Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityChloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €


Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan

2 participants
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mon nom est
Chloe June Goodwin

C'est le 15 juin 1993 à Winchester, que les membres de la famille Goodwin m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Chloe June.  Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisé. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Danse (M) et design de mode (m) depuis cinq ans ans et travaille en parallèle de mes études en tant que Danseuse dans cabaret. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Cabot.


Tell me some more about you

Quincy.
Même si Chloe aime jouer les gros gros durs, la fille qui se moquent de tout, elle ne peut s'empêcher de toujours venir en aide aux gens, à ceux qui sont dans le besoin ou simplement de donner conseil à quelqu'un qui en a besoin. Elle a toujours eux l'habitude de faire du bénévolat depuis qu'elle à 10 ans, d'abord avec sa grand-mère puis avec des amis. Dès qu'elle ne veut plus quelque chose (jouet, vêtements...) elle le donne à des associations. Elle aime se rendre dans les hôpitaux quand elle à le temps et passer une petit moment avec les enfants aux alors rendre visite aux personnes agées qui sont seules.

Cabot.
Chloé est quelqu’un de très attachée au physique, à la beauté et à la mode. Elle est très exigeante avec ses tenues et toujours à la pointe de la mode. Faut dire qu’avec une tante mannequin, elle a appris dès mon plus jeune âge à être très présentable, à être  la plus belle partout où elle allait. Le matin il peut lui arriver de passer des heures et des heures à se maquiller et tant que ce n’est pas parfait, elle refuserait de sortir et tant pis si elle arrive en retard à un rendez-vous.

APRÈS LA BOMBE.
Ces choses-là on les voit souvent dans les films, parfois aux informations mais on imagine jamais que ça pourrais nous arriver à nous et c’est seulement quand on le vit qu’on se rend réellement compte de ce que ça fait. Cette journée est une journée horrible peut-être même la pire de toute ma vie et vu ce que j’ai vécu ça ne veut pas rien dire. J’aurais préféré ne jamais me souvenir de ce qu’il c’était passé mais mon cerveau en avait décidé autrement. Ce jour-là, j’’avais décidé de sécher mes deux seuls cours de la journée pour pouvoir voir une amie. On s’était donné rendez-vous au parking pour une journée shopping entre fille mais alors qu’on s’apprêtait à s’en aller la bombe à exploser nous projetant elle et moi dans les airs. Je voyais des gens qui s’agitaient, d’autres à terre qui ne bougeaient plus, j’entendais les hurlements. C’était pire que tout ce que je pouvais imaginer, c’était la panique totale, j’avais peur, j’avais mal, je pleurais, je hurlais, je voulais croire que tout ceci n’était qu’on rêve et que dans quelques secondes j’allais me réveiller, je voulais partir en courant mais je n’y arrivais pas, je ne pouvais pas bouger, je ne sentais plus mes jambes. Tout ce qui était en dessous de mon bassin je ne le sentais plus. Mon amie était à côté de moi. Je la suppliais d’ouvrir les yeux, de se réveiller, de bouger mais contrairement à moi, elle n’avait pas eu la chance de s’en sortir : elle était morte. J’ignore ce qui s’est passé ensuite parce que j’ai perdu connaissance. Durant quatre mois, j’ai été dans le coma. Et lorsque je me suis réveillée j’avais une amnésie : j’étais incapable de me rappeler ce qu’il c’était passé ce jour-là et c’était à peine si je me souvenais de mon identité. De plus, on m’apprit que j’avais reçu un éclat de la bombe dans la colonne vertébrale et que j’étais paralysée des jambes. Après des mois et des mois de rééducation, de séances chez le kiné et chez le psy j’ai finit pas réussir à remarcher mais également à retrouver la mémoire. Plusieurs fois par mois, il m’arrive encore de faire des cauchemars, de ressentir la main sans vie de mon amie dans la mienne. Depuis, chaque jour je le vis comme le dernier.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Avant le mois de janvier j’avais déjà peur de venir en cours ou de sortir de chez moi à cause des agressions mais après ce fameux jour de janvier, je n’avais plus du tout envie de venir à la fac. Contrairement à d’habitude, ce jour-là, j’avais décidé de passer l’heure où je n’avais pas cours à la librairie. Etant donné que j’avais un trou de deux heures dans mon emploi du temps, j’aurais pu choisir de rentrée chez moi comme j’avais si souvent l’habitude de le faire mais je savais que je ne travaillerais pas et j’avais besoin que ma moyenne augmente. Ça faisait plus d’une heure que je révisais. J’étais tellement concentrée que je ne remarquais pas les personnes autour de moi, ni ce qu’il se passait d’ailleurs. C’est le premier coup de feu qui m’a ramener brutalement à la vie. J’ai réellement cru que ce jour allait être le dernier de ma vie, je pensais vraiment que j’allais mourir. Je me retrouvais enfermer dans une bibliothèque avec un tireur fou et je ne pouvais rien faire d’autre que me cacher entre les rangées de livres. Si je disais que j’étais terrorisée, ça serait un euphémisme. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que je pouvais ressentir à ce moment-là. Suite à cet évènement, j’ai pensé à changer de fac mais finalement, j’ai choisis de rester ici.
PS : t'as plus d'infos à cet endroit !

