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(martin) call the police

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J'avais pas prévu que ça arrive cette fois. C'était pas ma première bagarre mais là c'était différent, j'avais eu aucun contrôle, aucun bouton à presser pour m'arrêter. Je l'avais pas vu au début. Il faisait sombre et j'avais bu, la musique résonnait dans mes oreilles et faisait légèrement trembler le verre à ma main. J'avais jamais été à cette boite, ça faisait pas très longtemps que j'étais revenue du summer camp mais j'avais l'habitude des endroits comme ça. Et puis j'ai sentie ses mains sur mon corps, j'avais du mal à le voir et je n'aimais pas qu'on me prenne par surprise. J'ai essayé de le repousser mais il était beaucoup trop costaud et je pouvais sentir mon coeur battre de plus en plus vite. Je ne pouvais pas revivre ça à nouveau. Alors je lui ai souris pour le distraire et je lui ai mis mon poing dans la face. Et je l'ai fais encore et encore jusqu'à ce qu'il tombe par terre et que les talons de mes chaussures s'enfoncent dans son ventre. Jusqu'à ce son visage devienne celui de mon oncle et que la rage et la peur de plusieurs années se traduisent par une violence incontrôlable. Jusqu'à ce qu'on ne puisse plus m'arrêter. Jusqu'à ce qu'on me traine en dehors de la boite de nuit et me jette dans une voiture de police. La cellule était petite, vide et puait la marijuana. Mon visage était intacte mais mes mains étaient ensanglantés, je ne les avais pas essuyés sur mon débardeur ou mon jean. Je les fixais silencieusement, comme une sorte de trophée, une vengeance, une confirmation que je n'étais plus une victime, que je ne pouvais pas me laisser faire. Et puis le silence n'était plus tout à fait parfait, la porte s'ouvrit et je pouvais voir un jeune homme apparaitre. Seulement, il ne m'était pas tout à fait inconnu. "Martin?" Je ne comprenais pas. "Bordel, qu'est-ce que tu fous ici?"
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W/ MARBELLA.
OK. Récapitulons la soirée. Voilà Martin, le Tchèque bien dans ses baskets qui débarquait à Boston pour une petite virée avec quatre mecs fraîchement rencontrés en cours de biochimie. Ils s'étaient dits qu'il fallait décompresser, que yolo you only live once et en plus demain c'est le weekend donc aussi le moment de prendre une bonne cuite et qu'en plus, les filles de Boston étaient plus canons que les Barbie plastiques de Harvard. Juste que là, vous suivez, je crois. Mais voilà, les évènements s'enchaînèrent si vite qu'à côté de ça, Buzz L'Eclair devrait passer devant les tribunaux pour imposture et devrait compléter son nom par Au Chocolat. Entre le moment où Martin se fit insulter par un mec de Boston sous prétexte qu'il avait regardé un peu trop intensément sa copine et celui où sa tête caressa violemment le parquet brut du bar, le temps défila à la vitesse de l'Eclair (pas au chocolat cette fois). Alors que ce n'était pas vrai, Martin ne l'avait même pas remarqué sa copine. C'est vrai, apparemment, elle avait demandé à Pablo le maçon portugais de lui étaler son fond de teint sur le visage avec une truelle pour plus qu’on la voit. Donc c'est pas elle qu'il regardait, mais la citrouille posée devant elle. Ah, pardon ? C'était pas une citrouille, mais bien sa gueule ? Oups. Dans tous les cas, adepte du krav maga, Martin lui fit une prise digne des plus grands Bruce Lee et parachuta le gars trois mètres plus loin. Malheureusement, cette prise dont les qualités artistiques auraient valu un beau 10 de Jean-Marc Généreux à ’Baston avec les Bouseux’ ne plut pas au patron du bar qui appela les flics, jugeant que son niveau d'alcoolémie valait au moins une nuit en cellule. Que nenni. En vrai, Martin n'avait pas bu tant que ça, mais on avait dû le prendre pour un immigré clandestin quand il insulta l'agent de 'čuraku', soit 'tête de bite' en Tchèque. Oui oui, j’ai pas fait un personnage tchèque sans connaître les mots importants de la langue, oh.
Un malheur n'arrivant jamais seule, la porte de la cellule cellule s'ouvrit sur une Arabella et se referma dans le dos de Martin. À sa question suivit un bref haussement d’épaules. « On m'a dit qu'il y avait des hôtels sympa par ici. J'voulais voir ça par moi-même. Mais apparemment y a des cafards sur la couchette. » fit-il en s'asseyant sur l'espèce de petit lit spartiate. « Qu'est-ce que TU fous ici ? » demanda-t-il à son tour, sur la défensive. Comme toujours avec elle. Il passa son doigt sur sa lèvre, réalisant enfin qu'il saignait.



