HANGOVER (+) Gilmore

hangover

Quel est cet horrible son qui ne cesse de torturer mes oreilles et m’empêche de dormir paisiblement ? Oh, je sais, la complainte de mes tympans qui ont encore pris cher hier soir à cette soirée trop arrosée. La musique était particulièrement forte, je n’ai donc rien trouvé de mieux pour fuir les décibels que de m’éloigner pour rejoindre le bar. Si en temps normal je ne suis pas vraiment porté sur la bouteille, je me suis retrouvé avec des camarades qui levaient plutôt bien le coude. Résultat des courses, j’ai mal à la gueule ce matin, aurais-je été Picassoté pendant la nuit ? Non parce que j’ai clairement l’impression d’avoir les yeux à la place du menton et le nez au niveau du front. Plus jamais ! C’est bien ce que l’on dit après une bonne cuite ? Dommage que personne ne parvienne à s’y tenir, moi le premier. Ces draps qui me recouvrent ne sont pas les miens, ils sont moins doux que ceux que j’ai à l’appartement. Je ne suis donc pas chez moi. Et merde, PLUS JAMAIS ! Je grommelle et me retourne, entrant en collision avec quelqu’un d’autre. Attendez, je ne suis pas seul ? Et quelle est cette brise de vent qui me fait frissonner ? J’écarquille les yeux, suis-je vraiment au lit avec une demoiselle, à poil ? « Wow… »

HANGOVER. BABY !

Elle sent que la chose qui la couvrait est partie. Un coup de froid remonte le long de son échine. Les yeux clos enfoncés dans un coussin, elle tâte le terrain avec ses mains à la recherche du bout de tissu. C'est en posant sa main sur une surface chaude qu'elle réagit. C'est doux, c'est chaud, elle bondit, c'est humain..ce n'est pas un objet. Elle ouvre légèrement ses yeux, elle tourne son regard vers l'espace...ce n'est pas sa chambre, alors c'est sans doute un hôtel. Elle repose ses yeux sur le jeune homme en face d'elle, parce qu'il est dénudé..son bijou à l'air, bien sûr. Elle hurle en lançant son drap sur lui avant de s'élancer hors du lit. Elle cherche ses affaires..  « T'es qui toi hein !? » Ce n'est pas vraiment une question, juste un étonnement. « Qu'est-ce que j'fais ici.. » Elle tire légèrement le drap sur son corps, lorsqu'elle constate qu'elle n'est vêtu que du plus simple appareil. Ses cheveux blonds qui se plaquent sur son visage, son affolement présent qui se ressent. Gillie, parce que la grande blonde a un nom se laisse retomber sur le sol. C'est un coup d'un soir hein ?

mise en page par .Stay Away

hangover

On nage en plein milieu de la vie de quelqu’un d’autre là. La coupe de Dumbledore qui renferme tous les souvenirs capturés de la vie des autres dans Harry Potter existe réellement et je suis en plein milieu d’une session n’est-ce pas ? Ce n’est clairement pas dans mes habitudes de me retrouver dans de telles situations, les coups d’un soir ça n’a jamais réellement été mon truc et encore moins sous l’emprise de l’alcool. Le seul point positif, si on peut dire qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, c’est que la jeune femme n’est pas laide, bien au contraire. Imaginez si je m’étais réveillé aux côtés d’une femme vraiment très laide, avec des pustules en guise de boutons sur le visage, parés pour une explosion à n’importe quel moment ? L’horreur ! « T'es qui toi hein !? » Hurle-t-elle, hystérique, après s’être redressée pour ne plus être collée à moi. Je suis peut-être à poil, à présent complètement recouvert par le drap qu’elle vient de me lancer à la tronche, mais elle aussi elle est nue. « Qu'est-ce que j'fais ici.. » Et la voilà qui me pique le drap pour se couvrir elle-même, j’attrape donc à la hâte un oreiller pour le placer au parfait endroit. « On se pose la même question… Toi aussi tu étais alcoolisée hier ? » Il est temps de rattrouper les pièces du puzzle, j’ai besoin d’y voir plus clair. « Euh, tu peux… Tu peux me lancer mon caleçon ? Il est à tes pieds ! »

HANGOVER. BABY !