Mon pseudo internet est
ever blue

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle ever blue et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à forum de pub.  Je trouvais le forum très beau et alléchant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Lindsey Morgan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Nelliel. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  :sex1: .

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
adhérer un flood d'intégration (?)
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
It's all about...
once upon a time !

Le 15 juin 1993 à 10h35 j’ai poussé mon premier cri pour le plus grand plaisir de mes parents… ou pas. Mon père venait tout juste de rentrer de mission mais parce que j’allais naître bien sûr que non. Il était rentré parce que sa mission était terminée et par le plus grand des hasards, j’étais née à ce moment-là. En fait, j’étais une bénédiction pour toute ma famille excepté pour mes parents pour qui j’étais plutôt un obstacle à leur carrière et surtout à leurs ambitions. Depuis le début, ma mère avait décidé de ne pas s’occuper de moi alors ça n’allait pas changer en me voyant. Deux semaines après ma naissance mon père est retourné au combat et deux semaines après ce fut le tour de ma mère et moi je fus confiée comme il était convenue à ma tante à Miami.

Année 1996 - Miami (Hôpital)
« Chloe est vraiment maigre et fatiguée en permanence. Elle ne mange pratiquement rien et le peu qu’elle mange elle le vomit.» Ma tante avait répété ces mots à de nombreuses reprises, mots auxquels ma mère répondait « C’est du cinéma, elle refuse simplement de manger la nourriture qu’on lui donne c’est tout. Elle fait exactement comme tous les enfants de deux ans. » Mais cette fois, ma tante n’avait pas écoutée ma mère et elle m’avait emmené chez le médecin. Après tout ça faisait maintenant presque trois ans qu’elle s’occupait de moi et elle me connaissait beaucoup mieux que ma mère. Quand quelque chose n’allait pas, ma tante s’en rendait compte sans que je n’ai besoin de lui en parler tandis que ma mère, elle ne voyait absolument rien ou plutôt, elle préférait ne rien voir. Après que m’a tante m’ai amenée chez le médecin, tout c'était très vite accélérer. Je ne comprenais absolument rien à ce qu’il m’arrivait. Le médecin ignorait totalement ce que je pouvais avoir. Pendant des mois et des mois j’eu le droit à je ne sais combien d’examens et plusieurs mois d’hôpital sans qu'aucun médecin ne décèle quelque chose. Et ce fut que cinq mois plus tard que le verdict tomba : leucémies myélomonocytaires juvéniles. Apparemment j’avais un problème de sang depuis ma naissance mais aucun médecin ne l’avait décelé. Suite à cette découverte ma mère et mon père son directement rentré et ont habité chez ma tante. Ils ne voulaient pas me ramener à Winchester parce que la plupart des médecins de Miami me connaissaient déjà et ils ne voulaient pas prendre le risque de m’envoyer voir un médecin qui ne connaissait rien de mon dossier médical. Cependant, mes parents ne me montraient aucune marque d’affection à mon égard mais malgré tout, ils ne souhaitaient pas ma mort, c'était déjà ça. Je suis restée dans un premier temps quatre mois à l’hôpital, j’y ai d’ailleurs fêté mes trois ans. Là-bas, je subissais encore une fois, examens sur examens, prise de sang sur prise de sang.  Les médecins et mes parents ne me donnaient pas longtemps à vivre, ma maladie était à un stade trop avancé et il me fallait une greffe pour que je m’en sorte seulement pour le moment il n’y avait pas de personne compatible excepté Amber ma demi-sœur mais je n’ai jamais compris pourquoi ils n’avaient jamais voulu. Elle avait dix ans et elle souhaitait me donner sa moelle pour pas que je meurs et même s’il avait fallu, elle n’aurait donné son corps entier.  On avait sept ans d’écart et on était que des demi-sœurs et pourtant on s’entendait aussi bien que des sœurs du même âge. Au bout de quatre mois, je suis retournée vivre chez ma tante. Il avait été convenue que je finissent mes jour dans une maison et non dans un hôpital. En attendant, mes parents continuaient leurs allers-retours entre leur lieu de travail et moi. Tout ce bazar a duré en tout un peu plus d’un an et tout avait pris fin la veille de mes quatre ans lorsque les médecins me trouvèrent une personne compatible. Finis les séjours répétés à l’hôpital, fini les prises de sang à répétition et la chimio et fini les journées à se demander si ça allait être la dernière pour moi. J’allais enfin pouvoir vivre comme tous les enfants de mon âge.