Désolée pour le retard ma belle :TT: la rentrée ! (martin) call the police  927261665
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Je savais pas trop quoi en penser. J'avais d'abords été en colère, très en colère. Martin ne pouvait pas être ici, il n'appartenait pas à cet endroit, il ne faisait pas parti de ce monde. Lui, c'était un bon gars. Le genre de gars qui te sors de prison pas celui qui passe sa nuit à l'intérieur. Pas comme moi. Puis je pouvais pas m'empêcher de me sentir un peu coupable, ça faisait pas si longtemps que ça que je l'avais revu. Bon, ça avait pas duré plus de dix minutes donc j'avais pas vraiment pu l'influencer autant que ça, non? C'est juste que ça me faisait penser à Trung et j'eu envie de dégueuler. Bien sûr je gardais un air neutre, si il y avait un truc pour lequel j'étais forte c'était tout garder pour moi et jamais montrer ce que je ressentais vraiment. Apparemment, même un séjour dans une cellule piteuse ne lui enlevait rien de son sarcasme. Je me contentais de le suivre du regard pendant qu'il s'installait, aussi loin de moi qu'il le pouvait, j'avais tout de suite remarqué. Qu'est-ce que je foutais ici? Bizarrement, je m'attendais à ce qu'il soit moins surpris que ça. Je baissais les yeux vers mes mains n'essayant même pas de les cacher, je n'avais jamais eu l'intention de lui mentir sur le type de personne que j'étais. J'étais loin d'être un ange, il le savait. Il pouvait faire ce qu'il voulait de cette information. "Apparemment je suis pas la seule à avoir utilisé mes poings ce soir." Je jetais un coup d'oeil sur sa lèvre. J'avais pas de mouchoir et lui non plus. Je déchirais un bout de ma veste avant de le lui tendre. "Ça devrait arrêter le saignement." Il pouvait me détester autant qu'il le voulait il ne pouvait pas m'échapper maintenant. Vu qu'on était coincés ici autant ne pas commencer une autre bagarre.

désoléeeeee pour le retard c'est la rentrée ici aussi :TT:
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W/ MARBELLA.
L’épisode de ce soir confirmait la conclusion de la dernière fois ; le destin avait un putain de sens de l’humour. Quelle était la probabilité que, ivre, Arabella vienne frapper à la porte de la caravane de Martin en plein milieu de l’Arizona ? Et quelle était celle qu’ils finissent dans la même cellule, la même nuit, pour les mêmes raisons, dans un commissariat de Boston ? Oh, et pitiééé, je vous interdis de parler d’âme sœur, de timing, de Love Story et compagnie. Ça, ça n’existe que dans les chansons de Taylor Swift. Ils ont une tête à écouter du Taylor Swift ? Non. Directement, Martin se posa sur une des couchettes, assis, scrutant le vide et un peu Arabella, en fait. Il n’était pas vraiment saoul, peut-être un peu joyeux mais ça allait. « C’était du krav-maga, pas de la boxe. On utilise les jambes et le corps, moins les poings. » Bonjouuuur, je m’appelle Martin et il faut TOUJOUUUURS que je ramène ma science infuuuuse. Bonjour Martin (martin) call the police  3997999705 Sur ces belles paroles, Bella s’improvisa Jane de la jungle et s’arracha un bout de tissus qu’elle tendit au Tchèque pour qu’il nettoie le coin de sa lèvre, tout en sang. Il n’y avait même pas prêté attention, pris dans l’adrénaline du moment. Il portait le mouchoir système D à sa bouche et épongea, avec une petite grimace, la plaie. « Je pensais qu’avec le temps, tu aurais arrêté d’être kamikaze. » Apparemment pas. Les temps changent, pas les gens.


