victoria, gros seins, plan pour un soir, cherche que du cul |feat. skyhel

Qu’est ce qu’il faut pas faire pour attraper un mec qui te déteste probablement autant que Poutine aime la Vodka. Belle blonde, Victoria, la vingtaine, gros seins gros cul, un bon mètre quatre vingt. En gros, la bonasse parfaite qui fait rêver tous les mecs non ? Mes couilles ouais. La conasse qui fait rêver, c’est plutôt ça. J’ai pris un téléphone jetable ou je sais pas trop comment ça s’appelle, un carte sim prépayé pour avoir un numéro inconnu au bataillon. Il aura suffit de quelques SMS aux discours bien placé pour que monsieur accepte de bouger son cul pour voir la belle Victoria à côté de la superette. Je l’attends, dans le noir, assise contre le rebord de je ne sais trop quoi, derrière la superette du camping, comme prévu. J’attends qu’il arrive. Le voilà, même. Portable à la main, dégaine toujours aussi décontracté et à la fois trop sexy. Ce mec vend du rêve à tout le monde. Même la plus lesbienne des lesbiennes en serait dingue. Il m’a pas vu, forcément dans le noir, c‘est chaud. Je sors de ‘l’ombre (si carrément), main dans les poches le ton lassé. Qu’est ce qui faut pas faire pour ton parler à toi hein !

Victoria. un nom qui te laisse déjà à imaginer la paire conséquente de nibard qui t'attends appartement surement à une blonde écervelé que tu mettras dans ton lit. pour l'en jeter en suivant. salement. habitude. plan d'un profond connard qui ne s'est pas inquiété une seconde du pourquoi du comment. du pourquoi de ces sms destinés à te chauffer dès le premier instant. de la manière floue qu'elle a usé pour obtenir ton numéro. mais tu t'inquiètes pas. pas ton genre, pas ton truc. toi tu fonces. tête baissée. t'attends de voir. t'attends de savoir ce qui se cache derrière ces sms. t'attends de voir qui tu vas mettre bientôt dans tes draps. t'attends encore de savoir quand tu arrives au lieu de rendez vous et que tu ne trouves qu'une silhouette caché dans l'ombre poussiéreuse. puis t'entends. plus question d'attendre. tu sais. avant même qu'elle s'arrache à l'ombre. victoria. skyler. ta skyler. ta skyler dont la vie t'as échappé il y a de ça un an. quand elle a fuit. quand elle a décidé de te laisser. là voilà qui revient avec ses phrases toutes faite et son ton insolent. l'insolente skyler. la désinvolte qui peut te rendre fou en quelques mots. la colère monte. elle a réussi à t'avoir. après ne plus avoir donné signe de vie pendant un an là voilà qui revient, comme une fleur. furieux. "salut victoria. c'est bizarre, je m'attendais à beaucoup mieux. non en fait, à la réflexion, je suis carrément déçu, ça m'apprendra à parler aux inconnus." brutal. méchant. au même point qu'elle t'as fait mal. donnant donnant. t'as pas l'intention de t'arrêter. jamais. impossibilité de contrôle. sur toi. sur elle. ça t'énerve, ça te bouffe. t'es là devant elle, tes yeux plantés dans les siens. tu cilles pas.

salut victoria. c'est bizarre, je m'attendais à beaucoup mieux. non en fait, à la réflexion, je suis carrément déçu, ça m'apprendra à parler aux inconnus. Je roll des yeux, les bras croisés à côté de lui. C’est étrange, presque.. Jouissif de se retrouver à ses côtés, d’avoir un dialogues. D’avoir échangé deux phrases aussi brusques soient-elles. Il m’avait manqué, lui, son corps sexy, son tatouages de petit joueur qui ne couvre que les trois quarts de son bras, ses yeux, sa voix et son accent écossais que je détiens aussi. Tout ça m’avais manqué et juste le revoir comme ça, même dans la pénombre, ca me fait un bien fou. Je soupire, presque en rigolant. Ouais. Aux inconnus.. Grumpy, fait pas le mec méchant avec moi. Ca marche pas. Je sais comment il peut être. Ce mec pure connard comme ce gars tout à fait gentil, une perle. Tu peux pas faire faux bond à Victoria. Maintenant que t’es là, tu restes. Je le sens bien à vouloir partir à toute vitesse sachant très bien que je ne pourrais pas le rattraper. Je m’approche de lui, pas tout à fait de face. Ca fait un an, à deux jours près. M’en veux pas.