24 décembre 1997 - Winchester/Honolulu
Le 24 décembre 1997, ce jour, je l’attendait avec impatience. C’était le premier Noël que j’allais passer avec mes parents, avec ma famille : ma mère, mon père et ma demi-sœur. Il nous l’avait promis à Amber et à moi. Ils avaient enfin réussi à obtenir quelques jours de vacances pour qu’on puisse tous faire la fêtes ensemble. Ils nous avaient fait cette promesse lorsque je m’étais réveillée après mon anesthésie pour la greffe mais rien ne c’était passé comme prévue. Le 24 décembre au petit matin, ma mère était rentrée dans la salle de jeu où je me trouvais avec Amber. Elle s’était simplement assise dans un petit fauteuil près de nous et elle nous avait regardées jouer comme si c’était la dernière fois qu’elle nous voyait. Nous on ne se rendait compte de rien enfin Amber peut-être que si mais moi non, j’étais bien trop obnubilée par la construction de mon château de princesse.  Puis soudainement elle nous avait arrêtées avec sa voix autoritaire mais tout de même douce. Alors toutes les deux ont c’était arrêtée en même temps tel des soldats au garde à vous. Même si on n’avait pas été élevées par nos parents, on avait un peu cette habitude de se comporter comme des militaires et d’obéir au doigt et à l’œil. « Je suis désolées les filles mais dans six heuresvotre père et moi devons partir pour le Congo-Brazzaville. » Je me suis mise à pleurer parce que je savais ce que ça voulait dire : pas de noël ensemble comme nos parents nous l’avait promis. « Je suis vraiment désolée les filles. Vos grands-parents viendront vous chercher pour 14 heures. » Ma sœur m’avait prise par la main et m’avait emmenée dans notre chambre où elle m’avait aidée à faire ma valise. Des valises, on en faisait régulièrement si bien que j’avais appris à ne rien oublier et à n’emportait que l’essentiel. De toute façon on restait tellement longtemps chez les personnes qu’au final on finissait par nous acheter des jouets, des vêtements comme si on était leur propres enfants. On allait principalement dans la famille de ma mère. Depuis que j’étais sortie de l’hôpital j’avais déjà passé deux mois dans trois endroits différents. Mais cette fois, ça allait être différent. On allait habiter chez nos grands-parents maternels à Honolulu et on allait y rester pendant un long moment. Nos parents avaient promis de nous rentre visite mais je savais pertinemment qu’ils ne viendraient pratiquement pas, trop pris pas leur travail. J’avais seulement quatre ans, mais j’avais déjà bien compris tout ça et je savais également que la seule personne qui serait toujours près de moi serait et restera Amber. Ce 24 décembre 1997 autrement dit ce réveillon de Noël passé sans mes parents ainsi que le 25 décembre et toutes les autres fêtes importantes de l'années suivantes furent les premiers d’une longue série que je passerais sans mes parents.

