C'est le cinq octobre 1994 à londres, angleterre, que les membres de la famille walkerson m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée banissa " bane " june.. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle depuis toujours et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit des affaires internationales depuis un an. Et pour terminer, je fais partie des CABOT.
Couleur de cheveux naturel brun.
Poids 52 kg
Taille 161cm
Style vestimentaire plutôt poupée barbie que punk aéro.
Piercing nez, oreille et nombril.
Tatouage bras, oreille, pied et côtes.
Cicatrice aucune.
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? fêtarde.
Plutôt assidue ou sécheuse pro ? assidue.
Plutôt romantique ou réaliste ? romantique.
Plutôt sympathique ou déplaisante ? très très sympathique.
Plutôt altruiste ou égoïste ? altruiste.
Plutôt extraverti ou introverti ? extraverti.
Plutôt pacifiste ou bagarreur ? pacifiste comme bagarreuse.
JE CROIS...
Aux fantômes ? non
À l'apocalypse ? non
Aux coups de foudre ? oui
À l'amitié fille/garçon ? oui
Aux sexfriends ? oui
À une religion ? non
À la magie de Noël ? oui
Au destin ? oui
Aux fins heureuses ? oui
J'AI...
Déjà fait un threesome non
Une voiture une mini cooper rouge.
Bois de l'alcool oui
Fume oui
Prend de la drogue si oui, marijuana (souvent.) et cocaïne (de temps en temps.).
Veux me marier oui
Veux des enfants si oui, un ou deux pas plus.
Une maladie grave non
Un lourd secret non
Mens souvent non
Beaucoup d'expérience au lit oui
Beaucoup d'expérience en amour non
Eu beaucoup de déception en amour oui
Eu beaucoup de déception en amitié oui
De la facilité à me faire des amis oui
Des envies de meurtres non
Peur du noir non
Peur de la solitude oui
De bonnes notes oui
« Votre enfance reflète-t-elle votre personnalité ? »
Je ne pourrais jamais dire que c’est le cas, simplement parce que je suis une personne très lumineuse et active, tandis que mon enfance n’a jamais été très rose, même dans les détails. En fait, pour tout avouer, j’ai été adopté suite à l’accident de mes parents. Ils en sont morts et moi je rentrais dans le système pour me trouver une nouvelle famille. Au départ, ça ne me réussissait pas du tout, j’étais enfermée sur moi-même et malheureuse. Tout le monde voulait me voir un sourire sur les lèvres, mais chaque personne qui m’adoptaient ne faisait qu’essayer de me changer. Ils ne voulaient pas apprendre à me connaître, ils voulaient tous la fille de leurs rêves. Celle qu’ils s’imaginaient intérieurement. Celle que je ne pouvais définitivement jamais être.
« Pourtant, vous aimez votre famille actuelle, non ? »
Bien entendu, je les aime. Ils sont ce qui se rapprochent le plus des souvenirs que j’ai de mes vrais parents et ils n’essaient pas de me limiter sur mes choix de vie. Ils souhaitent le meilleur pour moi et je les appelle même papa et maman. Ils ont été les premiers à me prendre dans leur bras dès notre première rencontre et je suis tellement reconnaissante qu’ils m’aient sorti du système en m’adoptant. J’avais peur d’y rester toute ma vie.
« Vous les avez connus vers quel âge ? Et quel est le plus beau souvenir que vous partagez avec eux ? »
Ils sont arrivés quand j’avais douze ans. Et ils m’ont adopté à mes treize ans. Je me souviendrais toujours de mon seizième anniversaire, quand ils ont préparé une fête surprise avec ma nouvelle famille, et l’ancienne. Ils ont réussi à faire venir mon arrière grand-mère biologique jusqu’à Londres, rien que pour moi. Ça comptait beaucoup, surtout quand on sait qu’elle habitait en Nouvelle-Calédonie. Ils faisaient tout pour m’inclure dans leur album photographique. Et ce soir-là, je me rappelle très clairement que John, mon père, m’avait offert un livre en ajoutant que quoi que je pourrais lui demande, que ce soit la lune ou les étoiles, il fera tout pour exaucer mon vœu.
« Aujourd’hui, vous vous placez où dans la société ? »
J’ai toujours été très extravertie au naturel, mais j’ai parfois peur qu’en venant dans cette université si prisée, je me remette à faire fuir les autres, à rester seule. Ça me fait très souffrir de me dire que je ne connaitrais personne, ou presque. Je ne sais même pas comment me faire de vrais amis, des amis qui resteront quoi qu’il arrive. Pourtant, je fais un travail sur moi-même, en me disant que tout ira bien. Ça m’évite de trop stresser par rapport à tout ça.
« Vous allez dans quel Université ? »
Je vais à Harvard, comme je l’ai toujours rêvé. Ma mère biologique ainsi que mes deux pères y sont allé et ont toujours réussit dans la vie. Du plus loin que je puisse le savoir. Comme prévu je me suis inscrite en première année de droit, parce qu’au final, je n’aimais pas du tout la psychologie, ce n’était pas pour moi, mais pas du tout. C’est ainsi que John m’a proposé de partir sur de nouvelles bases dans un nouveau pays, et je lui en suis extrêmement reconnaissante. C’est une chance inouïe et je ne cracherais jamais sur tout ce qu’ils me donnent, sur tout ce qu’ils m’offrent, parce que je ne veux pas les décevoir, je ne veux pas les perdre. Ça serait trop dur.
« Et les amours, ça donne quoi ? »
Rien de très amusant. Je suis sortie avec deux trois garçons par ici et par là, mais ce n’était jamais sérieux. Je n’étais pas assez mature dans ma tête. Je me sens prête à enfin m’ouvrir aux hommes, pour avoir plus que du sport de chambre à penser, pour me compliquer la vie et arriver à une conclusion positive.
« Merci beaucoup Bane, ce sera tout pour ce mois-ci, on se revoit bientôt. »