C'est le 06 août 1995 à Sydney, que les membres de la famille Winston m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommé) Taylor, Chloé. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de réseautique (majeure) & arts plastiques (mineur) depuis deux ans. Et pour terminer, je fais partie des CABOTS.
Couleur de cheveux naturelle Roux
Poids 56kg
Taille 173cm
Style vestimentaire Moderne, coloré, sexy, simple ça dépend.
Piercing Aux oreilles.
Tatouage Aucun
Cicatrice Aucune
JE SUIS PLUTÔT...
Plutôt fêtard ou pantouflard ? Fêtard.
Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? Ancienne assidue, devenue sécheuse.
Plutôt romantique ou réaliste ? Réaliste.
Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? Sympathique.
Plutôt altruiste ou égoïste ? Altruiste.
Plutôt extraverti ou introverti ? Extravertie.
Plutôt pacifiste ou bagarreur ? Pacifiste en général.
JE CROIS...
Aux fantômes ? Oui et non.
À l'apocalypse ? Non.
Aux coups de foudre ? Oui.
À l'amitié fille/garçon ? Oui.
Aux sexfriends ? Non, ça part toujours en couille.
À une religion ? si oui, laquelle
À la magie de Noël ? Oui.
Au destin ? Oui.
Aux fins heureuses ? Non.
J'AI...
Déjà fait un threesome Non.
Une voiture Non.
Bois de l'alcool Oui.
Fume Non.
Prend de la drogue Non.
Veux me marier Oui.
Veux des enfants Oui, deux.
Une maladie grave Oui, une tumeur au cerveau.
Un lourd secret Cette fameuse tumeur au cerveau.
Mens souvent Oui, depuis quelque temps.
Beaucoup d'expérience au lit Non.
Beaucoup d'expérience en amour Non.
Eu beaucoup de déception en amour Non.
Eu beaucoup de déception en amitié Oui.
De la facilité à me faire des amis Oui.
Des envies de meurtres Oui.
Peur du noir Non.
Peur de la solitude Oui.
De bonnes notes Oui.
Tumeur au cerveau. Ces trois mots résonnaient dans ta tête constamment. Ce vieux grisonnant au mètre quatre-vingt-cinq et au sourire poli t'avais annoncé que tes jours étaient comptés. Que tu ne pouvais rien faire, si ce n'est de profiter de ta vie tant qu'il en était encore temps. Pourtant, t'avais la vie devant toi. T'avais réussi à intégrer Harvard, à trouver des amis, à te remettre de cette prise d'otage. Mais non, il fallait que tout parte en poussière pour cet espèce de truc dans ta tête inopérable. Impossible de l'extraire sans que ça ne te tue. Pourquoi il fallait que ça t'arrive à toi, hein ? Toi qui avait la joie de vivre, qui faisait tout pour tes proches, tout pour tout le monde. Chienne de vie, t'étais-tu dit. Alors, t'as commencé à boire. Un verre, deux verres, trois verres. T'as commencé à découcher, à plus trop suivre en cours. Certains pensaient que c'était des séquelles de la prise d'otage. D'autres se disaient que ça ne serait que passager. Que ça te passerait. Et puis, il y a ceux qui s'inquiète mais à qui tu n'oses rien dire. Tu préfères la fermer, encaisser, digérer cette nouvelle. Tu préfères te refermer à ce sujet, et disparaître comme une fleur un jour. T'as pas besoin qu'on te prenne par pitié. T'as pas besoin de laisser passer car tu es la fille à la tumeur. Et par dessus tout, t'as pas besoin de faire de la peine à tes proches. Tu préfères qu'ils te voient heureuse jusqu'à la fin.
La fin, tu sais pas quand ça sera. On t'a juste dit que tu pouvais très bien partir demain comme dans cinq ans, et par conséquent de profiter pour faire ce dont t'as rêvé avant de disparaître. Le truc, c'est que t'as trop de truc à faire. Toi, avec tes dix-neuf ans et des poussières t'as pas vécu grand chose. La petite intello à l'école, t'as vécu ta première cuite à l'obtention de ton entrée à Harvard, pas avant. Avant, t'étais juste cette fille qui bosse assez pour être major de promo. Du coup, t'allais changer. T'allais t'imposer, t'allais profiter de ta vie. Des mâles, de l'alcool, des potes, des souvenirs. Voilà ce qu'il te fallait. Valait mieux en profiter avant qu'il ne soit trop tard. Surtout quand tu n'as aucune idée de quand est-ce-que ça sera terminé. Tes études ? T'y pensais plus trop en fait. Comme tu ne savais plus de quoi était fait demain, à quoi bon prendre au sérieux tes études ? De tout de façon, tu ne deviendrais jamais entrepreneur ou icone du cinéma. Tes parents, eux, ils s'inquiètent. Au courant de ce sombre secret qui te ronge depuis avril dernier, ils ont peur pour leur petite fille. Leur fille unique d'autant plus. Mais t'y peux rien toi. Alors, tu les appelle une fois par semaine. Tu leur dit que tout va bien, tu leur cache ses maux de têtes incessant. Tu leur cache aussi cette vie de débauche qui est devenue ta meilleure amie sous ton image de petite fille modèle. Mais en réalité, ce n'est pas qu'à tes parents que tu te caches. T'as beau faire ta débauché, personne ne sait vraiment ce que t'as. Parce que, tu préfères tout cacher avant que ça t'explose à la gueule. En réalité, tu ne caches pas ta tumeur pour les autres. Tu la caches car tu réalises pas, t'as bien trop peur de mourir en fait.