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Joseph Goldberg fiche; terminée C'est le 14/12/1988 à Thermopolis, que la famille Goldberg m'a accueilli dans ses bras. Mes parents m'ont prénommé(e) Joseph. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuel et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Moyenne. J'ai décidé(e) de poursuivre des études à Harvard en Ingénierie, Mathématiques appliquées, je suis maintenant en première année. Et pour terminer, je fais partie des students. |
Études On peut prêter à l’ingénierie et aux mathématiques des aspects complexes et mettre en lumière l’abstraction dont il faut faire preuve pour les appréhender de la meilleure manière qui soit. C’est pourtant bien là que se porte l’attention de ce jeune homme, revenu tardivement dans les études après avoir erré un temps dans un monde qui ne lui fit que peu de cadeaux. Si tant est qu’il ait perdu quelques neurones au cours de cette période pour le moins sabbatique, on ne lui enlèvera pas un certain génie lorsqu’il faut faire appel à la logique. Particulièrement habile, l’esprit du jeune homme manie avec une franche certitude et une discipline élaborée les chiffres et les formes pour donner au sujet de son séjour à Harvard des airs d’aisance. | Caractère Un caractère simple. Oui, d’une simplicité qui arrive parfois à éclipser aux yeux des inconnus l’intelligence dont il peut faire preuve. Trop sincère, sans doute trop altruiste, le jeune homme en est venu à adopter des principes drastiques pour établir ses relations avec les autres membres de son espèce. Tout d’abord chaleureux dans ses premières années, insouciant et pourtant attentif au respect des règles multiples auquel on le soumettait, Joseph a adopté après ses années de lycée – qui comptèrent quelques mésaventures – une attitude plus distante. Sans être manipulateur, l’étudiant pèse ses actions avant de les accomplir et ce selon le principe de la parité, il paie ses dettes et s’abstient de continuer d’aider ceux qui ne lui offrent rien en retour. Sa générosité, dont l’agonie dura la majeure partie de son adolescence, enfin morte, il prend davantage soin de sa personne, ne gardant au-dessus des siens que les intérêts de sa famille et d’Amber. |
Everyone Has Their Own Story
Car c’est à quatorze ans que le jeune homme rencontra pour la première fois Amber, préadolescente qui venait d’arriver dans cette petite ville du Wisconsin. C’est grâce à l’église dans laquelle la mère Goldberg rencontra les parents Stanson, qu’eux-mêmes se découvrirent, un vendredi soir, lors d’un barbecue. La religion n’était pas véritablement le centre d’intérêt de Joseph, alors à peine rebelle, qui trouvait cocasse le fait qu’une famille dotée d’un patronyme juif se rende aux messes baptistes. Ses aînés, bien moins soucieux du détail et soumis à une éducation plus stricte, s’y rendaient pourtant chaque dimanche. Mais là ne s’arrêter pas la différence, puisque les deux excellents joueurs de basket étaient pour le moins incompétents en matière de sports de combat, au contraire du benjamin, que sa maigre carrure d’enfant avait obligé à développer quelques techniques de corps-à-corps.
Si Amber fut tout d’abord un vague intérêt, elle devint très vite une source d’amusement et en une année se vit confier jusqu’aux pensées les plus intimes du jeune homme. Plus proche d’elle que de ses frères, tout étant extrêmement différent, il développa pour elle des sentiments plus fraternels qu’amoureux. Cette inconnue à la peau pâle et aux cheveux blonds devint sa confidente, son amie la plus fidèle et la plus sincère. Celle qu’il se devait de protéger en échange de sa compréhension, et comprendre en échange de sa tendresse. Il n’existait que peu de situations où ils ne se retrouvaient pas ultimement d’accord, la plupart desquelles impliquait l’analyse du comportement humain. Éternel optimiste, Joseph croyait en tout instant que chacun faisait de son mieux, qu’il n’y avait pas de fautes, juste des erreurs. Sa pensée, erronée, changea au lycée, lorsqu’il découvrit dans les vestiaires, après une séance de sport, que le petit ami, qu’Amber avait alors, la trompait. Comme il dut le raconter plus tard au Sheriff, "he just lost it". Prit d’une rage aussi subite qu’imprévisible, il avait roué de coup l’adolescent lubrique jusqu’à l’inconscience – mais pas au-delà.