t'aurais dû te douter. non. comment t'aurais pu. victoria skyler. skyler victoria. rien à voir. tu te rappelles bien la dernière fois que vous vous êtes quitté. un baisé et pouf, envolée. une année. une putain d'année à te fuir comme une gamine effrontée. la revoilà, presque le sourire aux lèvres et le ton sarcastique qui frappe. mais t'es pas son pantin. elle t'a bien fait comprendre que t'étais rien. "j'vais pas faire le mec méchant, j'vais faire celui qu'en a rien à foutre. de toi, de victoria. c'est mieux tu trouves pas?" t'es près à tourner les talons. mettre tes paroles à exécutions. et puis elle s'avance vers toi et elle a ces mots. ces paroles qu'ont pas de sens. tu dis rien. t'attrapes lentement ton paquet de clope dans ta poche. sans la quitter des yeux. pas un instant. skyler. skyler qu'est encore trop belle. trop étourdissante. c'est elle. skyler. devant toi. là. tu pinces une cancéreuse entre tes lèvres. t'allumes. silence de plomb. ambiance lourde teinté de la fumée qui s'insinue dans tes poumons. finalement tu t'approches. tu lui fais face. tu lui souffles littéralement ta fumée sale au visage. sans la quitter des yeux. ses yeux brûlants, perçants. ceux qui n'appartiennent qu'à elle. "oups, m'en veux pas." tu te redresses. "alors, pourquoi?" tu t'éloignes. comme pour t'arracher à tout ça. à elle. ce pouvoir qu'elle a sur toi. "pourquoi t'es partie comme ça?"

J'vais pas faire le mec méchant, j'vais faire celui qu'en a rien à foutre. de toi, de victoria. c'est mieux tu trouves pas? Je ricane en le regardant faire de loin. Je le sens tendu, crispé bien qu’il essaye de le cacher, qu’il essaye de ne laisser rien paraître. C’est loupé. On a grandit ensemble, je sais tout de lui, il sait tout de moi. C’est comme ça entre nous. Tu ne pourras pas. Parce que si t’en as vraiment rien à foutre de moi, tu réagirais pas comme ça en me voyant. Si il s’en foutait, il ne prendrait pas tout ça avec autant d’énervement. J’en suis persuadée. Il a commencé à extirper une clope de son paquet, sans u mot sans rien dire, en face de moi. Moi et ma position statique, sans un bruit, sans un mouvement, les bras croisés sous ma poitrine, au dessus de mon ventre presque totalement dénudé. Sa fumée qui ressort de ses poumons sur mon visage, mes yeux se ferment, mes poumons qui respirent cette air mauvais. oups, m'en veux pas. J’ai ricané sans bouger, sans rien dire. C’est quoi ce plan de m’intimider avec sa fumée de merde la. Il se recule, gentiment, après sa provocation. alors, pourquoi? pourquoi t'es partie comme ça? Je m’avance de nouveau vers lui pour lui choper sa clope furtivement. J’en sais rien. J’avais peur, honte.. Envie.. De toi. J’avais envie de toi. L’objet du délit entre les lèvres, la fumée qui fait le tour de mes poumons pour le détruire à petit feu. La fumée qui ressort sur son visage à lui cette fois çi. J’avais peur de ce que je ressentais pour toi Sahel. C’était trop weird.. Tu sais par quoi je suis passée. Tu m’as vu souffrir, tu m’as.. Sauvée. T’as toujours été la pour moi. J’voulais pas tout gâcher, et pourtant je l’ai fait.. Je poursuis sans m'arrêter en changeant de sujet totalement. William est à Cambridge.

tu sais bien qu'avec elle provocation égal retour de bâton. alors quand elle te la prend des doigts tu sais déjà ce que tu vas avoir le droit de respirer. mais c'est pas grave. rien à foutre. toi tu veux des explications. et elle vienne. lentement. brouillées. et ça t'énerve, ça te fait bouillir. t'as envie de la secouer. jusqu'à ce qu'elle aborde le sujet qui fâche. william. tu te figes instantanément. tu la fixes sans rien dire. t'essayes de te maîtriser. mais ta main part et vient éjecter la clope de ses fines lèvres pour la faire voler au loin. dans l'élan tu brises toute distance entre vous pour venir te coller contre elle et t'emparer de ses lippes. ta force brutale la pousse contre le mur de la supérette et vous disparaissez dans l'ombre tandis que tu goûtes pour la seconde fois de ta vie à ses lèvres. c'est comme toucher une nouvelle fois l'interdit. un sentiment qui se ranime en toi. des souvenirs. ton air se mêle au sien tandis que tu la plaques littéralement contre le mur, ne lui laissant aucune occasion de résister. t'es pensés s'entremêlent au même rythme que ton souffle se perd. passionné. passion de la rage, tu peines à le faire et pourtant tu t'écartes, comme un drogué qui peine à échapper à sa dose. t'es mains restent ancrés sur le mur, l'encadrant de part et d'autre. ton regard se plante dans le sien. "et là sky, t'es peur ou ta honte? ou peut-être les deux? peut-être que tu penses à lui là? ou encore au moyen de t'enfuir? loupé. qu'est-ce que ça donne une skyler qui fait face sans que je sois là pour la sauver?"

