C'est le vingt-six novembre 1994 à Brno (République tchèque), que les membres de la famille Peček(ova) m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Denisa Ladislava. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de journalisme en majeure et relations internationales en mineure depuis quatre ans et travaille en parallèle de mes études en tant que assistante vétérinaire dans une clinique animalière de Cambridge. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Cabot.
Donner plus que ne recevoir, c'est ce que j'ai toujours appris. J'ai grandi avec, vécu avec. Maintenant c'est devenu banal. Facile à dire me direz-vous quand vos parents sont pleins aux as, on peut se permettre d'être généreux. Mais je parle bien de la vraie générosité. Ma mère a toujours voulu que je sois une femme sage, généreuse, disciplinée, … et si je n'ai pas suivi tous ses conseils, je n'ai pas loupé celui-là. J’ai été éduqué comme ça, et je veux poursuivre comme ça. Ce n’est pas demain la veille que je changerai. J'aime penser que l'on puisse rendre les choses meilleures. Depuis toute petite, je rêvais de changer le monde à ma manière. A défaut de pouvoir être une super héroïne et éradiquer les conflits en un claquement de doigt, je m'applique à donner de mon temps là où je le peux. Les Quincy représentent dans l'idéal ce que j'aimerai être, elles portent des valeurs qui me tiennent à cœur. S'il y a bien une confrérie que je puisse défendre à cent pour cent, il s'agit bien des Quincy.
CABOT.
Quand on parle d'une Cabot, on a souvent des étoiles pleins les yeux, pas vrai ? Certaines pourraient même être le portrait même de la fille idéale de ma mère. Et même si j'aime lui tenir tête, je dois tout de même reconnaitre que je les admire aussi. Elles sont belles, intelligentes, classes, … mais surtout elles sont fortes. Quelque part, je me bat tous les jours pour ressembler un peu plus à ce qu'elles représentent. Et puis moi qui rêvait d'avoir une soeur...
Denisa n'était pas présente lors de l'attentat, elle vivait alors encore à Prague. Mais suite au départ de son frère, elle a mené son enquête et fait quelques recherches pour tomber sur cette histoire de bombe, ce qui n'était pas pour la rassurer quant à son jumeau qui avait décidé de s'y rendre pour ses études.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Denisa était encore à Prague lorsque les agressions ont eu lieu et tout comme l'histoire de l'attentat, elle en a eu vent en faisait des recherches sur Internet, visionnant des commentaires et témoignages à l'en faire pâlir. Des histoires dignes d'un bon scénario de film et pourtant réels...
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle paperheart et j'ai vingt-et-un ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Le forum a l'air accueillant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Maia Mitchell comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par angel dust. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Martin Pecek.
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
▲ séjourner en [] caravane [] tente [] chalet au summer camp
▲ [X] je ne souhaite pas participer au summer camp
adhérer un flood d'intégration (?)
Denisa se tortillait dans tous les sens mais pas moyen d'atteindre cette fermeture. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour trouver son jumeau des yeux et chercher sa précieuse aide. « Ah tiens Martin, tu peux descendre la fermeture éclaire s'il te plait ? Je respire pas dans cette robe ! Je lui avais dit à maman de ne pas l'acheter sans que je l'essaie et voilà le résultat ! Et puis la couleur n'est même pas assor... » « Tu veux que je … quoi ? » Une moue consternée sur le visage, Denisa comprit qu'encore une fois, il ne l'avait pas écouter. Du moins il s'était arrêté au début de sa phrase et puis le reste faisait parti du bruit de fond. Mais ça, on le lui avait bien dit qu'elle parlait beaucoup trop, c'était plus fort qu'elle. Très expressive et très bavarde, c'était un moulin à parole lorsqu'elle était sous l'émotion (que ce soit positif ou négatif), ce qui revenait à dire presque tout le temps, étant donné que la jeune Pecekova avait tendance à être émotive et à s'extasier pour peu. « Je ne te demande pas de me déshabiller mais de descendre cette foutue fermeture qui m'empêche de respirer ! » s'impatienta-t-elle. C'est en soupirant que son jumeau s’exécuta. « Merci ! » Elle souffla un grand coup, grandement soulagée de pouvoir prendre un peu d'air, puis jeta un regard foudroyant à son frère qui avait tardé à l'aider. Mais elle passa vite à autre chose. Plus distraite qu'elle, il n'y avait pas. Denisa n'était pas rancunière, elle ne l'a jamais vraiment été d'aussi loin que l'on s'en souvienne. Toujours à croire en la bonté des gens, aux deuxièmes (voire troisièmes) chances. Si elle avait pu sauver le monde avec de supers pouvoirs, elle n'aurait fait sur le champs. Mais elle n'était qu'elle. Une grande enfant dans le corps d'une jeune femme dorénavant. Les yeux rivés sur son père, son assistante, sa mère qui étaient au loin, elle semblait pensive. « Tu crois que les parents finiront par divorcer... ? Enfin... Parfois, je me dis que ce serait mieux comme ça... peut être... je ne sais pas.... » « T'as encore rien compris toi. » Perplexe, la jeune brune regarda son frère un air interrogateur. Celui-ci se tourna franchement vers elle, comme s'apprêtant à lui faire une confidence. « Le mariage, c'est pas ça qui compte. » Il la regarda quelques secondes avant de partir à son tour retrouver les invités et jouer son rôle du parfait enfant, laissant Denisa seule dans la cuisine. Parfois, quand il n'y avait pas les parents, Martin avait cet air désinvolte qui lui collait à la peau et qui avait tendance à l'agacer. Ça l’agaçait, mais il avait raison. Il avait souvent raison d'ailleurs, même s'il n'avait souvent pas le tact pour annoncer les choses délicatement. S'il n'y avait qu'une histoire d'amour et de mariage, leur famille se serait séparée depuis longtemps. Finalement, voyant que toute la belle tribu s'était retrouvée dans le salon, avec Pavel, leur jeune frère qui rodait autour du buffet, la Pecekova se résilia à changer de robe au plus vite afin de rejoindre les autres.