L’épisode lui valut d’entrer dans le système judiciaire américain, mais protéger par son statut de mineur, son casier fut fermé deux années plus tard. Époque à laquelle le lycée terminée. Il dansa lors du bal de promotion avec une fille dont il a aujourd’hui oublié le nom et dont l’ennui fut égal au sien. Soirée qui se termina par un fou rire partagé avec Amber alors qu’ils se racontaient leur soirée assis sur le pare-choc d’une voiture qui ne leur appartenait pas.
Si l’année qui suivit, la jeune Stanson put intégrer Harvard grâce à la bourse d’études qu’elle décrocha avec ambition, lui n’eût pas la même chance. Ses parents, qui payaient déjà pour les études de leurs deux autres enfants et qui économisaient pour le plus jeune – né alors que Joseph avait treize ans – prirent le partie de le laisser se débrouiller par lui-même, non sans prendre comme excuse l’épisode qui l’amena à passer six semaines en centre de détention en attendant son jugement. Bien décidé à réussir, mais incapable de le faire dans une petite ville qui savait tout de lui, le jeune homme partit alors pour New York, bien décidé à réussir sa vie au sein de la Big Apple.
Le job de serveur qu’il arriva à décrocher par pur hasard ne lui permettait pourtant que de payer la moitié du loyer qu’il partageait avec un colocataire rencontré par chance dans le bus qui l’avait conduit jusqu’ici. Sa bonne fortune, déjà responsable de deux réussites mitigées, ne lui apporta rien de plus. Lui qui pensait pouvoir engranger des économies en se contentant de manger et de travailler, sans s’adonner à quelques autres loisirs que celui d’un entraînement journalier qui ne lui coûtait rien sinon de l’énergie, se retrouvait parfois dans l’incapacité de prendre un diner. C’est alors qu’il rencontra le personnage fort sociable mais peu fréquentable de Taylor, un bookmaker qui se voulait parfois agent. Mais l’homme ne s’occupait pas de remplir les podiums, les studios d’enregistrement ou les décors de cinéma, non. Les talents qui l’intéressaient étaient ceux de personnes en besoin d’argent et en manque de sensations fortes. Les combats clandestins, aussi sauvages que lucratifs, lui achetaient la majeure partie de son pain quotidien.
Ce qui devait à la base n’être qu’une tentative devint une solution pour les moments difficiles, puis un moyen d’arrondir les fins de mois avant de se transformer en habitude. Arrivé à l’hiver 2010, Joseph passa le jour de l’an dans une salle de boxe prétendument fermée plutôt qu’à Thermopolis, avec Amber – qui n’y était pas non plus, puisqu’elle était restée avec son petit ami rencontré à l’université – contrairement à tous les ans. C’est lors de son retour, boiteux et la lèvre inférieure éclatée, qu’il rencontra Melinda à un arrêt de bus. Cette nouvelle rencontre, probablement non sans rapport avec le manque d’attache qu’il ressentait alors, fut le début d’une relation qui marqua son retour dans la vie amoureuse. La jeune femme, brillante, le prit sous son aile et, bien qu’elle n’arriva pas à lui faire quitter les rings clandestins, réussit à lui faire entrevoir la possibilité d’un avenir préférable à celui que lui réservait ses habitudes d’alors. Bien que les coups répétés portés à son crâne l’aient amené à perdre une portion minime de sa masse neuronale, il était encore doté d’assez de jugeote pour comprendre les formules mathématiques qu’elle lui présenta… Et grâce aux économies qu’il avait accumulée et au fait que son passé judiciaire était scellé, il arriva à souscrire, après d’une banque, un prêt étudiant afin d’entrer à Harvard dont il venait de réussir les tests.
C’est donc après l’été 2012 qu’il retrouva sa très chère amie, presque sœur : Amber, alors en Master tandis qu’il entamait tout juste son Bachelor in Engineering. Après deux mois sans contact fréquent, sa relation avec Melinda se désagrégea pour ne plus devenir qu’un échange erratique de conversations sur internet.
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