Année 1999 - Honolulu
A trois ans on est censé faire son entrée à l’école maternelle, moi j’avais fait mon entrée à l’hôpital et à six ans on entre à l’école primaire mais encore une fois, ça n’avait pas été mon cas.  J'avais longtemps attendu mon entrée en CP. J'avais regardé de nombreux reportages et je mettais déjà faite ma propre idée sur l'école, sur comment me faire des amis. Mais le 3 septembre 1999 à ma plus grande surprise, j'avais fait ma rentrée dans ma maison. Tout comme ma sœur, mes parents avaient décidé que je suivrais des cours pas correspondances. Je n’avais pas mon mot à dire. J’avais six ans mais j’étais beaucoup plus mature que tous les autres enfants de mon âge. Grandir loin de ses parents ça aide à l’indépendance et cela même si j’avais mes grands-parents pour me chouchouter. Je n’avais pas d’amis en dehors de Beverly : la voisine. Je ne connaissais aucun enfant du quartier. En même temps, je n’allais pas à l’école alors forcément tout le monde pensait que j’avais des problèmes… Dans uns premiers temps, mes parents m’avait expliqué qu’à cause de la greffe, il était préférable que je reste à la maison c’était pourquoi jusqu’à mes six ans, je n’avais jamais été à l’école, ni pris de cours par correspondance. C’était ma famille qui m’avait appris à lire, écrire et compter. Puis lorsque j’ai eu six ans j’ai découvert qu’en fait, c’était à cause du statut de mon père. Il m’aurait fallu une école pour enfant de militaire mais mes parents s’y étaient pris trop tard et il n’y avait plus de place ni pour moi ni pour Amber alors il nous restait plus que l’école à domicile. Voilà ce qu’il arrivait quand on changeait trop souvent d’endroit. Les cours à domicile étaient une vraie torture pour moi. Je commençais à huit heures le matin et je terminais l’après-midi à dix-sept heures. Mes grands-parents essayaient de diminuer mes cours mais mes parents exigeaient que je me tienne à ces horaires. Ils voulaient faire de moi un vrai petit génie. Je faisais de mon mieux mais je n’étais pas à la hauteur de ma sœur lorsqu’elle avait mon âge et pourtant j’essayais. Je faisais du mieux que je pouvais mais ce n’était pas suffisant. Mes résultats étaient médiocres voire même insuffisant pour une enfant de mon âge. Mais bon l’important était que je sache lire, écrire et compter. Le reste je m’en fichais un peu. Et le fait de n’avoir aucun ami n’arrangeait pas les choses. Moi qui étais une petite fille très sociable, je n’avais personne de mon âge avec qui jouer, même Beverly était plus âgée que moi. Mes grands-parents m’emmener souvent au parc pour que je puisse me faire des amis seulement les enfants se connaissaient déjà tous alors je rester avec Amber parce que c’était mon seul repère, la seule famille proche qui me restait et qui ne me rejetait pas.

20 mai 2005 - Honolulu
C’était le 20 mai 2005 et il était 16H28 lorsque le téléphone de mes grands-parents s’était mis à sonner. Ce jour, je ne pourrais jamais l’oublier. C’était un samedi ensoleillé, le plus beau samedi de tout le mois de mai et pourtant, pour ma famille et moi, il représentait le pire samedi de tous les temps. J’étais tranquillement en train de jouer avec Beverly ma voisine dans le jardin de mes grands-parents lorsque ma grand-mère est sortie. Elle ne m’a pas regardée, elle ne m’a pas fait ce petit sourire qu’elle avait l’habitude de me faire  chaque fois qu’elle me voyait. Non, cette fois, elle s’était contentée de s’approcher de moi et de renvoyer Beverly chez elle parce qu’elle voulait me parler et c’était à ce moment-là, que j’ai vu ses yeux rouges, ses yeux brillants et pleins de larmes. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour comprendre que quelque chose était arrivée et qu’à partir de l’instant où ma grand-mère parlerait, ma vie ne serait plus jamais pareille. Alors pendant quelques secondes, je suis restée silencieuse pour profiter des derrière instants de joie. Puis finalement, je me suis décidée à poser la question. « C’est papa ou maman ? » incapable de parler, ma grand-mère s’était contentée de secouer la tête. « Est… Est-ce que c’est… Amber ? » Dans certain moment, les expressions du visage suffisent amplement à comprendre une situation, les mots ne sont pas toujours nécessaires. Cette fois-ci, c’était le cas. Même si ma grand-mère ne m’avait pas clairement dit oui, je savais qu’il était arrivé quelque chose à Amber. La personne la plus importante de ma vie, celle qui comptait le plus, bien plus que mes parents même si elle n’était que ma demi-sœur. Elle avait toujours été là pour moi, à s’occuper de moi, à me réconforter, me rassurer, me conseiller… « Ce n’est pas vrai, pas Amber. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai… »  J’ignorais combien de fois j’avais répété ces quelques mots mais je me disais que peut-être ça paraîtrait moins réel.  Elle ma prise dans ses bras et elle m’a balancé d’avant en arrière comme on le faisait avec les jeunes enfants. « Je suis désolée ma chérie mais… ta sœur est morte. » Je ne cessais de me demander pourquoi elle. Elle m’avait promis, elle m’avait promis qu’on se reverrait, qu’elle reviendrait et qu’elle ferait attention. Elle était partie seulement un an, seulement 365 jours et je l’avais eu au téléphone seulement deux fois. Même en l’entendant, ça ne semblait pas réelle et pourtant, ce jour-là, il y avait quelque chose en moi qui c’était brisé. Ce n’était pas moi qui étais morte et pourtant il y avait une partie à l’intérieur de moi qui était morte. La Chloe que j’avais toujours été était morte avec ma sœur et à présent, j’allais commencer ma descente aux enfers.

