Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityi don't make mistakes, just happy little accidents » peček(ova) twins
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


i don't make mistakes, just happy little accidents » peček(ova) twins

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

❝i don't make mistakes,
just happy little accidents.

MARTIN & DENISA.

« Pouvez-vous m'amener à... attendez deux petites secondes... Ah voilà ! Cette adresse, s'il vous plait. » Denisa se pencha pour donner un morceau de papier avec l'adresse de l'appartement de son frère. Après avoir vérifier que le chauffeur du taxi avait saisi sa destination, elle mit sa ceinture et commença à profiter de ses premiers instants sur le sol américain. Tout s'était bien déroulé, bien que le vol avait été un peu difficile à supporter pour la pile électrique qu'elle était. Mais surtout, elle était excitée à l'idée de faire la surprise à Martin. Rien que d'imaginer la tête qu'il ferait en la voyant. Il serait content de la voir, elle en était certaine !
Après cinq minutes de routes, juste histoire de quitter la zone aéroportuaire, le taxi s'arrêta net. Etonnée d'être arrivée aussi vite, Denisa leva le nez pour explorer les lieux. « Hum excusez-moi... Pourquoi est-ce qu'on s'arrête ? » « Je fais le plein mam'zelle » « Oh d'accord... » Et il n'allait tout de même pas lui faire payer cet extra quand même ! Elle avait beau être plein aux as, elle ne voulait pas non plus se faire rouler ! Finalement, profitant de cette petite pause, son regard se posa sur Jack qui commençait à gigoter dans son petit sac, accessoirement panier pour l'occasion. « Ca vous dérange si j'en profite pour faire sortir le chien un peu ? » « Non allez-y ! » La jeune Pecekova sourit brièvement avant d'attraper le pug et l’entraîner dehors avec elle. Elle prit son sac et referma la portière avant de s'éloigner et consulter son téléphone. C'est en détournant la tête deux minutes plus tard, pour voir si le chauffeur était revenu à sa caisse qu'elle le vit démarrer et s'en aller sans elle, mais surtout avec sa valise encore dans le coffre. « HEEEEEEEY ! » Oh non... Non non non, ça ne pouvait pas arriver … Denisa couru derrière la voiture pour la rattraper. C'était idiot mais ça avait été son premier réflexe. Instinctivement, elle mémorisa la plaque d'immatriculation de la voiture avant de le noter sur son téléphone. Super ! Qu'est-ce que je fais maintenant? C'était la panique. Et ses affaires qui étaient restées dans la voiture... Réfléchis, réfléchis Denisa... Martin ! Son portable en main, elle composa le numéro de son jumeau mais tomba sur son répondeur. Elle fit une deuxième tentative pour finalement lui laisser un message sur son répondeur. « Allô Martin ? Il faut que tu viennes tout de suite me chercher, c'est urgent ! Je suis... Hum en fait je ne sais pas trop... Dans une station essence. Il y a un bonhomme vert qui tient des billets sur la pancarte en face, est-ce que ça te parle ? Ah oui, je suis arrivée à Boston il y a deux heures... SURPRIIIIISE ! ...M'enfin là c'est raté... Bref, il faut que tu viennes maintenant, il y a des types pas nets ici, ça me fait peur ! … Attends, j'ai une idée ! Je t'envoie ma position sur l'appli map, ça sera plus simple ! Bisous, à tout de suite ! » Denisa finit par raccrocher, la boule au ventre. Elle se gardait bien de raconter à son frère sa mésaventure, bien trop perturbée, vexée et en colère de s'être fait avoir de la sorte. Au moins, elle avait pensé à garder son sac avec elle, avec tous ses papiers et surtout, elle avait Jack Jack avec elle. Elle n'ose pas imaginer ce qu'il serait advenu de lui s'il était resté dans la voiture. Mal à l'aise, Denisa commença à faire les cents pas, attendant impatiemment l'arrivée de son frère.
© LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

❝i don't make mistakes,
just happy little accidents.