« On se pose la même question… Quoi, toi aussi ?  Elle reste immobile quelques instants, cherchant une signification censée. Ce n'est pas son genre de coucher avec un type qu'elle ne connait pas. Elle privilégie les connaissances. L'habitude...Toi aussi tu étais alcoolisée hier ? » Elle ferme les yeux, malaxe sa nuque et soupire. Ce n'était qu'une petite fête bien sympathique rien de grave en soi, elle avait bu un peu..« Pas au point de s'offrir au premier venu. » Le pire dans tout cela est d'avoir pris son pied avec quelqu'un dont on ne se rappelle pas..même un instant. La sueur qui s'empare de son front. Est-ce un espion ? Si une sex-tape se cache quelque part, c'est mal barre pour elle. « Euh, tu peux… Elle est dans ses réflexions psychotiques. Gillie est dans un rêve, ce jeune homme en face d'elle est quand même bien foutu..elle l'observe quelques secondes avant de détourner son regard. Non, non et non. J'le connais pas. Elle se mord la lèvre inférieure lorsqu'elle se rend compte qu'il l'interpelle, rougissant quelque peu. Tu peux me lancer mon caleçon ?. « Hein ? »Elle serre son drap contre elle, cherchant du regard ce qu'il demande. Il est à tes pieds ! » Elle fait une mine dégoûtée lorsqu'elle s'en rend compte et sursaute. Elle tremble légèrement lorsqu'elle tend un doigt pour prendre la chose en question. Il a déjà tout vu de son corps, cependant il ne s'est pas qu'il est tombé sur une maniaque. Elle fait une grimace et prend le caleçon avant de le lancer sur la tronche de monsieur. Elle reprend son souffle, « Rassure-moi, tu n'es pas atteint d'une maladie grave ?! » Blonde pose une main contre sa bouche. « Euh, la chose qui te sert de coussin là, entre tes jambes, c'est mon mon gilet. C'est du Chanel chéri donc..elle ravale sa salive et lève les yeux au ciel.. non, ça va tu peux le garder, c'est bon. » Elle cherche aux alentours ses affaires, ils semblent s'être bien amusés vu la manière dont les vêtements sont disposés.
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mise en page par .Stay Away

hangover

On nage en plein délire, il n’y a que dans les films de que de telles situations se produisent. Mon con, j’ai bien choisi mon soir pour accepter de boire un peu plus qu’en temps normal tiens ! Que quelqu’un me pince, il n’y a pas une bassine d’eau glacée ? Je veux bien tenter l’Ice Bucket Challenge finalement ! Le pire dans tout cela, c’est qu’il est difficile de regretter le scénario le plus probable pour la nuit qui vient de s’écoulée. Du sexe, mouvementé à en constater le bordel qui règne dans cette chambre. Soyons honnêtes, cette petite blonde est loin d’être repoussante, encore moins désagréable à regarder, au contraire, un petit plaisir pour les yeux. Je suis cependant beaucoup trop gentleman pour profiter de la situation, nous l’avons, à priori, déjà bien trop fait cette nuit. Espérons que nous avons tous les deux pris une bonne dose de plaisir au moins. Imaginez si en plus on a terminé la soirée sans avoir obtenu le plaisir promis ? Je n’ai pas fait l’amour depuis Dixie, c’est-à-dire une éternité, je n’ai peut-être pas été compétent du tout ? Difficile à dire, je ne m’en suis pas trop mal sorti avec Dixie à ma sortie de prison, après trois ans d’abstinence totale. Putain t’es con et tu le fais pas exprès toi ! Le mec il pense à la qualité du sexe éventuel plutôt qu’aux conséquences au petit matin. « Pas au point de s'offrir au premier venu. » En temps normal je l’aurais peut-être mal pris, le premier venu ça sonne vachement péjoratif pour moi, non ? Une chance que je sois dans un état proche de la végétation. « Jte rassure, ce n’est pas mon truc non plus, les aventures d’un soir… » Je n’ai jamais été très excité par tout cela. Commençons par une chose simple, très simple, enfiler mon boxer pour dire de ne pas être à poil. Elle me regarde comme si nous parlions tous les deux dans une langue différente avant de comprendre mon message, parfait. Elle attrape mon boxer du bout des doigts, visiblement dégoutée et je ne peux m’empêcher de lui faire constater, quelque peu amusé. « Tu sais qu’à priori tu as touché tout ce qu’il y avait à toucher sous ce boxer ? » Moi j’dis ça, j’dis rien hein ! « Rassure-moi, tu n'es pas atteint d'une maladie grave ?! » Il est trop tôt pour ces conneries… Je suis trop vieux pour ces conneries ! « Non, de toute manière je n’aurais jamais eu de relations sexuelles sans me protéger ! » Règle d’or ! Attendez, si je suis resté fidèle à mes principes, nous devrions trouver un préservatif, ou deux, ou ceeeent, pour prouver que nous avons fait l’amour ? Si nous n’en trouvons pas, alors nous pourrons supposer que… Que nous n’avons pas couché ensemble ? I’M A FUCKING GENIUS ! « Euh, la chose qui te sert de coussin là, entre tes jambes, c'est mon mon gilet. C'est du Chanel chéri donc.. » Je baisse les yeux, abandonnant brièvement la recherche d’un emballage quelconque pour jeter un coup d’œil à ce gilet… Elle aura un souvenir de moi… Vive la lessive ! « ... non, ça va tu peux le garder, c'est bon. » Je pense qu’il est bon pour la poubelle. Je le laisse tomber au sol et saute dans mon boxer pour ne pas rester à découvert trop longtemps, même si je n’ai honnêtement pas à être complexé de rien. Je me sens déjà plus à l’aise ainsi. « Je ne vois pas le moindre préservatif au sol, rien, j’en ai toujours dans mon portefeuille… Impossible que je me sois livré à ce genre de… D’activités sans en utiliser un ! » Attendez, quel est cet emballage sous les draps, au pied du lit ?