12 mars 2008 - Honolulu
Sexe, drogue, alcool. Voilà à quoi se résumait ma vie à présent. Je menais la vie dure à mes grands-parents à tel point que presque chaque jour, ils me menaçaient de me ramener à Winchester. J’avais perdu ma virginité à l’âge de treize ans avec un mec qui avait presque le double de mon âge et que j’avais rencontré sur internet. Je rentrais à n’importe quelle heure et il m’arrivait même parfois de ne pas rentrer pendant plusieurs jours. La première fois que c’était arrivé, mes grands-parents avaient alerté la police et une alerte enlèvement avait même été déclenchée. J’étais la définition même du mot sauvage. Pour m’arrêter, mes parents avaient arrêté de me donner de l’argent mais je me débrouillais sans. Je savais me servir de mes atouts pour obtenir ce que je voulais, comme par exemple des boissons gratuites ou bien de la drogue auprès d’un dealer en échange de bons services autrement dit, à seulement quatorze ans, il m’arrivait parfois de revendre de la drogue. Etant donné que je faisais des cours à domicile, il était difficile pour moi de savoir quand se déroulaient les fêtes d’étudiants ou de lycéens mais cette fois grâce à Beverly j’avais été mise au courant et même si j’étais punie je comptais bien y aller et une nouvelle fois, j’avais fait le mur. L’un des problèmes des cours à domicile c’est qu’on ne pas faire connaissance avec les jeunes de son âge si bien, que je ne connaissais personne et personne ne me connaissait et quand on est une fille comme moi, la solitude, ça ne le fait pas, c’est pourquoi je sortais très souvent et la drogue avait été le premier moyen que j’avais trouvé pour me faire quelques connaissances. Et ce soir-là c’était également ce moyen là que j’avais décidé d’utiliser pour passer pour une jeune comme les autres. Sauf que contrairement à d’habitude, je n’avais pas surveillé les doses que j’avais prises et je finis par faire une overdose. Je me réveillais trois jours après à Straub Clinic & Hospital. Ma mère était près de moi sur une chaise en train de lire tranquillement un magazine comme si tout était normal, comme si se retrouver à côté de sa fille après une overdose était une chose ordinaire. Mes premières paroles en me réveillant furent : « Pourquoi c’est Amber qui est morte et pas toi ? » Oui c’était horrible mais il fallait dire que ma mère n’était pas réellement ma mère, enfin elle ne se comportait pas comme une mère. Ça faisait huit ans que je vivais vingt-quatre heures sur vingt-quatre sept jour sur sept avec mes grands-parents et trois ans que ma grande-sœur était morte et je ne m’en étais toujours pas remise. « Tu vas aller dans un centre de désintoxication à Winchester et moi je vais prendre ma retraire pour pouvoir m’occuper de toi. » Telle une folle je mettais mise à rire. Je n’avais pas l’intention de la laisser revenir aussi facilement dans ma vie. J’étais devenue une fille peste et diabolique par sa faute et maintenant, elle allait en payer les conséquences. « Je ne suis pas majeure donc je ne peux pas dire non au centre de désintoxication en revanche, je peux te mener la vie dure à tel point que tu regrettas de vouloir t’occuper de moi. » Et une semaine après, j’étais de retour dans ma ville natale où se trouvait le fameux centre de désintoxication.

