UMBERTO † i need you especially!

De retour à Harvard et encore une fois le summer camp avait été pleins de rebondissements mais surtout pleins de déception. Décidément ce mot te suivrais jusqu’à la fin de ta vie c’était incroyable. Entre Timoteï et ses crises de nerfs, tu ne savais pas tellement ce qu’il se passait chez lui en ce moment mais il avait l’air pas très bien et pour le coup même toi ça te dépassait. Et puis, il y a eu Camilo aussi pendant le summer camp. Ton amour, ton flirt d’enfance qui refaisait surface et bizarrement tu avais envie d’y croire et tu t’abandonner un peu à lui mais à la fin de l’été la réalité te revenait en pleine tête. Le jeune homme n’assumait pas ton côté volage lorsque tu étais célibataire et c’est ce qu’il t’avait reproché et rien que pour cela il ne se voyait pas avec toi. Ton passé revenait sur le devant et t’empêcher de construire un vrai futur mais tu espérais toujours que tôt ou tard l’avenir que tu imaginais arriverais. En entendant, tu venais de te réveiller dans ton appartement. Les cours allait recommencer et ta petite vite reprendrait comme si de rien n’était mais ce matin tu avais envie de tout bouleverser mais aussi de donner raison à Camilo. Enfin bref, tu passais au petit déjeuner, sous la douche et à ta préparation rapide et sportive surtout avant d’envoyer un petit sms à Umberto. SMS – « J’ai besoin de toi, rejoints-moi au stade au plus vite ! » Tu mettais ton téléphone dans ton sac de sport et tu prenais ta voiture directement direction le stade afin d’éliminer toutes les toxines et ce mauvais karma dans un petit footing. Une fois sur place, tu allais sur la piste de course. Tu déposais ton sac sur le côté et tu te mettais à courir la musique sur les oreilles.

Tranquillement sur l'ordinateur, Berto regardait les images des étudiants d'Harvard qui avaient l'air de bien s'être éclaté en Arizona. Enfin, il n'était pas en reste car il avait également de fantastiques vacances en Italie. Il avait revu ses parents, ses amis d'adolescence et puis il avait pu faire la fête comme il se devait. Son portable vibra alors l'italien y jeta un oeil. Sourire aux coins des lèvres, il savait très bien ce que voulait dire cet SMS de Grace. C'est pas comme si c'était la première fois après tout. Le brunet se leva alors, chopa une veste puis se dirigea vers le stade en voiture. Il se gara, descendit puis rejoignit les tribunes. Son regard se balada alors sur la cours, il fit un signe à Grace pour lui signaler sa présence. Elle continuait de courir un peu et, forcément, le regard du jeune homme se posa sur ses fesses dès qu'il le pouvait. Ouai, elles lui faisaient toujours autant d'effet..

Tu courrais et tu ne pensais plus à rien, tu courrais à t’en faire sortir les poumons par la bouche à t’en faire sortir la drogue par les bleus de tes bras. Un tour, deux tours, trois tours, quatre tours, cinq tours et ton regard fût attirer par le petit signe qu’Umberto venait de te faire. Tu faisais un sixième, puis un septième, un huitième, un neuvième et enfin un dixième tour avant de t’arrêter en face d’Umberto. Tu te penchais en avant récupérer ta bouteille d’eau dans ton sac et tu buvais une grosse gorgée avant de relever la tête pour faire face à Umberto. « Je suis encore plus en forme quand je viens de faire du sport. Allons donner raison à mon ex viens ! » Tu prenais ton sac de sport et tu allais rapidement vers les vestiaires. Tu passais ta tête dans un vestiaire masculin qui était complètement vide et tu jetais ton sac sur le banc avant de faire de même avec tes habits. Tu détachais ta queue de cheval pour faire retomber tes cheveux en cascade le long de ton dos et tu allais directement sous la douche, les yeux fermées tu attendais de sentir la présence d’Umberto derrière toi.