(leyhan) feel your body on me

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Je me décidais enfin à entrer, à faire ce que j'avais à faire. Ca faisais un moment que je pensais à aller le voir, à lui dire quelque chose. Je ne juste pas très doué à ça, alors je décidais de lui apporter un café. C'était une bonne excuse. Une assez bonne excuse, une excuse potable. J'entrais nerveusement dans la caserne des pompiers, deux cafés dans les mains et un sourire aux lèvres, même si j'étais vraiment stressé. Je portais une robe blanche que je portais avec des sandales elles aussi blanche, j'étais assez mignonne il fallait le dire. « Je cherche Leyhan.. Il est là ? » Dis-je aux pompiers que je voyais, je cragnais d'être venue le seul jour où il ne travaillait pas. « Il fait une sieste ce gros flemmard, mais allez le réveiller c'est au bout du couloir là. » Je remercie le pompier et suit ces instructions. J'arrive assez rapidement, et la première chose que je vois c'est mon jeune sauveur endormi profondément. J'essayais de trouver les mots, de savoir comment engager la conversation, mais tout ce à quoi je pensais c'était à quel point il avait l'air sexy dans son uniforme. Je dépose les cafés sur une table près de la porte d'entrée et approche sur la pointe des pieds, décidé à le réveiller avec douceur, mais je trébuche et tombe droit sur lui. Pour la délicatesse, on repassera... « Oh… Désolé je… Hum… Bonjour ? » J’étais rouge tellement j’étais embarrasser.

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La nuit de garde que tu venais de passer avait été éprouvante, mais aussi délicate. En effet, tu avais enchaîné interventions sur interventions. Autant dire que tu n'avais pas eu le temps de te reposer si ce n'est que boire café sur café pour tenir le coup. Quoi que, tu avais l'habitude de vivre la nuit et dormir le jour. Autant dire que tu vis dans un rythme plutôt décalé et parfois, ça te jouer de mauvais tours comme t'endormir en cours. Lorsque ta nuit était terminée, tu n'avais pas eu la force de rentrer dans ton luxueux appartement. Tu te dirigeais vers les chambres prévues pour le personnel de la caserne, ne prends même pas le temps de te déshabiller, tire les rideaux afin de faire passer les rayons de soleil à travers la fenêtre que tu aimes tant voir lorsque tu t'endors. Chose que tu fis en très peu de temps, tombant dans un sommeil profond. Dormant sur le ventre, tu étais plongé dans les bras de Morphée quand une chose ou plutôt une personne trébuche et tombe sur toi. Très rapidement, tu ouvres tes deux yeux verts pour découvrir une jolie rousse. C'était la fille qui avait appelé lors d'un moment délicat de sa vie où elle en voulait en finir avec celle-ci. D'une voix endormie, tu articules. « Euh Salut. Que fais-tu sur moi ? Enfin ici, je veux dire. » La situation était clairement délicate, ne sachant pas si tu devais la tutoyer ou pas. Après tout, vous avez le même âge. Doucement, tu te redresses de façon à être assis sur le lit mettant tes doigts sur les bras de la jeune femme pour qu'elle soit assise aussi sur le lit et non étaler comme une crêpe.

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J’étais tellement gênée, je m’étais littéralement jeté sur lui. Mon cœur battait de plus en plus fort et je pouvais sentir mes joues devenir de plus en plus rouge. Je ne savais même pas quoi répondre. « J’étais venue pour vous offrir un café et j’ai trébuché… Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas vous réveiller de cette façon.. » Et je me rendais gentiment compte que je n’aurais même pas dû le réveiller, de n’importe quel façon. Je n’aurais pas dû penser à le réveiller, j’aurais dû laisser un mot, un café et partir, rien d’autre, je n’aurais peut-être même pas dû venir. Je regretter chacune de mes décisions jusqu’ici. Je me redressais en même temps que lui et j’essayais de formuler une phrase, mais je ne savais même pas quoi dire. « Je vous ai apporté un café… au lait et avec du sucre. » J’étais à deux doigts d’ajouter que j’allais le laisser, partir, mais je suis emporté par un élan de courage. Je me lève, attrape les cafés que j’avais laissé plus loin lui tends le sien avant d’ajouter : « Et je m’étais dit que l’on pouvait peut-être les boire ensemble ? »