5 septembre 2011 - New Heaven
Cette année-là c’était l’année des nouveautés. J’allais faire mon entrée à l’université, à l’école des grands mais surtout je n’allais plus faire de cours par correspondance. J’avais exigé de faire mon entrer dans une véritable université et non plus de faire venir des professeurs à la maison. Ce temps-là était révolu. Etrangement, je m’étais mise à travailler comme une folle à la sortie de mon petit séjour de déxintox. Pas parce que j’aimais ça, non loin de là. Je l’avais fait pour que ma sœur soit fière de moi. Elle m’avait toujours dis qu’elle voulait aller à Yale et j’avais dit que je voulais faire de même et cela même si mes résultats au départ n’étaient pas satisfaisants mais finalement elle s’était engagée dans l’armée. J’allais réaliser la promesse qu’on c’était fait il y avait plusieurs années et c’était pourquoi j’avais décidé de me mettre réellement au travail et tant pis si ma vie socials devait en prendre un coup, pour ma sœur je le lui devais. Alors j’avais tout fait pour obtenir mon diplôme de fin d’étude avec une mention et pour finir dans les premières de ma promotion et j’avais réussi. Certes je n’étais pas la première mais j’étais dans le top dix. Au final, tous mes efforts avaient été récompensés puisque j’avais reçu une lettre me disant que j’étais accepté à Yale. Si on m’avait dit que moi Chloe la petite fille qui avait du mal à l’école ou bien l’adolescente droguée avait une chance d’intégrer l’une des plus grandes universités d’Amérique je n’y aurais pas cru et d’ailleurs personnes n’y aurait cru. Cette acceptation était également l’occasion pour moi de m’éloigner de ma famille et plus particulièrement de ma mère qui maintenant était devenu plus qu’envahissante et me traitait comme un bébé allant jusqu’à surveiller tous mes faits et gestes. L’université était synonyme de liberté et d’indépendance. Les premières semaines j’étais plutôt sérieuse mais très vite j’ai dérapée. Je devais sûrement y être les filles la plus populaires. Tout monde faisait ce que je leur disait et j’en profitais. Mes devoirs je ne les faisais pas, je payais les plus intelligents pour les faire à ma place. Je me mettais au travail seulement quand j’avais des examens. Je me suis très vite rendue compte que ce rêve d’aller à Yale c’était surtout celui de ma sœur pas le mien et sans elle, tout ceci n’avait aucun sens. Alors je me suis laissé aller à la dérive, faisant seulement le strict minimum pour ne pas me faire renvoyer et faire une autre année là-bas si je ne trouvais nul par où aller. Mais rapidement, je n’ai plus supporté l’ambiance de cette fac et arrivée en juin 2012 je me suis alors mise à rechercher une nouvelle université. J’avais seulement fait un an à Yale mais ça m’avait suffi.

