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Feldt & Owen ❖ You can't stop your heart feel

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Feldt&Owen
Comme chaque lundi en fin de journée, je me rendais à l’hôpital pour une séance avec le psychologue que l’on m’avait attribué. Le regard éteint, je ressortais du bureau, l’esprit hanté par mes souvenirs. Parler devait me faire le plus grand bien, pourtant, les mots peinaient à sortir. Il était difficile de parler des choses que l’on avait pu voir en mission. Tout d’abord, remettre les moments dans l’ordre relevait presque de l’impossible et puis, il y avait la douleur psychologique. Il n’était pas aisé de parler de ce que j’avais pu vivre. En mémoire, les traces d’une virulente embuscade marquaient ma peau. Pourtant, j’en avais vécu, mais celle-là était différente. Des amis à moi avaient perdu la vie. La nuit encore, il m’arrivait de me réveiller. Parfois, en ayant l’impression d’y être encore. Un choc post-traumatique selon les médecins, mais qui disparaitrait avec le temps. D’un pas lourd, mon corps se dirigeait vers la sortie. Passant par l’aile réservée à la réanimation, mes pupilles bleus s’arrêtaient soudainement sur une chevelure rousse. De dos, une jeune femme observait à travers l’une des fenêtres qui donnait sur une chambre. Perdu dans cette étrange contemplation, je n’avais pas remarqué que l’on pouvait voir mon image à travers la vitre.
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Alaska avait été transférée à Cambridge quelque peu après l’accident. Cela faisait 4 jours déjà et il n’y avait pas d’amélioration. L’attente était agonisante. J’étais contente qu’être de retour a Cambridge, cela voulait dire que je pourrais laisser les jumeaux à mon tuteur pendant que j’étais à l’hôpital. J’aurai du être à Tokyo, j’aurai du être en cours aujourd’hui. Toute fois, a la place, j’étais dans cet hôpital a attendre que quelque chose ne changent dans l’état de ma soeur. J’en pouvais quasiment plus de cette attente, d’être dans l’ombre, et bien souvent j’étais seule a attendre. Heureusement que l’université avait été compréhensive, et que je pourrais commencer plus tard quand les choses se seraient calmées. Le problème, c’est que je ne savais même pas si Alaska allait s’en sortir. Je ne pouvais qu’attendre, regarder à travers cette fenêtre que ma soeur ne se réveille. La période n’avait vraiment pas pu être la meilleure, avec l’anniversaire de la mort d’Hendrix, j’étais totalement en morceaux. Il faisait déjà tard, et je devrais peut-être rentrer chez moi, toute fois, j’avais peur que quand je n’étais pas là, quelque chose se passerait. Je continuais de regarder a travers la vitre, alors que je remarquais un reflet dedans. Je me retournais alors pour regarder le jeune homme qui me fixait bizarrement.
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Observé les gens dans le chagrin n’était pas quelque chose de respectueux. Surtout, lorsque cela était fait par des inconnus. Pourtant, hypnotisé, je n’arrivais pas à décrocher de mon regard. Il y avait quelque chose chez elle qui m’interpelait. Plusieurs secondes s’écoulèrent, jusqu’à ce qu’elle se rende surement compte qu’elle avait un observateur. Se retournant brusquement, elle me faisait face. Ses yeux s’étaient plantés dans les miens avec interrogation. Les traits tirés, elle avait des cernes. Signe, que ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici. Que pouvais-je dire maintenant que j’avais été pris sur le fait ? « Excusez-moi, je vous ai confondu avec quelqu’un d’autre.. » Ridicule. C’était là, l’un des plus gros mensonges que j’avais pu dire ses derniers mois. Ce n’était même pas crédible. Un hôpital n’était pas un lieu de rencontre, mais un lieu de souffrance. Les couloirs me rappelaient l’odeur de la mort. Presque semblable à celle que j’avais connu en mission, mais en plus lisse. Comme une atmosphère douce et assassine. Tout ça était morbide.