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Le moins que l'on puisse dire que c'était un réveil assez original. Tu savais que l'uniforme de pompier faisait de l'effet aux femmes, mais pas à ce point. Ce n'est pas tous les jours que tu es réveillé avec une fille qui se retrouve sur toi. C'est assez surprenant et flatteur en même temps. Désormais, vous étiez assis sur le lit tandis que tu avais la tête dans le cul. C'était le cas de le dire. « Oh heureusement que les cafés étaient posés. Et vous voulez me réveiller de quelle façon ? » C'était en aucun cas de la drague, mais juste de la curiosité. En même temps, tu étais encore mal réveillé. Tu ne pensais pas revoir la femme qui a tenté de mettre fin à ses jours de cette façon-là. Ton nez sentait l'odeur du café de là. « C'est gentil de votre part pour le café si c'est une façon de me remercier pour la dernière fois. » Tu marques une petite pause avant de prendre le café que te tendait Claarys et de boire quelques gorgées. Un vrai délice. « Merci pour la boisson chaude. » Tu lui fais tout de même un sourire et demande. « Vous pouvez m'attendre deux minutes s'il vous plaît le temps que je prenne une douche ? » Tu te lèves en direction ton casier pour prendre des affaires propres en civil. C'est-à-dire un jean avec une ceinture des converses et un tee-shirt noir que tu avais oublié sur le lit. Tu ne mets guère de temps pour te laver, mettre du gel dans tes cheveux, mettre du déodorant et parfum pour hommes. Tu sors torse-nu en ayant mis le reste pour enfiler ton haut, mettant au passage les affaires de ton travail dans ton sac à dos pour pouvoir les laver chez toi. T'asseyant une nouvelle fois sur le lit en demandant. « On pourrait peut-être se tutoyer ? Comment avez-vous retrouver la caserne où j'exerce mon métier ? » Dis-tu en déguisant ton café.

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La question me surprend légèrement, j'aurais voulu être autre part à cette instant, réellement. Qu'est-ce que je peux répondre à ça ? « ...J'allais improvisé je suppose, je n'avais pas eu le temps de trop y penser à vrai dire. » Mon cœur battait si vite que je croyais qu'il allait sortir de ma poitrine. « De rien. » Je bois une gorgée de mon café, et hoche la tête frénétiquement quand il me dit qu'il allait prendre une douche, je n'allais pas le lui priver. Je le regardais partir et une fois qu'il était hors de portée, je fermais les yeux et soupirais. « mais quelle conne... » soupirais-je me couvrant les yeux avec mes mains. J'étais loin de passé un agréable moment, pas comme je l'avais imaginé. Leyhan revient quelques minutes plus tard, alors que j'avais sorti mon téléphone pour répondre à quelques messages, et quand je lève les yeux de mon Iphone, je le vois lui, beau, et torse nue. « Oui bien sûr... euh.. Et bien j'ai été dans la caserne la plus proche de chez moi à vrai dire... J'ai pensé qu'il y avait plus de chance qu'on envoie des pompiers qui était proche de là où j'étais quand j'ai... » Essayer de me suicider ? Ouais, ça, c'est encore un sujet sensible pour moi. J'en ai honte, vraiment. Je remarque que je suis assis sur un vêtement, un t-shirt noir et je sens le regard du pompier sur moi, ou plutôt sur le t-shirt. Il m'a fallut quelques secondes pour comprendre que c'était celui qu'il voulait enfiler. « Oh ! Désolé. » Je me lève rapidement et rentre presque en collision avec Leyhan. Ma main était posé sur un de ses pectoraux, et je reculais pour lui laisser le passage.

