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Royppy ≈ ah it's not my changing room

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Le sourire aux lèvres, les écouteurs dans les oreilles, je marchais devant les boutiques les plus chiques car j'avais envie d'acheter un cadeau à ma chérie car cela faisait un an que nous étions de nouveau ensemble. J'ai jamais été aussi longtemps avec une fille et ça me surprenait d'être toujours amoureux. D'habitude, c'était le genre de truc qui me passait bien vite. Faut croire que j'avais trouvé la bonne. En même temps, j'avais pas trop le choix puisqu'on allait avoir un bébé. Je ne savais pas du tout quoi lui offrir, j'étais pas trop doué niveau cadeau, mon truc, c'était les surprises. Elle avait déjà une bague de fiançailles. Je rentrais dans le premier magasin pour regarder les nouvelles collections pour l'automne, et oui, c'était bientôt, triste vie. Au lieu d'aller dans le rayon des filles, je restais dans celui des mecs et je regardais un peu les nouveaux jeans. Oh tiens, je vais en essayer un. Une fois dans ma cabine, je testais le pantalon mais il me moulait trop les fesses, le truc qui fait gaaaaay. No way. Du coup, je quittais mon compartiment pour aller chercher un autre pantalon et une fois de retour, je rentrai distraitement dans la cabine d'à côté. Et là, je mon regard tomba sur des petites fesses. What? La jeune fille sursauta et je plaquais ma main sur mes yeux. Oh pardon j'ai pas fais exprès, je me suis trompé de... enfin c'est peut être ma cabine ici. Je regarde juste si y a mes affaires. j'écartais les doigts sur mon visage pour observer la petite pièce et j'eus un air surpris en remarquant que j'avais violé l'intimité de Poppy. Tiens tiens, mademoiselle je fugue est de retour. Comment tu vas? je souriais puis je laissais tomber mes bras le long de mon corps. J'avais déjà vu son corps hein et j'étais pas du genre pudique. Poppy avait disparu de la circulation, elle a été inconnue au bataillon pendant plusieurs mois et ça me faisait plaisir de la revoir.
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J’avais besoin de changements. Ma vie avait tellement évoluée ces derniers temps que je n’en voyais plus réellement le but qu’elle m’apportait. J’avais disparu pendant plus de deux mois, et je revenais maintenant à Harvard la bouche en cœur, en espérant que les choses allaient redevenir comme avant. Faux. Rien de tout ça n’allait se produire, aujourd’hui j’étais devenue une nouvelle personne, quasiment méconnaissable. D’avantage froide, distante, je semblais constamment pensive et de mauvaise humeur. Aujourd’hui, je travaillais pour une compagnie reconnue dans le Monde entier, pour être nommée la CIA. Je n’avais pas vraiment voulu tout ça, c’était plutôt eux qui sont venus me chercher afin de m’entrainer. Ils me disaient constamment que j’avais du potentiel et une résistance de fer. J’avais fini par y croire, et maintenant je travaillais pour eux pour tout ce qui concerne les missions de terrain. Je devais retrouver des gens et parfois me mettre dans des positions délicates juste pour leur bon plaisir. Je ne sais si c’est une bonne chose pour mon mental, mais j’avais fini par l’accepter, tout simplement parce que je n’avais pas le choix. Mais là n’était pas la question. Mes jambes m’avaient amenés jusqu’à un magasin, à croire que j’avais besoin de décompresser de mes journées intensives de cours et de boulot. Dans une cabine d’essayage, j’entendis le rideau s’ouvrir alors qu’une voix masculine s’éleva dans les airs. Cette voix je la reconnu rapidement, je redressais alors mon regard puis me tournait vers le jeune homme qui n’avait probablement pas bougé d’un cil. « Royce. C’est comme un lointain souvenir. Je vais parfaitement bien et toi ? » J’arquais un sourcil par réflexe et tournait mon regard vers le jeune homme, un fin sourire s’étirant dans le coin de mes lippes. Aux dernières nouvelles il m’avait dit qu’il allait se marier, ou un truc dans le genre si je ne me trompe pas. Ca me faisait tout de même plaisir de le voir, j’avais l’impression que ça faisait une éternité.
