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Une rencontre pas très chaleureuse.
Théa & Léonora
Ce monde n'était pas le même depuis la disparition de Romy. J'errais souvent dans les bars de la ville de Cambridge pour me saoulait la gueule à coup de double whisky. Pourquoi montrer aux autres que l'on allait bien, alors que ce n'était pas le cas ? Les inconnus n'avaient pas besoin de le savoir ni même de s'attarder plus longtemps sur moi. Je ne souhaitais pas que l'on apprenne à me connaître. Observez-moi, décortiquez-moi avec vos innocentes prunelles, vous ne saurez jamais qui je suis réellement. La curiosité était un vilain défaut, mais saviez-vous qu'une personne possédait plusieurs facettes, différentes les unes que les autres ? Hélas, j'étais ainsi. Ne me cherchez pas à me cerner. Vous perdriez votre temps.
Je faisais face à la porte d'entrée d'une maison de New York. Mon père, le grand neurochirurgien Alexander Lockhart, se trouvait à mes côtés. Il me semblait tendu comme un fil, tandis que moi, je gardais un calme absolu. Rien ne servait à s'inquiéter de la sorte. Nous ne montrions pas nos émotions, elles se taisaient et restaient enfouis en nous. Je connaissais tellement bien, mon père que je réussissais toujours à deviner ce qu'il pensait. Lorsqu'il tourna la tête vers moi, nos regards se croisèrent. La lueur des remords traversa dans ses pupilles noires. Mon pauvre père restait toujours plongé dans le passé. Que voulez-vous ? Ce défaut se trouvait dans nos gênes. « Tout va bien, Aiyana ? » Aiyana, mon deuxième prénom qui signifiait Fleur éternelle. Comment t'annoncer mon mécontentement ? Jusqu'à preuve du contraire, je refusais cette rencontre. Une sœur jumelle qui m'était inconnue au bataillon, ne m’intéressait guère. Laissez-moi au fond du gouffre et ne me sortez pas de là. J'étais bien toute seule dans mon coin, alors pourquoi cette idée insensé ? Sans doute, avait-il le besoin de voir sa famille réunie ? Sombre crétin. J'aimais mon père, j'avais peur de lui, mais merde. « Tout va bien » répliquai-je sur un ton neutre. Une nana déguisait en Lady Gaga se pavanait à côté de moi et m'offris un sourire qui sonnait faux. Elle me jeta un regard hautain que je ne lâchais pas du tout. Baisses tes yeux, toute de suite ou ça finira mal. « Vous êtes ici pour l'anniversaire ? » Non juste pour bronzer dans cette ville qui pue l'essence. T'en as d'autres des questions comme ça, blondasse ? Aucune intelligence. « Oui, nous sommes pour voir ma fille et sa sœur. » répondis poliment mon père. Quel gentleman ! C'était fou ce que mon paternel pouvait se montrer courtois envers les inconnus. La pétasse balança ses cheveux en arrière, dévoilant une poitrine toute petite qu'à la normale. « Oh enchantée ! Je suis Lucinda et... » Les yeux azurs de la blonde se balada sur ma tenue. T-shirt AC/DC, baskets et jeans craqués, rien de mieux pour montrer que je faisais partie de tous ces anti-conformistes sur Terre. Le sourire forcé réapparut sur ses lippes féminines. « J'adore tes vêtements ! » Et moi, je déteste ta face de rat. Rester calme, c'était le seul conseil que mon père m'avait donné dans l'avion Houston – New York. Quelle connerie ! « C'est ça. » Elle détourna le regard, haussa les épaules et entra sans frapper. D'accord, elle était barge et irrespectueuse. Bref, une pétasse quoi. « Ne fais pas attention à cette fille, tu vaux mieux qu'elle. » Merci papa, je le savais. Tu veux une image en signe de récompense ? « Je sais. »répliquai-je sur un ton tranchant. Je sonnai à la porte. Présente à l'intérieur, la colère était dissimulée par le masque impassible qui ornait sur mon visage. Il fallait bien plus pour que je perde mon sang froid et ma patience. Toute cette dominance était toujours ancré en moi, j'espérais une chose : Ne jamais la perdre.
Je faisais face à la porte d'entrée d'une maison de New York. Mon père, le grand neurochirurgien Alexander Lockhart, se trouvait à mes côtés. Il me semblait tendu comme un fil, tandis que moi, je gardais un calme absolu. Rien ne servait à s'inquiéter de la sorte. Nous ne montrions pas nos émotions, elles se taisaient et restaient enfouis en nous. Je connaissais tellement bien, mon père que je réussissais toujours à deviner ce qu'il pensait. Lorsqu'il tourna la tête vers moi, nos regards se croisèrent. La lueur des remords traversa dans ses pupilles noires. Mon pauvre père restait toujours plongé dans le passé. Que voulez-vous ? Ce défaut se trouvait dans nos gênes. « Tout va bien, Aiyana ? » Aiyana, mon deuxième prénom qui signifiait Fleur éternelle. Comment t'annoncer mon mécontentement ? Jusqu'à preuve du contraire, je refusais cette rencontre. Une sœur jumelle qui m'était inconnue au bataillon, ne m’intéressait guère. Laissez-moi au fond du gouffre et ne me sortez pas de là. J'étais bien toute seule dans mon coin, alors pourquoi cette idée insensé ? Sans doute, avait-il le besoin de voir sa famille réunie ? Sombre crétin. J'aimais mon père, j'avais peur de lui, mais merde. « Tout va bien » répliquai-je sur un ton neutre. Une nana déguisait en Lady Gaga se pavanait à côté de moi et m'offris un sourire qui sonnait faux. Elle me jeta un regard hautain que je ne lâchais pas du tout. Baisses tes yeux, toute de suite ou ça finira mal. « Vous êtes ici pour l'anniversaire ? » Non juste pour bronzer dans cette ville qui pue l'essence. T'en as d'autres des questions comme ça, blondasse ? Aucune intelligence. « Oui, nous sommes pour voir ma fille et sa sœur. » répondis poliment mon père. Quel gentleman ! C'était fou ce que mon paternel pouvait se montrer courtois envers les inconnus. La pétasse balança ses cheveux en arrière, dévoilant une poitrine toute petite qu'à la normale. « Oh enchantée ! Je suis Lucinda et... » Les yeux azurs de la blonde se balada sur ma tenue. T-shirt AC/DC, baskets et jeans craqués, rien de mieux pour montrer que je faisais partie de tous ces anti-conformistes sur Terre. Le sourire forcé réapparut sur ses lippes féminines. « J'adore tes vêtements ! » Et moi, je déteste ta face de rat. Rester calme, c'était le seul conseil que mon père m'avait donné dans l'avion Houston – New York. Quelle connerie ! « C'est ça. » Elle détourna le regard, haussa les épaules et entra sans frapper. D'accord, elle était barge et irrespectueuse. Bref, une pétasse quoi. « Ne fais pas attention à cette fille, tu vaux mieux qu'elle. » Merci papa, je le savais. Tu veux une image en signe de récompense ? « Je sais. »répliquai-je sur un ton tranchant. Je sonnai à la porte. Présente à l'intérieur, la colère était dissimulée par le masque impassible qui ornait sur mon visage. Il fallait bien plus pour que je perde mon sang froid et ma patience. Toute cette dominance était toujours ancré en moi, j'espérais une chose : Ne jamais la perdre.
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