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En y réfléchissant bien, ta question était quelque peu gênante et difficile à répondre. Malheureusement, tu avais un franc parlé à tout cassé et tu n'avais vraiment pas réfléchi à tes paroles étant de nature impulsive. Ayant tendance à parler plus vite que réfléchir. Voyant la rousse être mal à l'aise, tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un sourire assez moqueur, mais dans le bon sens du thème. À vrai dire, tu ne savais pas quoi répondre toi non plus. Néanmoins, tu ne te fais pas prier pour longtemps par la douche qui n'attendait que toi. Quelques minutes plus tard, tu étais lavé, peigné et presque habillé. En effet, tu avais presque tout enfilé sauf le haut qui était dans la chambre. « Ça se passe exactement comme ça. » Tu comprenais que la tentative de suicide soit encore un sujet sensible pour la rouquine. Inutile de mettre de l'huile sur le feu. Tu fixais longuement ton tee-shirt qui était sous les fesses de Claarys. Le moins que le l'on puisse dire, c'est que tu rendais la femme maladroite et troublée alors que tu n'avais strictement rien fait – hormis sauver sa vie ainsi que sortir torse-nu - « Ce n'est pas grave » Tu avais tendu ta main afin que l'étudiante te tende le vêtement, mais tu n'avais pas eu le temps de l'enfiler que Johansson t'avait bousculé et mit une de ces douces mains sur ton torse. Au passage, tu avais retenu ton ancienne victime par le bras – sans trop serrer celui-ci - tel un héros ou un gentleman. À prendre comme, elle le veut. A ton tour, tu recules et enfiles enfin ton haut. La situation était amusante. Prenant au passage le café ramené par la rousse que tu avales d'un trait étant moins chaud qu'au début. « C'est la première fois depuis que je suis à Cambridge qu'on me remercie avec un café. Je dois dit que ça change et que ça me plaît. » Tu lui fais ton plus beau sourire, jetant le gobelet à la poubelle comme un panier de basket.

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Heureusement pour moi, je n’étais pas apparu dans une mauvaise caserne à demander Leyhan comme une idiote. J’avais eu juste, et je l’avais trouvé du premier coup. C’est pas génial ? Je ne savais pas trop à quoi je pensais, à quoi je m’attendais, sûrement à beaucoup trop. On ne s’était pas rencontré comme la plupart des gens se rencontre, il m’a secouru à un moment où j’étais au plus bas, et j’en étais heureuse, mais j’aurais sûrement préféré le rencontré autrement. Je ne voulais pas qu’il me voit comme quelqu’un de fragile, comme une petite bête blessée. J’étais fragile, légèrement, j’avais été blessé, mais j’essayais de m’en sortir. Alors je voulais juste laisser ça derrière moi, je ne voulais plus y penser. « Tient. » Je lui tends son T-shirt, mais ma main se balade jusqu’à son torse et c’est tellement agréable que je ne retire pas ma main, je ne veux pas vraiment que ça s’arrête. Je reprends mes esprits que lorsqu’il recule, je recule d’un pas moi aussi et regarde son torse une dernière fois avant qu’il ne disparaisse. « Je voulais vraiment faire quelque chose pour vous plaire… » Quoi ? T’as dit quoi ? « Enfin pour vous remercier ! » J’avais un karma de merde ou comment ça se passe ? J’avais fait quoi pour mériter ça ? « Bref, je vous ai apporté un café, ce n’est pas grand-chose. Si j’aurais pu… J’aurais fait plus. » Ouais, sans aucun doute. « Je ne vous connais pas vraiment alors, je ne savais pas quoi vous offrir qui vous ferait plaisir… C’est dommage. »