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C'était vraiment marrant quand on y pense. Comme si tout nous amenait à nous revoir, qu'on le veuille ou non, que ce soit à Prague ou des milliers de kilomètres plus loin. Arabella et Martin maudis à se retrouver à tout jamais. Ugh, qu'est-ce que c'était culcul, comme un vieux scénario pourri d'une comédie romantique. Il manquait plus que la pluie et les violons. Krav-quoi? Je lâchais un petit mm qui voulait clairement dire j'ai-rien-compris-à-ce-que-t'as-dis-et-j'ai-trop-d'alcool-dans-le-sang-pour-essayer-de-paraitre-intéréssée. J'aimais pas le fait qu'il se soit battu mais je fis mine de m'en foutre. Lorsque j'étais petite je déchirais parfois mes habits quand j'étais en colère. J'avais presque oublié à quel point c'était bizarre avant de voir l'expression sur le visage de Martin. J'avais une autre veste, celle-ci était moche de toute façon et j'avais aucun attachement envers les vêtements. J'avais aucun attachement envers rien du tout. "Il y a des choses qui changent jamais, pas vrai?" Kamikaze. Je m'étais défendue ce soir, je ne m'étais pas auto-détruite pour une fois. Mais ça il ne le savait pas, il ne pouvait pas le savoir. Il devait me prendre pour une sorte de monstre mais ça m'allait. À peu près. Je tournais légèrement la tête vers lui histoire que je puisse le regarder dans les yeux. "Je m'en fous d'être ici, c'est pas la première fois que je foire. Toi… Toi, tu devrais pas être là." Quelque chose en lui me rendait parfois un tout petit peu moins sur la défensive et plus calme.
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W/ MARBELLA.
Malheureusement, il y avait ce constat alarmant que les gens ne changeaient pas. Même à Boston, Arabella arrivait à se foutre dans le pétrin et, même à Boston, Martin accourait. A la différence que, pour une fois, ils étaient tous les deux dans de beaux draps – au sens figuré, of course. Il est évident qu’au sens propre, les draps de la prison sentaient le moisi et Martin craignait une IST rien qu’en s’asseyant tout habillé dessus. « De toute évidence. » acquiesça le Tchèque avec une nonchalance déconcertante, comme s’il jouait à ’ni oui ni non’. Puis Arabella se confia, affirmait qu’elle s’en battait les coucougnettes invisibles d’être ici, mais que lui, il n’avait rien à foutre là. « Pourquoi ? » demanda-t-il en se levant d’un bond, pas pour un effet de style, juste parce qu’il jurait avoir vu une BNNI (bête noire non identifiée) gambader sur le mur adjacent. Les idées légèrement embuées, il marcha d’un pas lent vers son ex à l’autre bout de la pièce, qui le fixait de ses billes bleutées. « T’as le monopole de te foutre dans la merde, c’est ça ? Et qu’est-ce que tu fais là, en vrai ? Avoue, t’as trouvé personne chez qui t’inviter, t’as pas les moyens de te payer une auberge, tu t’es dite qu’au moins, ici t’avais un lit, un toit, et le petit dej compris le lendemain matin ? » Un rire provocateur ponctua sa phrase, brisant la neutralité de ses paroles. C’est vrai, il n’y avait – étrangement – pas une once de colère. Cette fois, comme si la prison désinhibait cette partie jemenfoutiste inscrite en lui, il ne craignait pas de lui rentrer dedans. Il ne craignait pas non plus de se trouver à moins d’un mètre d’elle. Fuck les distances de sécurité, il roulait à 150km/h cette nuit.

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Si j'y pensais assez fort je pouvais me voir dans le bus. Serrant les poings, perdant le contrôle alors que les larmes roulaient sur mes joues. Ça n'avait pas duré plus de cinq minutes mais ça avait été assez pour me faire sentir faible. J'avais compté chaque arbre que je rencontrais alors que je quittais Prague pour m'occuper l'esprit. J'avais pris le billet juste avant être rentrée et avoir foutu le bordel dans la maison des Peček. Le lendemain je m'étais réveillée à Francfort et je n'avais plus repensé à Martin depuis. C'est ce que je fais. J'arrête de penser et j'arrête de souffrir. Lorsque j'étais enfant et que mon oncle sortait de ma chambre je tapais sur le mur de ma chambre jusqu'à ce que mon poing soit en sang et que ce soit tout ce à quoi je pense. Sauf que maintenant ça ne suffit plus alors je bois, je fume, je me drogue. J'avais presque oublié Martin qui s'approchait de moi. Quoi, maintenant il n'avait plus peur d'Arabella le grand méchant loup qui pouvait le manger tout cru? Je continuais de le fixer sans répondre, l'entendant déballer violemment son flot de paroles. Son rire me déplaisait, c'était comme un coup de poing dans l'estomac. Je savais que je n'étais pas une sainte, pas la peine de me le rappeler. "Oh la ferme, Martin." Je me levais sans le quitter du regard, gardant l'espace étroit qui nous séparait. "T'as bu un peu et tu crois me connaitre tout d'un coup? J'suis pas la petite fille parfaite, tu l'as toujours su, je ne te l'ai jamais caché. C'est p't'être bien même pour ça que tu m'aimais bien. Maintenant tu vas faire quoi? Tu vas m'éviter comme au summer camp et ensuite tu vas t'approcher? T'as trop peur de te brûler, c'est ça?" Peut être que en le provoquant il saura enfin comment se comporter et avec un peu de chance il me prendra pour un monstre, un vrai de vrai. J'avais pas envie qu'on s'approche de moi, du vrai moi. Et Martin pouvait être dangereux.  

