plus docile que ce à quoi je m'attendais. Sans dire un mot il attrapa un drain et s'appliqua à suivre toute les étapes que je lui avais indiqué. Il draina le corps de son sang, et je sentais qu'il me fixait pendant tout ce temps, me détaillant du regard alors que je m’efforçais d'observer le cadavre qui perdait de ses couleurs au fur et à mesure du processus de drainage. Puis le jeune homme débrancha l'appareil, et attrapa fil, aiguille et pince pour refermer la poitrine du pauvre homme. Je l'observais faire, suivant des yeux ses mains qui maniaient ces outils avec une certaine aisance. L'espace d'un instant je me surpris à penser qu'il ferait certainement un bon chirurgien un jour, puis je me remémorais le bain de sang au quel j'avais assisté à mon arriver et cette idée quitta aussitôt mon esprit. Puis lorsqu'il eu terminé il vint agiter sa main sous mon nez. Je redressais aussitôt la tête plantant mes yeux dans les siens, alors qu'il m'annonçait avoir besoin d'aide à déplacer le corps. Besoin d'aide ? Mais il avait bien dû le déplacer tout seul pour pouvoir faire ses petites expérimentations, non ? Je le détaillais rapidement et mes yeux se reposèrent sur la manche de sa blouse qu'il avait arraché pour l'enrouler autour de sa main. C'est vrai qu'il c'était blessé, peut-être ne pouvait-il plus se permettre de déplacer un vieux de plus de 80Kg, seul ? Je déglutis avant de machinalement poser mes mains au bord de la table d'opération. Dans quoi je me suis embarquée ? Qu'est ce que je fou là ? Si quelqu'un vient je suis bonne pour me faire renvoyer et lui aussi. Mais à la limite lui je m'en fou, il n'est certainement qu'en seconde année.. ou première année, j'en sais rien. Moi j'ai passé déjà cinq ans de ma vie à étudier ici, je suis si près du but, je vais pas tout gâcher à cause d'un petit blond qui c'est cru tout permis … Si ? Et si mon père avait été déçu par mon choix de confrérie au point de me déshériter, j'osais à peine imaginer ce qu'il allait faire s'il apprenait que j'avais été mise à la porte de Harvard…. Je retirais mes mains de la table d'opération, et tournais le dos au jeune homme. Je pris une profonde inspiration avant de récupérer le brancard dans lequel était posé le dossier du patient. J'attrapais le tas de papier d'une main, et tirait le chariot en ferraille de l'autre pour l'approcher de la table où l'homme était allongé. « Je n'sais pas pourquoi je t'aide. Mais si on se fait prendre : on est d'accord que TU es le responsable. Pas moi. » Lâchais-je froidement. L'idée que je mettais toute ma carrière en jeu, en cet instant, et que j’enfreignais des centaines de règles rien qu'en l'aidant à déplacer ce cadavre, me stressait au plus haut point. Pourtant c'était plus fort que moi. Je pouvais partir, je pouvais tourner les talons maintenant et le laisser se débrouiller, mais non. Il fallait que je l'aide. Je m'approchais de la table pour voir comment il y avait installé le patient, s'il l'avait allonger sur un draps, déplacer le corps serait un jeu d'enfant. Mais évidemment le jeune homme ne faisait rien comme tout le monde. « Pourquoi t'as rien mis sur la table avant de le mettre dessus ?! » Râlais-je en remarquant que le cadavre reposait à même l’aluminium de la table d'opération. Je commençais à perdre mon calme. Lâchant un long soupire d'agacement j'attrapais des gants pour les enfiler. L'on allait devoir attraper ce vieillard pour le déplacer et nettoyer la table qui était tâché de sang... J'étais pas prête de rentrer chez moi !
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Sa satisfaction suite à la capitulation de la jeune femme seulement trahie par l'ombre d'un sourire suffisant, il répliqua en haussant légèrement les épaules, l'insolence imprégant le moindre de ses traits : «Pour passer plus de temps avec toi ..». Il la provoquait, jouant avec ses nerfs, jouant avec la vie comme le sale gosse qu'il était, bafouant les règles les plus élémentaires de la partie en cours. Reprenant son sérieux, il imita son exemple en enfilant des gants, puis bandant ses muscles, il saisit le haut du corps de la dépouille _faisant signe à Blondie de saisir les chevilles_ et le souleva, supportant la plupart du poids. Atlas le fit basculer, grâce à leurs efforts conjoints, sur un chariot métallique qu'ils avaient installé au préalable et qui reposait en parallèle à la table d'opération _dont ils nettoyèrent méticuleusement l'étendue, effaçant ainsi toute trace éventuelle de son méfait. D'un geste rapide, il récupéra son matériel, puis poussa la plateforme dont les roues glissèrent souplement sur le sol, la jeune femme épousant ses pas dans un doux son feutré, jusqu'aux cavités métalliques où étaient entreposés les restes de ce qui avait été autrefois vivant. Il déverrouilla un sas et tira la poignée, la surface plane se déroulant dans un cliquetis grinçant devant eux. Les deux étudiants y entreposèrent le macchabée, et alors que sa partenaire s'apprêtait à refermer le tiroir, Atlas saisit son poignet pour l'en empêcher. «Un peu de respect pour les morts Blondie», lui chuchota-il l'air faussement réprobateur en recouvrant le corps d'un drap blanc, et tout en repassant à l'orteil de l'homme une petite étiquette. «Et merci pour vos services Mr. Moore.». Il voulu ajouter quelque chose, la moue goguenarde, mais fut couper par un bruit de pas se répercutant de manière lugubre contre les couloirs du sous-sol. Quelqu'un venait ... Et la poignée pivota.