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Tiens tiens, c'était drôle ça de retomber sur Poppy après ce qu'il s'était passé, après son vent par texto, après sa soudaine disparition. Oui, j'ai observé tout ça, je ne suis pas dupe, je sais quand les gens viennent et sortent de la ville. Je ne sais pas pourquoi Poppy a été absente et je n'allais pas lui demander, même si ce n'était pas l'envie qui me manquait, car elle a le droit d'avoir des petits secrets. Elle est assez grande et elle a surement ses raisons. La meuf était pas pudique du tout quoi, elle me parlait normalement alors qu'elle était en train de se changer. Bon, on va pas dire que j'ai jamais vu son corps, hein mais tout de même... ça reste une fille sublime. Ah, moi aussi je vais parfaitement bien là. dis-je en posant mon regard sur son corps avec un petit sourire sur les lèvres. Je revenais vite à la réalité, il suffisait de regarder ses yeux. Alors, t'es partie en vacances? c'était plus fort que moi, je pouvais pas m'empêche de faire le petit curieux. Mais j'allais essayer de ne pas trop fourrer mon nez dans ses affaires. Ça allait être dur haha. Je ne vois pas de marque de bronzage sur toi donc j'imagine que non. Sauf si tu es née vampire et que tu fuis le soleil comme la peste. plaisantai-je en riant de ma blague, fier de moi. J'étais très observateur, j'aurais pu être détective dans une autre vie.
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Je n’avais pas profité de l’été, je n’avais même pas profité de ma vie, et qu’est-ce que j’étais devenue aujourd’hui ? Je n’étais plus que l’ombre de moi-même, à se demander comment je pouvais encore respirer. Royce en face de moi, j’étais en soutien-gorge, on ne pouvait pas dire qu’il n’avait jamais vu mon corps, et je n’avais pas que ça à faire que de jouer la pudique et la sainte-nitouche devant lui. Je riais à sa remarque, il avait le chic pour sortir le mot qu’il fallait quand il le voulait. « Tu n’es qu’un petit pervers Royce Magyar ! » Je riais amusé, alors que je balançais un t-shirt sur lui avec amusement. Ca faisait une éternité que je n’avais pas entendu le son de mon rire, je l’avais quasiment oublié. Mon regard s’assombrit finalement, lorsqu’il me demanda si j’étais partie en vacances. Bien sur qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, il avait toujours été comme ça, pourquoi est-ce qu’il aurait décidé tout un coup de devenir moins curieux ? « Tu as l’esprit d’analyse de quelqu’un qui a fait de longues études dit moi. En effet, je ne suis pas allée en vacances. » Il voulait que je lui en dise plus ? Je ne savais même pas si j’en étais capable. J’avais suivis un entraînement particulier, j’avais appris à me battre sans même me rendre compte que j’en étais capable. J’avais bien évolué, et ce n’était pas pour le meilleur, je refusais de voir l’un de mes plus proches amis, me voir dans cet état là. C’est surement pour ça que tu t’es éloignée de tous le monde. Encore une analyse claire de ma conscience. « Et toi ? Tu es parti en vacances ? Je suppose que tu n’as pas arrêté de faire la fête ? » Je souriais avec amusement, essayant un nouveau vêtement.

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J'éclatais de rire lorsqu'elle disait que j'étais un petit pervers. Ça va, je le prenais bien, elle disait ça pour rire je pense. En même temps, elle ne me demande même pas de fermer les yeux ou de foutre le camp. Elle n'était pas du tout pudique et elle montrait même ses sous-vêtements devant moi. Comment essayer d'avoir une conversation correcte avec ce canon juste devant moi? Je regardais derrière moi par l'entrée de la cabine pour voir si quelqu'un se doutait de quelque chose puis je faisais un pas vers elle, avec un sourire coquin. Toi, tu n'es qu'une petite allumeuse Poppy Silver. je plaisantais, évidemment, je n'avais pas envie qu'elle prenne mal cette remarque, on sait jamais, je suis souvent maladroit dans mes mots. J'adore ce que tu portes. la complimentai-je en parlant de son soutif assez sexy mais son corps y était pour beaucoup. Bref, Royce, reprends-toi. Heureusement, la dunster enfila quelque chose et je pouvais maintenant poser mon regard dans ses yeux. C'était intriguant. Si elle n'a pas été en vacances, où est-elle allée? A l'hôpital? En mission humanitaire? Ou alors elle était restée dans son trou pendant deux mois. Erk, c'est glauque ça. Tu n'es pas obligée de me dire ce que tu as fais, je te force à rien, je suis juste très curieux et... bah j'étais un peu inquiet de ne pas avoir eu de tes nouvelles. Poppy c'était avant tout ma marraine la bonne fée, avant que ça devienne compliqué depuis qu'on avait couché ensemble. Je souris à sa question puis je déglutis. Oh, tu sais, la fête, les filles, tout ce qu'un mec célibataire fait. dis-je en me recoiffant dans le miroir. J'ai l'impression que dès que je la vois, je lui annonce que je suis célibataire.
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