« Tu n'as rien oublié ? Ton téléphone ? Appelle-nous dès que tu arrives à l'aeroport et quand tu auras retrouvé ton frère. Ton chargeur, tu y a pensé ? Si jamais tu n'as plus de batterie. Vous les jeunes, vous êtes tellement dessus que ça part en un rien de temps. Et... » Et blablabla... Finalement, telle mère, telle fille ! Elle avait perdu l'attention de Denisa qui préféra couper court à moins de passer encore une heure à passer au crible la checklist. Vous savez comment sont les mères. « Maman, je n'ai rien oubl.. » « ...les piles de ton appareil auditif? » Denisa s'arrêta net. Non, elle n'y avait pas pensé et sa mère n'avait pas manqué de le voir à son visage. Elle fouilla dans son sac à main pour lui en sortir une petite palette que la jeune femme prit avec une petite moue boudeuse, légèrement vexée. La jeune Pecekova est malentendante depuis sa naissance, et plus les années passent, plus son ouïe se dégrade. Elle a eu droit à un appareil auditif depuis sa plus tendre enfance et ce handicap lui avait valu les moqueries de ses camarades de classe à l'école primaire, des surnoms peu flatteurs, des remarques désobligeantes, ... sous prétexte que l'on pouvait dire ce que l'on voulait sur elle, elle ne l'entendrait pas. Quelque part, elle a toujours eu l'impression de devoir en faire plus pour s'affirmer ou bien peut être était-ce pour se prouver qu'elle valait quelque chose. Aujourd'hui, sa vie est plus simple. Elle a appris à lire sur les lèvres et ce qui était au début un handicap c'est révélé être un véritable atout. Elle peut ainsi aujourd'hui se permettre de temps en temps d'abandonner un moment son appareil auditif pour se fondre dans la masse. Plus de distinction, ni rien du tout.
Sous le coup de l'émotion, la tête de la jeune Pecekova se retrouva pris pour cible des baisers de sa mère. Bon, elle ne voulait pas la chagriner à la tenir éloignée d'elle, mais amusée et touchée par sa façon de lui montrer à quel point elle était contente pour elle, elle la laissait faire. « Bon maman, je dois y aller seule maintenant. » fit-elle en riant, se décollant doucement des bras de sa mère. Elle jeta un regard vers son père qui ne semblait pas décrocher du téléphone. Déçue, mais pas plus surprise, elle indiquait à sa mère de lui dire au revoir pour elle. Elle ne lui demandait pas de l'embrasser pour elle, plus déplacé que ça, il n'y avait pas. Son sac, sa veste, billet et passeport, Denisa était fin prête et quitta sa mère pour gagner la douane.
Faire la surprise à Martin, rencontrer sa fiancée en chair et en os, et aussi son fameux correspondant harvardien, la petite goutte d'eau qui lui a donné assez de courage pour se lancer elle aussi dans l'aventure de la célèbre université américaine. Ce n'était pas faute d'avoir essayer de trouver un max d'informations dans le soucis de bienveillance envers son jumeau qui était parti bien trop vite, elle avait fait déjà de belles connaissances. Son coeur battait à plein régime, elle ne tenait plus en place et commençait à s'extasier comme une enfant avant de se reprendre. Une grande inspiration, puis Denisa s'avança dans le long couloir, les yeux arpentant tous les panneaux directionnels qui la menerait vers son avion. * Harvard, me voilà *