«Mlle. Harrington ..?»
Atlas se figea et empoigna d'une main ferme Blondie qui, telle une poupée de chiffon, ne fit pas mine de se débattre et l'entraîna dans un recoin sombre de la morgue, opposé à la porte qui à présent s’entrouvrait lentement, hésitante.
«Mlle. Harrington, vous êtes là ?»
Partiellement dissimulé, le corps de Blondie durement plaqué contre sa poitrine, il jeta un coup d’œil discret dans la salle où un vieil homme rabougri dont les lunettes glissaient sur son long nez aquilin _un professeur à en juger par son apparence_ semblait chercher sa Blondie. Dans une morgue. Aux alentours de minuit.
Fini de jouer. Son masque d'amabilité s'effondra, et il attrapa le menton de la blonde dans sa paume, pivotant son visage vers lui, ses yeux froids vrillés dans les siens, la mâchoire violemment crispée. Le corps de la jeune femme emprisonnait contre le sien, son cœur à elle frappant atrocement vite contre son torse, les battements hurlant à travers sa cage thoracique, il lui siffla d'un air féroce : «Qu'est ce que t'as foutu putain ?!».
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Une fois le cadavre déplacé sur le brancard, j'aidais le psychopathe à le pousser jusqu'au sas qui lui était réservé et dès que l'homme y fut entreposé je sentis les muscles de mon dos se détendre. Je pouvais enfin respirer, il ne restait plus qu'à nettoyer la table d'opération et tout allait rentrer dans l'ordre. Le blond remit l'étiquette autour de l’orteil du cadavre, le remerciant pour ses services... C'était décidément glauque. Je m’apprêtais à tourner les talons pour rejoindre la table et la nettoyer lorsque des bruits de pas retentirent dans les couloirs du sous-sol. J'écarquillais les yeux et sentais mes poumons se vider de leur air, alors que le grincement de la poignet raisonnait dans la pièce. Je cru mourir en entendant Monsieur Trueman m'appeler. Qu'est-ce qu'il fou là ? Je sentis la main froide de l'apprenti chirurgien se serrer autour de mon poignet et me traîner dans un recoin sombre de la morgue, alors que je suivais des yeux la porte qui s'entrouvrait déjà. La voix du vieux professeur résonna une nouvelle fois, il fallait que je fasse quelques choses que je lui réponde mais comment ne pas paraître suspecte alors que l'une des table opératoire était encore recouverte de sang ? Je laissais le jeune inconnu me serrer contre lui, retenant ma respiration, tout en tendant l'oreille pour savoir où se trouvait l'enseignant, s'il était entré où s'il se tenait encore sur le pas de la porte. Je sursautais légèrement lorsque je sentis la main du blond se poser sur mon menton, faisant pivoter lentement ma tête pour enfin planter ses yeux dans les miens. Il avait un regard terriblement froid. La mâchoire serrée, il me demanda ce que j'avais fais. Je le regardais innocemment, secouant doucement la tête. J'avais envie de lui expliquer que je n'étais pas comme lui et que je ne me baladais pas dans la morgue tard le soir par plaisir. Que le vieillard qui poussait en ce moment la porte, n'était autre que mon prof et qu'il était la raison de ma présence ici. Mais je ne pouvais pas, rien ne sortait de ma bouche et de toute façon lui expliquer tout ça prendrait bien trop de temps et serait bien trop bruyant. Il fallait que je fasse quelques choses avant qu'il ne soit trop tard, alors sans plus attendre je retirais mes gants, les glissant dans la poche du pantalon du jeune homme avant de me dégager de son étreinte. « Je vais arranger ça. » chuchotais-je. Je pris une profonde respiration avant de m'éloigner du jeune homme et de répondre distinctement, tout en me dirigeant d'un pas rapide vers la porte. « Je suis là. » Le vieillard qui était resté sur le pas de la porte, ouvrit cette dernière en grand, alors que j’arrivais enfin à sa hauteur, lui bloquant ainsi la vu. Je me sentais fébrile mais prenait sur moi, asseyent de paraître le plus décontractée possible. « J'étais entrain de compter les scalpels. » Dis-je en esquissant un sourire. L'enseignant hocha la tête, gobant mon mensonge et je priais intérieurement pour qu'il ne me propose pas son aide. « Je vous ai donné le mauvais trousseau de clef. » déclara t-il. Mon visage se décomposa malgré moi en attendant ça, je rattrapais rapidement le coup en pouffant de rire, sortant le trousseau en question de ma poche pour le rendre à l'enseignant. « Oui, je l'avais remarqué, j'ai demandé à une femme de ménage de m'ouvrir. » Expliquais-je, imaginant que les employés qui faisaient le ménage avait les clefs de toute les pièces du bâtiment. L'enseignant hocha une nouvelle fois la tête, glissant sa main das sa poche avant d'en sortir un autre trousseau composé de trois clefs. Il attrapa la clef rouge m'indiquant de refermer en partant, me remerciant avant de tourner les talons pour se diriger vers l'ascenseur. Il n'avait pas de question, il me faisait confiance et ne semblait rien suspecter, pourtant le voir partir ne parvenait pas à me soulager. Je refermais sans plus attendre la porte derrière moi, reposant mon dos contre cette dernière, reprenant mon souffle alors que je sentais mes jambes me laisser tomber. J'étais partagée entre l'envie de pleurer et celle de rire face au ridicule de la situation. « Faites qu'il ne se doute de rien » pensais-je avant de glisser les clefs dans ma poche, passant nerveusement une main dans mes cheveux.

