J’avais connu Hippolyte comme elle est présentement, une femme difficile à cerner et pour l’instant je suis mieux depuis que je ne la voyais plus en face de moi. Par contre, le fait que j’aille au Laos sans être accompagnée avait ses inconvénients et ses avantages mais qu’est-ce que je peux faire ? Nos complots avec Ashleigh, c’est digne des grandes scènes de cinéma, comme quand j’ai couché avec Royce rien que pour emmerder la bleu. D’ailleurs, Marin n’avait pas vraiment apprécié avoir cette nouvelle en message texte sauf que j’aimais mieux ne pas penser au passé et voir l’avenir. Quand Denys venait à me dire que je ferais une bonne mather, je lui fis un petit sourire. « Ouais, certains comme ma très chère amie Hippolyte, le croit. » Combien de fois avait-elle mentionné le fait que cette maison m’irait très bien ? Avec mon passé de toxicomane, j’ai tout pour devenir une verte l’an prochain et ces magouilles avec le vice-président, je n’en pouvais plus. Parlant d’un petit souper entre ‘couple’, je ne pouvais m’empêcher de dire au jeune homme que c’était une excellente idée. Pourquoi ne pas briser la glace une bonne fois pour toute ? Je n’ai certainement pas envie de me prononcer sauf qu’il y avait ce petit quelque chose chez Marin qui me rendait perplexe. Il y avait beaucoup de trucs que je n’avais pas encore dit à Denys sauf que j’aimais mieux garder cette soirée pour de belles retrouvailles. « Par chance ! Être enfermé entre quatre murs, sans pouvoir faire ce qui te chante, tu peux quasiment devenir fou. » Avec l’histoire d’Adriel, je ne sais même pas comment réagir puisqu’à tout moment la police peut débarquer pour venir me chercher sauf qu’avec le temps, les soupçons qui étaient vers moi s’estompaient. Une chance pour moi… Lui faisant part de mes intentions l’an prochain, un petit sourire se dessine sur mes lèvres quand le jeune homme venait à me dire qu’il y avait des gens honnêtes ou pas. C’est vrai, j’avais fait un tri dans mes amis, afin de savoir les personnes qui sont fréquentables et d’autres non. Sauf que maintenant, je voulais m’amuser sans trop avoir à penser au passé et aux choses que j’ai pût faire. Faisant un sursaut quand il venait à ouvrir la bouteille, une bonne partie du liquide venait à aboutir sur ma robe. Étant amusée par la situation, je ne pouvais m’empêcher de soupçonner Denys sur ce coup. « C’est pas mon genre de me dire un truc pareil mais oui t’as raison. » Venant à lever ma coupe, nous trinquons tous les deux. « À la nôtre. » Prenant une gorgée, je ne pouvais m’empêcher de fermer les yeux, un petit sourire sur le coin de mes lèvres… Bon sang que ça faisait du bien. Il y avait plusieurs jours que je n’avais pas consommer de l’alcool et disons que j’étais en charmante compagnie ce soir. Voir Denys, aussi impressionné par le goût et surtout excité, ça me faisait encore plus sourire. Il avait droit a bonheur, celui de passer aussi une petite soirée avec son amie. « Il faut la terminer ! Hors de question que je paie cette bouteille si chère sans la finir. » Pour être franche, je m’en fiche un peu. Ce que je veux faire en ce moment c’est de passé une bonne soirée avec lui, rien d’autre. Lui demandant jusqu’à quelle heure était son couvre-feu, je ne voulais pas le voir se faire menotter par des agents de la paix. « D’accord, alors ce soir je serai ton ange gardien. Je n’ai pas envie que mon ami passe la nuit derrière les barreaux… » Si c’était le cas, j’allais prendre le soin de venir lui rendre visite le lendemain matin en me foutant de sa gueule, gentiment parlant. Après lui avoir avoué que je fantasmais sur les hommes en uniformes, je ne pouvais m’empêcher de rire. « Bah ouais, ne me dit pas que tu n’as jamais rêver passer un agréable moment avec une femme en uniforme ? » Lui adressant un clin d’œil, je suis au courant que c’est le fantasme dont la plupart des hommes aimeraient. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ce que nous avions dit, Marin et moi lors du bal. Rien qu’à cette pensée, j’avais un petit sourire. « Bon allez, on commande… »