10 juin 2011 - Winchester
Les vacances scolaires allaient bientôt commencer et j’avais de superbes projets en perspectives. Enfin pour le moment, ce n’était que des projets, il fallait d’abord que j’obtienne la permission de mes parents puisque c’était eu qui devaient financer mon projet. Ce jour-là et uniquement ce jour-là, j’avais décidé de me comporter comme l’ancienne Chloé, celle qui ne répondait pas en permanence, qui menait une existence paisible mais légèrement trop plate. Tout ce qu’on me demandait, je le faisais sans râler même si au fond de moi ça me pesait énormément mais je savais me jouer des gens et surtout de mes parents pour obtenir ce que je voulais. Mais comme ça ne me ressemblait pas de me comporter ainsi, très vite, mes parents ont compris que je voulais quelque chose. Ce soir-là, j’avais donc fait des efforts incroyables pour préparer le repas, pour faire plaisir à mes parents et les rendre de meilleure humeur. En temps normal, je n’aurais pas fait tout ceci mais je savais qu’il allait y avoir quelque chose qui risquait de coinçer dans ma demande. Je connaissais mes parents et leurs idées toutes faites. Et ce que j’allais leur dire et par la même occasion leur révéler ce soir allait totalement à l’encontre de leurs principes.  On était tous autour de la table. Mes parents étaient assis l’un à côté de l’autre et moi je me trouvais en face d’eux. Je savais qu’après cette conversation plus rien ne serait comme avant. Il ne pouvait pas en être autrement et pourtant, j’avais longtemps, très longtemps essayé de le leur cacher mais maintenant, il devait savoir qui j’étais réellement.  « J’aimerais avoir de l’argent pour pouvoir partir en vacances avec la personne que j’ai rencontré cette année. » C’était une habitude que je leur demande de l’argent. J’avais beau avoir un travail et être majeure, je ne pouvais m’empêcher de toujours leur demander de l’argent. J’avais toujours fonctionné ainsi et jusqu’à maintenant, ils ne m’avaient encore jamais dit non, même quand je demandais des sommes énorme, c’était pour eux une façon de combler leur absence surement. « Tu veux combien ? » Avait demandé  mon père. Sa réaction ne me surpris absolument pas, il ne c’était jamais réellement initié dans ma vie ni même à s’y intéresser un minimum comme le faisait tous les pères. « C’est qui ce nouveau copain ? D’ailleurs pourquoi tu ne ramènes plus tes petits-copains à la maison ? Tu as honte de nous ? » Doucement j’ai secoué la tête. Je regrettais déjà d’avoir commencé la conversation mais maintenant, je ne pouvais plus faire marche arrière. « Parce que déjà le petit copain est une petite copine en fait. » Tellement furieuse, ma mère avait fait tomber sa chaise en se levant. « Pardon ?! Mais t’es toujours sorti avec des garçons comment tu peux maintenant sortir avec des filles ? Je me suis mise à rire. « Je suis toujours sortie avec des garçons ET DES FILLES. A ce moment là, j'ai vu dans le regard de mes parents une lueur de dégout. Ils ne pouvaient pas d'imaginer que moi, la fille de miliaires soit bisexuelle. « Nous ne t’avons pas élevée comme ça. C'est ta grand-mère qui t'as mis des idées pareils dans la tête? » A mon tour je me suis levée. J’avais beau respecter l’opinion de chacun mais là c’était de trop.« Vous ne vous êtes jamais occupé de mon éducation. Ce n’est pas parce que vous me donnez de l’argent que vous participer à mon éducation, loin de là et heureusement. Sur ce, je me suis diriger vers la porte d'entrée. «Si ta soeur voyait ça, elle aurait honte de toi. » « C’est de votre faute si Amber est morte, c’est vous qui lui avez mis l’idée de l’armée en tête, c’est vous qui l’avez tuée ! » C’était à partir de ce moment-là que j’ai décidé de rompre tout contact avec mes parents et finalement, j’avais passé tout mon été à Honolulu chez mes grands-parents avec ma petite-copine de l’époque.
Année 2012 - Massachusetts
Septembre 2012, adieu le Connecticut et bonjour le Massachusetts. C’était pour moi ma deuxième rentrée universitaire mais cette fois, ce n’était plus mes parents qui subvenaient à mes besoins mais mes grands-parents maternels.  J’allais donc rentrée en deuxième année de design de mode et j’avais rajouté la danse cette année. Finis Yale et ses personnes qui travaillaient comme des forcené et qui ne savaient pas s’amuser correctement. Harvard même si c’était une université prestigieuse, j’étais persuadée qu’elle me conviendrait mieux que Yale . Y’avait longtemps que j’avais espéré y venir mais je n’avais jamais osé préférant réaliser ma promesse qui au final n’avait été qu’un échec de plus à la liste des échecs qui composait ma vie. Mais Harvard était un nouveau départ pour moi. Même si je restais en Amérique, j’étais loin de tous les endroits, ou j’avais pu aller autrefois. Personne ne me connaissait, personne ne connaissait ma vie ni mon passé ni ma famille, c’était donc l’idéal. Je n’allais pas refaire les mêmes erreurs qu’à Yale. Je n’allais pas me comporter comme une lycéenne en essayant d’être la fille la plus populaire du campus où en couchant avec le plus de personnes possible. J’avais bien l’intention d’être sérieuse, de faire mes devoirs par moi-même. Et je réussis à tenir pendant la première année. J’étais la fille bien élevée qui sortait d’une prestigieuse université, une fille solidaire et volontaire. Mes profs avaient du mal à comprendre comment une élève aussi sérieuse et travailleuse que moi avait pu quitter une université comme Yale. Mais la deuxième année ça n’avait pas du tout été pareil. Après un été passé avec ma bande d’ami à seulement faire la fête tous les soirs non-stop - aussi bien dans le Massachusetts  que dans d’autres Etats - j’y avais très vite pris goût et lorsque septembre était arrivé je n’avais pas réussi à ranger dans un coin la fêtarde que j’étais. De ce fait, j’étais plus souvent dehors que dedans et avec mes grands-parents qui n’arrêtaient d’approvisionner mon compte en banque ça n’aidait pas à me faire arrêter. A ce moment-là toutes les personnes ont bien compris pourquoi j’avais quitté Yale et surtout que j’étais capable de changer de personnalité aussi souvent que je le voulais. Tout comme mes derniers mois à Yale, je ne faisais que le strict minimum et pourtant j’étais passionnée par ce que je faisais mais bizarrement, je n’arrivais pas à me mettre dans le bain. Je n’arrivais pas à être comme tous ces étudiants qui se concentraient seulement sur leurs études. Est-ce parce que j’avais été privé de vie sociale dans mon enfance et par conséquent je rattrapais le temps perdu ou est-ce simplement parce que c’était dans ma nature ? Même quand j’essayais d’être sérieuse je ne tenais pas plus de quelques heures.  