MARTIN & DENISA.

Il y avait un connard qui buvait le Pepsi Light de Martin. Voilà. C’était la conclusion que Martin tirait de sa première semaine de colocation. Et là, sa préoccupation première était de savoir mais bon dieu QUI boit le Pepsi Light de Martin Peček. J’suis désolée, mais dans les cours de catéchisme avancés suivis dès son plus jeune âge, il avait dû apprendre par cœur les dix commandants. Parmi eux, tu respecteras ton prochain, tu ne tueras point, blabla … ET TU NE PIQUERAS PAS DANS LE FRIGO LE PEPSI LIGHT DE TON COLOCATAIRE. Voilà. Le premier jour, Martin crut à l’accident, la confusion, p’tete que quelqu’un ne connait pas son prénom dans la maison et se gourre avec l’étiquette. Quoique les Charlie n’avaient pas l’air de rencontrer ce souci. Mais bon, par exemple, tu prends le prénom Martin, tu enlèves six lettres et tu en mets six autres, ça donne Briony. Ou Zéphyr. Ouais, c’est ça, ça ne pouvait qu’être Zéphyr. Ils étaient en froid et elle se vengeait sur lui, c’est tout. Bref, il avait emprunté l’une des caméras de cette dernière et branchée au-dessus du frigo. Après avoir filmé durant 24h la porte du frigo, Martin récupéra la carte SD et l’inséra dans son ordinateur portable. Il avait son gobelet McDo dans la main et visionnait en accéléré les premières minutes de film, quand son téléphone sonna. Il regarda vite fait .. Denisa. Il soupira et décida de ne pas répondre. Il sentait qu’elle l’appelait encore pour se plaindre de la mère supérieure et, même s’il prenait un plaisir jouissif à critiquer leur génitrice, il avait du pain sur la planche. Ou un film sur l’ordinateur. Mais bon, c’est une expression un peu moins courante. Puis le téléphone sonna une seconde fois et, cette fois, le répondeur suivit. What ? D’habitude, Denisa se contentait de l’engueuler par texto avec plein d’emoji vnr, vous savez, genre le petit diable mauve avec un sourire pas content lààààà. Du coup, Martin rappela sa boîte vocale, écouta le message, avant de lâcher son gobelet qui s’écroula par terre. « Sa mère la p……… » Celle qui lui piquait son Pepsi Light, c’était Echo. Les images le prouvaient. Puis, presque mécaniquement, il quitta la maison et emprunta la voiture d’un de ses colcos, direction Boston pour trouver une station-service avec un bonhomme vert dessus, avec l’aide du GPS of course. Sympa la sortie. Merci Denisa.
« Elle se fout de ma gueule, elle se fout de ma gueule, elle se fout de ma gueule. » répéta-t-il en logorrhée, frappant son volant chaque fois qu’il loupait un feu vert. Merde merde merde. C’est quoi cette histoire, là ? Qu’est-ce que foutait Denisa ici ? Sérieusement ? Elle a cru que c’était la croisière s’amuse et qu’elle pouvait débarquer comme elle le voulait, quand elle le voulait ? Il trouva finalement la station-service en question et débarqua en trombe sur le parking, faisant crisser les pneus sur le bitume. Il sortit du véhicule et claqua la porte tout en se précipitant vers Denisa ; « C’est maman qui t’envoie pour me surveiller, c’est ça ? » demanda-t-il en grimaçant, avant d’apercevoir le chien. Il fit un bond en arrière en étouffant un étranglement strident, et pointa du doigt le truc plein de bave ; « Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est toxique. NON NE LE LAISSE PAS S’APPROCHER DE MOI. Va-t-en le chien ! » lâcha-t-il en pointant du doigt le loin, le très loin, la route. Tiens, va courir sous les roues de la voiture le chien. Bon, on ne dirait pas comme ça, mais ça faisait tout de même super plaisir à Martin de voir sa sœur.

© LOYALS.
(Invité)