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Peut-être que je devrais prendre rendez-vous ou un abonnement pour l’hôpital vu que j’y passais au moins deux à trois fois par ans, rien que pour faire vérifier mon coeur. Je ne sais pas, cela pourrait être une bonne idée. Je sais que pour une fois, je n’avais pas de problèmes, que j’étais ici parce que ma soeur était dans le coma. J’avais plusieurs fois été abordé par des infirmières me disant que je devrais prendre les choses doucement, que je ne devrais pas me forcer à veiller sur elle. Je les remerciais toujours, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas abandonner ma soeur dans sa peine. Je ne pouvais pas la laisser comme cela. Et si elle ne se réveillerait pas. Je ne voulais pas y penser, et je retombais doucement dans mes mauvaises habitudes, dans mon manque d’appétit et je me disais qu’heureusement il n’y avait pas d’alcool à l’hôpital, sinon je savais qu’ô combien je retomberais là-dedans. J’en parlais pas, mais je savais que j’avais un problème avec cela, quand j’allais mal. Cependant, je ne savais même plus quoi faire, comment je pourrais essayer de ne pas me retrouver dans ce genre de situation. J’avais peut-être un coeur de glace, mais je ne pouvais pas ne pas être affectée par cette situation. Je voulais vraiment juste être toute seule, et pas avoir quelqu’un qui me fixait comme si j’étais un alien ou une espèce qu’on aurait cru longuement éteinte. « Ok… » J’sais pas quoi répondre. J’avais pas un visage ou une silhouette communs, j’étais assez atypique avec mon corps svelte et mes jambes a ne plus en finir.
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Les yeux creux, il n’y avait aucune étincelle dans son regard. Elle semblait être si terne et triste. L’impression de me voir me frappait avec plus d’impact. De ses lèvres un son presque imperceptible sortait. Un simple Ok. Preuve d’une lassitude presque écrasante. Le plus sage serait de partir et de laisser cette personne en paix. Pourtant, mon corps refusait d’avancer. Les pieds bien ancrés sur le sol, je refusais de la laisser seule. Comme si l’aide d’un inconnu aurait un effet bénéfique sur elle, mais connaissant cette typologie, il y avait des chances qu’elle réponde par la négative. « ça peut paraitre bizarre. Surtout venant d’un inconnu » Je parlais déjà presque trop. « …mais, est-ce que je peux vous offrir un café ? » Nerveusement, je mettais une main dans ma poche droite, tandis que l’autre remontait sur la tempe. Je m’apprêtais à faire demi-tour. « Enfin, c’était peut-être stupide de vous demander ça, alors qu’on ne se connait pas. » La situation en était presque ridicule. La jeune femme allait sans doute penser que j’étais le genre de personne qui prenait les hôpitaux pour meetic. Ce qui était plutôt morbide. En réalité, mon instinct me poussait vers elle et en général, il ne faisait pas les choses par hasard. Comme toujours, je lui faisais confiance. Cet instinct m’avait sauvé la vie plus d’une fois. Alors, pourquoi ne pas aider quelqu’un ?
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Je ne voulais pas vraiment parler à quelqu’un pour l’instant. Plusieurs de mes amis japonais m’avaient déjà appelé, me demandant pourquoi je n’étais pas venue en cours aujourd’hui. Je n’avais même pas pu vraiment leur parler, je m’étais excusée, expliquant que j’avais certains problèmes de famille et que je restais aux Etats-Unis jusqu’à ce que cela soit réglé. Je ne savais même pas combien de temps cela pourrait durer, peut-être qu’au final, j’allais juste rester à Harvard. Je n’en savais rien, j’étais perdue, et je voulais me concentrer sur le bien-être de ma soeur. Je ne pouvais pas l’abandonner comme cela, mais je savais aussi que cela se reflétait sur moi et ma santé. Ma tension baissait incroyablement, et c’était un risque que je ne devais pas prendre. Alors, non je ne voulais pas qu’on me regarde, qu’on me dérange dans ma peine. Je ne sais même pas pourquoi le jeune homme me parlait, ou se décidait de me parler. Je n’étais personne il fallait dire et clairement pas une jeune fille qui ressemblait a une personne saine. Je retournais mon attention sur Alaska qui se trouvait de l’autre cote de la vitre. « Je préfère pas partir d’ici… » Ce n’était qu’un demi-mensonge. Malgré le temps, je n’arrivais toujours pas a faire facilement confiance a un homme, je paniquais bien trop a l’approche d’un inconnu.