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
HAN T'ES TROP BELLE TOI Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 208576344 :sifle:

Bienvenue Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il y a du potentiel dis-donc, viens dans ma chambre :sifle:
Bienvenue parmi-nous Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 3997999705
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ethanaël J.A-Livanov a écrit:Il y a du potentiel dis-donc, viens dans ma chambre :sifle:
Terrible comme technique de drague. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 927261665

Bienvenuuuuue. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 2511619667
Très bon choix, Lindsey est parfaite. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 4205929361 Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 73120010
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Palmyr E. Rutherford a écrit:
Ethanaël J.A-Livanov a écrit:Il y a du potentiel dis-donc, viens dans ma chambre :sifle:
Terrible comme technique de drague. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 927261665

Bienvenuuuuue. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 2511619667
Très bon choix, Lindsey est parfaite. Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 4205929361 Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 73120010

Va me tromper avec Camilo toi Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 927261665 :sifle:
Bon j'arrête de gâcher ta fiche Chlochlo promis Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 3997999705
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 2511619667
Par contre est ce que tu pourrais mettre le titre de ta présentation sous cette forme PSEUDO ► Avatar merci Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 3850463188
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
bienvenuuuuuuue Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 2109348208
excellent choix Lindsey est geniale (a)
(Invité)
Ottis Heimann

Âge : 25
Lieu de naissance : florence (italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston
Situation sentimentale : en couple avec kat
Études / Métier : étudiant en technologie et innovation (6ème année)
Date d'inscription : 10/08/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : overlander (elle)
Icon : Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 20fa7210
Faceclaim : Arón Piper
Crédits : lumos solem
Multicomptes : tatum ferguson & wilhem oswald
Description (1) :

If everything was perfect
you would never learn and you would never grow

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ottis , il a le syndrome de peter pan. il veut pas grandir, il est bien dans son confort enfantin, gamin dans l'âme, tête à claques à l'humour de con. c'est simple, soit on le supporte, soit on le supporte pas. et même si t'arrives à le supporter, y'a forcément des moments ou tu veux l'étrangler. mais c'est un bon vivant, l'italien, une pile électrique, électron libre que tu peux pas attraper à mains nues. ambitieux, il a confiance en lui et s'il pense aller loin dans la vie, il va tout donner pour y arriver. n'a jamais connu l'amour, s'est toujours contenté de lui-même et c'est peut-être mieux comme ça. fêtard, un peu trop accro à la coco, mais c'est qu'un détail. sociable, toujours opé pour faire de nouvelles rencontres et il a tendance à mettre les gens à l'aise dès les premiers instants... ou pas.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
populaire ⬖ amical ⬖ blagueur ⬖ studieux ⬖ fêtard ⬖ loyal ⬖ capricieux ⬖ zen ⬖ sensible



Description (2) :

Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan SL6w7W2Q_o

Description (3) : Katalia Borgia : petite amie (29.06.20) ⬖ Magdalena Heimann : soeur ⬖ Rosa Gimenez : cousine ⬖ Lexie Coleman : amie ⬖ Harlem Wayne : ami
RPS en cours : katalia - harlem - james - saphyr - quentin - zephyr
Warnings : maladie/cancer, sexe

RPS : 197
Messages : 53979
Préférences de jeu
veritas
Ottis Heimann
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t114720-ottis-heimann-aron-piperRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155331-ottis-gustin-easton-loyd-quito-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155389-ottis-gustin-easton-loyd-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t155368-meetsachussets-hottis#6932223
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 3850463188 :nyan:
(Ottis Heimann)


✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan UqVihWUg_o
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bienvenue parmi nous Chloe J. Goodwin ► Lindsey Morgan 2109348208
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)