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Se tromper de caserne cela pouvait arriver à tout le monde, mais c'est vrai que la rousse se serait sentie idiote à te demander. On pouvait dire que le hasard avait plutôt bien fait les choses. La rencontre avec Claarys avait été assez atypique et originale. En effet, tu as sauvé la vie de la rouquine lorsque cette dernière était sur le point de s’ôter la vie dans un moment difficile pendant une période très sombre. Peut-être que tu es la seule personne à savoir cette partie de vie que la future Quincy veut cacher. Une femme qui ne voulait lâcher ton torse était quelque chose plein de sous-entendus non ? La situation était trop compliquée pour comprendre et tu n'avais pas envie de te prendre la tête du bon matin. Néanmoins, tu prends le t-shirt pour le mettre, histoire que tu n'attrapes pas froid. En entendant qu'elle voulait te plaire, tu restes con pendant quelques minutes. À croire que tu mettais dans tous ces états la rouquine qui semble ne pas être insensible à ton charme. Pourtant, tu n'avais rien fait hormis sauver la vie. « Oh je vois que vous en mêlez les pinceaux me remercie plus ? C'est dur de vouloir faire plaisir à une personne lorsqu'on ne la connaît pas. J'ai déjà tout ce qu'il faut. » C'est vrai, tu avais plein de sous en étant le petit-fils du créateur et ton destin était tracé. Bref, tu réfléchis un instant et tu trouves. « On va mettre les choses aux claires, on va se tutoyer d'accord ? Je pense avoir ma petite idée. Peut-être que tu peux me montrer la chose pour laquelle tu es la plus douée. » Autant sortir de la chambre et aller prendre l'air. Tu parlais des domaines artistiques ou le sport peut-être. Pas d'arrière-pensée.

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J'étais sans doute sans doute la personne la plus étrange qu'il est rencontré. Mais j'essayais de pas trop y penser. Je lui étais reconnaissante après tout, je lui devais au moins ça. Il n'avait pas à faire ce qu'il avait fait, me secourir, me parler, me faire revenir à la réalité, changé d'avis. A quoi je pensais d'ailleurs ? Je n'en sais rien, probablement à rien aussi. « Comment ça vous avez tout ce qu'il faut ? » dis-je un sourire aux lèvres. Je n'arrivais pas à le prendre au sérieux. Personne sur terre n'avait "tout ce qu'il fallait". Tout le monde veut toujours plus, sinon on s'ennuie. On s'emmerde, on a aucun but aucune ambition. Il n'avait aucune ambition ? « En quoi moi je suis douée ? » Pffffff. Je soupire. J'en sais rien, j'aimais beaucoup le cinéma, mais je n'étais pas sortie avec ma caméra aujourd'hui. J'avais bien mon appareil photo, prendre une photo n'était pas un de mes talents particuliers. « On m'a complimenté sur mes massages si tu veux tout savoir... Envie d'essayer ? »

(Invité)

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Non, tu ne la trouvais pas bizarre. Mais tellement entreprenante et légèrement dragueuse en étant beaucoup maladroite. À croire que depuis que tu lui avais sauvé la vie, la jolie rouquine avait le béguin pour toi. Pourtant, Claires était une jolie fille, mais tu n'avais pas envie de lui faire de faux espoirs ou de lui faire croire une possible relation. Peut-être une relation d'un soir, mais ça ne serait qu'avec l’approbation de la rousse, car tu ne voulais pas la forcer. Viens le moment où elle te demande tout ce qu'il te faut. Tu réponds le plus simplement possible. « Ce que je veux dire, je suis à l'abri du besoin. » Tu avais été le plus sincère possible. Claarys avait l'air de mettre longtemps pour trouver son talent auquel elle était la plus douée et tout ce qu'elle te sort c'est de faire un massage. Il n'y avait pas plus rendre dedans que ça. Néanmoins, tu ne pouvais pas refuser, car tu avais des courbatures de partout. « Pourquoi pas. Et si après on sortait d'ici ?? » Tu n'avais pas que tes collègues se fassent de fausses idées tout ça parce que tu es en charmante et excellente compagnie. Tu ne savais pas, si tu devais enlever le haut ou pas. Tu n'avais pas envie de provoquer une nouvelle fois la maladresse de Mademoiselle Johansson.

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