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Tu ne t'arrêtais jamais de dire des conneries et d'en faire. Surtout pas avec Caïn. Il te connaissait pas depuis longtemps pourtant il avait l'habitude que tu passes ton temps à le faire chier, à le saouler, à l'énerver et il devait aimer ça car il venait toujours à l'attaque lui aussi. Il te le rendait bien et entre vous c'était toujours un cirque. A vous deux vous pouviez faire un spectacle, vous étiez comme deux clowns ensemble. C'était marrant de vous voir faire. Toi en tout cas ça te faisait marrer comment tu agissais avec lui et comment il agissait avec toi. Il avait beau t'insulter ça te faisais rire et tu le cherchais toujours plus. Il avait beau te faire te casser la gueule tu rigolais puis tu allais te venger. Votre amitié était un peu étrange voir sadique pour les gens autour de vous, mais pour toi elle était juste fun et loin d'être ennuyante. Pour toi cette amitié née d'un réveil dans un même lit, tous les deux nues, était quelque chose que tu appréciais. Tu ne pouvais pas t'empêcher de le taquiner, de l'attaquer et d'être insolente. Après lui planté une fourchette, tu te foutais de sa gueule en rentrant dans cette chambre, tu lui faisais croire que tu allais lui faire une piqûre et tu plaisantais sur des lunettes de vues qu'il avait besoin. Il répondit du tac au tac concernant sa main que tu avais grandement amoché. Tu te mis légèrement à rire, trop tentant. T'en as une deuxième ça suffit. En plus c'est que la gauche que j'ai handicapé, j'ai sauvé la droite, tu peux encore l'utiliser devant you porn, remercie moi plutôt balanças tu en te marrant de grand coeur cette fois ci. Tu l'avais dit que c'était plus fort que toi de le faire chier ? Oui ? Eh bien c'était au cas où vous l'auriez pas compris quoi. Tu n'en ratais jamais une à vraie dire, comme là encore à lui faire croire que tu allais te barrer. A deux reprises en plus tu lui fis croire, après avoir récupéré ton briquet, objet précieux. Mais comme tu le savais il n'allait pas tolérer ça. Il te stoppa bien vite dans ton élan, te faisant face et toi joueuse que tu étais tu le défia sur ce qu'il allait faire si tu osais te barrer d'ici et le laisser en plan. Et là il te libéra mais pas pour que tu franchises la porte. Il te libéra et attrapa ton visage entre ses mains pour poser ses lèvres contre les tiennes. Ca tu ne l'avais pas vu venir par contre. Son unique réponse fut de te traiter une fois de plus et comme un automatisme ta clope se posa sur tes lèvres. Tu tiras dessus, une bonne grosse taffe et tout en le regardant dans les yeux tu lui soufflas toute la fumée dans le visage. Durant quelques secondes tu ne vis pas son visage, emprisonnée sous toute la fumée. Celle ci estompait, un sourire sur les lèvres tu le défia à nouveau. En fait, plus je t'amoche, plus je te fous la pression, plus tu me kiff ? Yeux dans les yeux, ton sourire était remplie de malice. Je vais peut être te planter une autre fourchette juste là et sur tes paroles ta main gauche se referma en un poing et se posa sur la cuisse de Caïn, comme si tu avais une fourchette dans la main, comme si tu le plantais une nouvelle fois. Quant à ta main qui tenait la cigarette, tu la dirigeas vers les lèvres du jeune homme, lui insérant le filtre entre ses lèvres à lui.CODE BY RESSAPANDA.
Quand tu avais rejoint le professeur et sa bande d'amis, tu avais tout de suite remarqué combien il était une fois de plus froid et distant avec toi, limite cassant. Même ses amis l'avaient remarqué et trouvait ça affolant. Même ses propres amis voulaient qu'il se lâche et qu'il arrête d'être aussi stricte et sérieux. Voilà pourquoi tu t'étais retrouvée seule avec lui, en tête à tête, tandis que ses potes étaient allés boire un verre plus loin. Ils avaient eut la gentillesse de te laisser seule et s'il l'avait un peu mal prit et qu'il c'était énervé, il avait finit par se détendre. L'alcool avait dû finir par l'apaiser. Il t'avait offert un verre, de mieux en mieux, mais toi tu étais plus d'humeur à le faire un peu plus céder. Une danse allait être le moyen parfait pour qu'il te tombe dans les bras, pour qu'il succombe. Fin rien n'était gagné, tu t'attendais à un changement brutal qui pourrait surgir à n'importe quel moment et pour n'importe quelle raison. Tu lui attrapa la main pour l'entraîner sur la piste de danse et il ne comprit rien à ce qui lui arrivait. Il balbutia et ça te fit sourire. Il se laissa faire, ne te repoussant pas et c'était déjà un bon pas de gagner. Quand tu dansais avec un homme tu n'étais pas le genre à être à des kilomètres de lui. Tu te collais bien à eux afin de le rendre fous et avec Alekseï tu n'allais pas faire différemment. Tu te collas bien près de lui, une de tes chambres entre les siennes, tes bras autour de sa nuque tandis que tu lui murmurais quelque chose tout en déposant un léger baiser dans le haut de son cou. Tu pouvais sentir son parfum. Il sentait drôlement bon. Un peu trop même. Tu adorais les parfums pour homme, ça déclenchait en toi des frissons. Tu trouvais leurs parfums vraiment attirant et ça te donnait juste envie de leur sauter un peu plus dessus. Oui t'avais envie de sauter sur le professeur à cause de son physique, de votre rapprochement et désormais de son délicieux parfum. Et là il t'avoue quelque chose qui dessina un grand sourire sur tes lèvres. Il ne te voyait plus comme une étudiante à cet instant. Tu sentis au même moment la pression qu'il exerça sur tes hanches tandis qu'il t'avouait une phrase de plus qui en disait long. Le " pas encore certain" est bien révélateur. S'il comptait pas céder il aurait utilisé la négation tout simplement, mais là il t'avouait qu'il risquait de craquer. Tu voulais donc voir s'il te voyait plus comme une étudiante. Tu voulais tester la théorie du "pas encore certain". Pour cela, tu t'approchas plus près de son visage et doucement tu viens déposer tes lèvres sur les siennes. D'un baiser doux et lent pour voir s'il est réceptif, tu accentuas alors la pression de tes lèvres contre les siennes, une de tes mains glissant dans ses cheveux comme pour attirer son visage encore plus près du tien. Comme pour appuyer un peu plus vos lèvres ensemble. Ton autre main avait glissé dans son dos, appuyant sur celui ci pour coller vos corps encore plus qu'il ne l'était déjà. Est ce qu'il allait te repousser ? Tu ne savais pas vraiment alors tu profitais des quelques secondes qui se passaient avant un quelconque refoulement de sa part. Bien que tu espérais qu'il réponde à ton baiser avec encore plus de fougue.CODE BY RESSAPANDA.
@Alekseï G. Voïnov
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