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Blondie s'arracha à son étreinte, lui filant entre les doigts sans qu'il puisse la retenir, risquant de dévoiler sa propre présence par la même occasion. Arranger ça ? A moins d'ouvrir un autre tiroir métallique pour le nouvel arrivant, il ne voyait pas par quel miracle l'étudiante comptait manipuler la situation à leur avantage. Trois possibilités s'offraient à elle selon lui : trahison, pot de vin ou ... le tiroir.
Blondie annonça sa présence d'un ton assuré, et il fronça les sourcils, lui donnant envie de cogner sa petite caboche contre les casiers froids et lisses. C'était ça son putain d'arrangement ?!
S'apprêtant à sortir de l'ombre _on est toujours mieux servi par soi même de toute façon_ le regard froid et les mains déterminées à accomplir ce qu'il faudrait accomplir, Atlas s'arrêta net lorsqu'il entendit que les deux compères échangeaient de manière calme et polie. Il comprenait mieux la présence de la jeune femme en cet endroit maintenant.
Pas de jolie étiquette pour le vieux professeur finalement ... S'en était presque dommage.
Dès que la porte se fut renfermée sur celui-ci, il alla s'adosser contre le mur près de Blondie qui semblait au bord de la nausée, les bras croisés sur la poitrine, les yeux baissés vers elle, pitoyablement échouée au sol.
«Bien joué chérie». Le ton vide employé dénotant avec les doux mots prononcés.
Il leur fallait encore patienter quelques minutes afin que les lieux soient bien vides cette fois-ci. La moue pincée, Atlas engagea alors la conversation d'un ton qui se voulait interessé et étrangement badin afin de s'occuper, comme si ils ne se trouvaient pas à cet instant précis dans une morgue : «En quelle année de médecine es-tu ?».
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Je me laissais tomber au pied de la porte, encore sous le choque de ce qui venait de se passer. Mon cœur qui s'était emballé un peu plus tôt, ne parvenait visiblement pas à se calmer. J'étais passée à deux doigts de me faire virer, de réduire à néant cinq longues années de travail et je n'en revenais toujours pas de m'en être sortie aussi facilement. Le blondinet sortit de sa cachette pour me rejoindre, me félicitant tout en me donnant un surnom affectif qui aurait pu me faire esquisser un sourire en temps normal, mais qui là ne me faisait ni chaud ni froid. J'étendais mes jambes par terre, venant poser mes mains sur mes cuisses, fixant un point invisible en face de moi alors que l'apprenti chirurgien me posait une question qui me fit sortir de mes pensés. Je redressais la tête pour croiser ses yeux, lui lançant un regard interrogateur. Il voulait sérieusement faire connaissance ? Ici et maintenant ? Alors qu'on venait tout les deux d'échappés à une expulsion instantanée du campus et que l'on devait encore effacer les traces du massacre qui avait eu lieu sur la table d'opération qui se trouvait en face de nous ? « Tu crois vraiment que c'est le moment de ... » Je m'arrêtais net pour lâcher un soupire, laissant tomber l'idée de lui faire la morale à ce sujet. Je pense qu'il avait déjà compris que ce qu'il avait fait était immoral et illégal. Je n'avais pas besoin d'en rajouter, surtout que l'ayant aidé je n'étais plus vraiment bien placée pour jouer les moralisatrices.  Épuisée par tant d'émotion, je passais une main dans mes cheveux tout en rebaissant la tête. Je reposais mes mains sur mes cuisses avant de venir jouer nerveusement avec la bague que j'avais autour de mon index gauche. « Je suis en sixième années. » avouais-je enfin. « Et toi ? » Demandais-je avant d'ajouter d'un air qui frôlait le sarcasme : « Première année j'imagine ? » Vu ce qu'il avait fait au vieillard il était soit en première année, soit un très mauvais deuxième année. Ou pire encore : il n'était pas étudiant en médecine et avait trop regarder Grey's Anatomy et Urgences.

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