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W/ MARBELLA.
La ferme ? C’est tout ce qu’elle lui répondait ? Ferme ta gueule Martin, sois beau et tais-toi, donne-moi ton fric aussi, c’est tout ce que tu as toujours su faire de mieux avec moi. Lui aussi avait arrêté de penser à Arabella sitôt qu’elle avait quitté sa vie. Pourquoi s’emmerder avec une fille qui s’était foutue de sa gueule ? Qui l’a utilisé avant de lui renvoyer l’ascenseur, mais dans la tronche l’ascenseur ? Et ce soir, il n’avait pas peur d’elle, pas peur de la promiscuité de la cellule. Il faut dire qu’il était dopé à l’adrénaline et à l’alcool, double-protection contre ses sentiments pour Arabella qui se ranimaient sitôt qu’il se trouvait à moins d’un mètre d’elle. « Et toi, ton petit jeu de la fille impossible à cerner, intouchable, dont on ne sait jamais si elle a une idée derrière la tête, ça va durer encore longtemps ? Parce qu’au final, tu dois te sentir bien seule. Ça doit pas t’aider à te tenir chaud l’hiver. » ajouta-t-il, narquois, en guise de revanche. Il n’avait pas peur de la blesser, il n’avait plus peur. Même si ses propres mots s’adressaient également à lui, un peu. Faut dire que depuis qu’il était aux USA, il jouait un double-jeu, se dégageant de son image de fils prodige qu’il avait en République Tchèque. « J’n’ai plus peur de me brûler. » précisa-t-il, demeurant immobile face à elle et la fixant sans sourciller. Lui aussi pouvait être mauvais.
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Bon d'accord j'ai menti. C'était arrivé une seule fois. Une année peut même deux années plus tard. Il devait être six heures du matin et le soleil venait tout juste de se lever, je n'avais pas dormi de la nuit et je venais de croiser cet homme dans la rue. Il devait avoir la quarantaine et pendant une seconde son visage s'était confondu avec celui de Martin. Alors j'ai pensé à lui. Je crois que c'était à cause des cicatrices que l'étranger avait sur le visage. Je l'avais arrêté instantanément mais il m'avait bousculé avant de me traiter de tarée. Et puis je suis rentrée chez peut-importe-qui m'hébergeait à l'époque et j'ai bu tout l'alcool qu'il y avait dans l'appartement. Après je n'avais plus à me rappeler. Et maintenant il était devant moi et tout ce que je voulais c'était lui faire du mal. C'est ce que je faisais de mieux, retourner les gens qui m'avaient appréciés contre moi. "Au moins, moi je ne me mens pas. Je ne fais pas semblant d'être quelqu'un que je ne suis pas." Je continuais de le fixer, affichant un petit sourire. "Tu peux me dire tout ce que tu veux. On m'aura toujours dit pire." Rien que d'y repenser me donnait envie de vomir, je ne voulait plus des voix de mon oncle et de ma belle-mère résonnant dans mes oreilles. Martin ne pouvait pas me faire de mal, pas vrai? Et puis je détestais le fait qu'il soit aussi grand. Je devais lever la tête pour le regarder dans les yeux. Il était en position de supériorité, le grand gentil parfait Martin au dessus d'Arabella la petite manipulatrice sans pitié. Je fis un pas en avant, je pouvais entendre son souffle à présent. "Tu vas faire quoi, alors?" Je le mettais au défi, et pour une fois je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.

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