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Le regard perdu, elle semble être ailleurs. Que pouvait-il se passer dans sa vie pour qu’elle est l’air aussi triste et lasse ? A quoi bon le savoir ? Cela ne me regardait pas et je ne pouvais pas être à l’écoute de chaque personne qui croisait ma route. Néanmoins, ma curiosité était intriguée par cette jeune femme rousse. Aux yeux des autres, elle pouvait être comme une âme en peine comparable à celle qui déambulait dans les couloirs avec l’espoir qu’un de leur proche s’en sorte. Dans ma vision, elle apparaissait comme une tache flamboyante au milieu du décor en noir et blanc. Etait-ce là l’envie d’aider quelqu’un ou de me soigner à travers une autre personne ? Finissant par acquiescer. Je n’abandonnais pas pour autant. Disparaissant quelques minutes, je glissais deux pièces dans la machine à café. Un liquide bouillant à l’odeur fade, -mais rassurante-, se précipitait dans les gobelets. Les deux en mains, je faisais le chemin averse pour revenir vers cette inconnue. Elle n’avait pas bougé. « Je sais que c’est pas terrible comme café, mais ça fait toujours du bien d’en avoir dans ses moments-là » Le moment où votre esprit est plongé dans la peine, car c’était bien ce que je lisais sur ses traits. Après, je n’étais pas un expert en analyse du visage, mais je connaissais cette expression pour l’avoir constaté sur mon visage. En lui tendant le gobelet, je réalisais soudainement, qu’elle allait peut-être se dire que j’avais mis quelque chose dedans. « Vous n’inquiétez pas, je n’ai rien mis dedans. » Un faible sourire venait peindre mes lèvres. « Dit comme ça, ça ne vous rassure en rien, mais si jamais, je peux vous donner mon identité. » Tu parles trop Owen.
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Je ne voulais pas quitter le chevet d’Alaska au cas où elle pourrait se réveiller. Je savais à quel point c’était inquiétant et peureux que de se réveiller seule d’un coma. Je ne l’avais que trop bien, et je ne souhaitais ce sentiment à personne, de ne pas savoir ce qui se passait, où on était et sans avoir de réponses d’une personne de confiance. C’est pour cela que je passais le plus clair de mon temps à l’hôpital, devant ou derrière cette vitre à observer l’état de ma petite soeur. Je n’avais pas besoin de distractions ou autre chose. Puis pour être honnête, je n’étais pas d’humeur a faire la conversation aussi et encore moins avec un inconnu. Je ne savais pas ce qu’il me voulait, et je m’en fichais pas mal. En plus de cela, le jeune homme m’avait avoué m’avoir pris pour quelqu’un d’autre. Je ne savais pas si cela était une bonne chose. Peut-être que je lui rappelais quelqu’un qui lui avait fait du mal, ou je ne sais quoi. Je le voyais partit pour en suite revenir avec deux gobelets. Le café de la machine, que j’avais quasiment bu depuis mon retour à Cambridge. « Merci. » Dis-je en attrapant le gobelet qu’il me tendait, pas sure si je devais le boire. J’avais cette peur constante qu’il y avait quelque chose, qu’on me voulait encore du mal. Je savais que je devrais doucement passer à autre chose, de laisser a nouveau les gens m’approcher, ma psy me l’avait dit, mais je n’y arrivais pas. J’avais toujours peur, je paniquais toujours autant, même après 9 mois. « Non, je vous crois. » Dis-je en regardant ce gobelet, mais sans en boire une gorgée.
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