JWilliam à Cambridge. William qui est venu pour moi d’ailleurs. Cette nouvelle à sonné comme le bruit d’une bombe. La cigarette qui se trouvait entre mes doigts se retrouve éjectée quelques mètres plus loin, la fumée à à peine le temps de s’échapper de mes poumons que je me retrouve contre le mur, violement, assez pour que je n’ai pas le temps de réagir, ni même l’occasion. Pas assez pour me faire vraiment mal. L’insouciance, la spontanéité.. il m’avait manqué. Mon Sahel. Le mien, pour toujours, à la vie à la mort. Combien de fois on s’est juré de ne jamais se quitter. Combien de fois on s’est juré d’être toujours la l’un pour l’autre. On n’a jamais failli à ses promesses, jamais, sauf moi. Pendant un an où j’ai tout fait pour l’éviter après ce baiser qui remonte a un an en arrière. Un est passé et pourtant j’ai l’impression que n’a rien changé, comme tout à la fois. C’est toujours le même, ca n’a aucun doute, mais le reste autour. Tout a changé. Ses lèvres s’affolent contre les miennes. Ma respiration se coupe, se fait saccader quelques instants. Ma main agrippe le haut de son t-shirt pour le tirer un peu plus vers moi donnant encore plus d’intensité à ce baiser qu’il met fin pour reprendre le dessus avec ses paroles. et là sky, t'es peur ou ta honte? ou peut-être les deux? peut-être que tu penses à lui là? ou encore au moyen de t'enfuir? Loupé. qu'est-ce que ça donne une skyler qui fait face sans que je sois là pour la sauver? Je relâche ma tète en la laissant de tenir au mur contre lequel je suis posée. Ferme ta gueule.. Je souris en gardant toujours mes mains sur le haut de son torse. Mon regard qui ne le quitte pas d’un poil. Tu m’as manqué, ok ? C’est le plus important. Je veux juste pas répondre aux autres questions, sisi. J’tai évité pendant un an mais tu l’a fait aussi… J’vais besoin d’toi tu sais.

t'as entendu le prénom de william et t'as vrillé. de la haine. la haine d'un protecteur, il y a un an c'est ce que tu pensais. maintenant à cela s'ajoute la jalousie. la mal placée, la sale qu'à rien à faire là et qui s'est pourtant établie dans la moindre de tes réactions. démesurée. brutal. il faut un rien de ce sentiment à un enfoiré de première pour qu'il se révèle encore plus connard que ce que le monde aurait pu imaginer. c'est la tienne. ta sky. ça a toujours été skyler et sahel. sahel et sky. pourtant tout à changer. le "jamais l'un sans l'autre" s'est transformé en rien quand elle a décidé de fuir une erreur. une absolument identique à ce que tu viens de refaire. tes lèvres qui s'accaparent les siennes. toi qui la fait tienne. l'espace d'un instant. jouer au con. chercher à la blesser. mission presque impossible. parce qu'un an a passé et pourtant elle te connaît toujours autant. par cœur. surement plus que toi même. tu joues au méchant. elle le sait. parce que tu seras toujours là. malgré des sales mots. t'es celui qui l'abandonnera pas. alors même que c'est exactement ce qu'elle a fait avec toi. là seule qui arrive à te faire ça. tu plantes ton regard dans le sien en silence. "je ne t'ai, jamais.évité, sky, sur ce coup là, c'est toi. rien que toi. tu le sais." étonnement doux. tu restes bloqué, tes bras l'empêchant de bouger comme si une entrave de permettait de la contrôler. tu laisses échapper un rire, baissant la tête. "et s'il te plaît, ne me dit plus jamais que je t'ai manqué." cette fois-ci tu es aussi glacial que possible. et tu t'écartes. et tu relèves les yeux. "j'suis conscient que tout ça pour toi, c'est qu'une blague. putain, j'aimerais que ce le soit pour moi aussi. tu peux pas savoir à quel point. j'suis un connard de mauvais joueur, surement."

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[quote="Skyler Evy-H. Diaz"]

Je ne t'ai, jamais.évité, sky, sur ce coup là, c'est toi. rien que toi. tu le sais. Je le sais. Je le sais très bien même. C’est que moi, seule, toute seule comme une grande qui a gentiment décidé de m’éloigner, même carrément de fuir ce mec qui était le pilier number one de ma vie maintenant, du moins depuis des années. Je pourrais regretter et pourtant c’est pas le cas. J’pourrais m’en vouloir de l’avoir laisser un an, deux ans, des années, sans nouvelles, sans signe de vie. Il reste le même. Ce même Sahel que j’ai quitté il y a un an et c’est ça qui me réchauffe le cœur finalement. Il n’a pas changé. C’est con à dire. et s'il te plaît, ne me dit plus jamais que je t'ai manqué. Il se détache de moi, froidement encore. Il se recouvre de sa couche protectrice à deux balles que je peux briser en un regard. j'suis conscient que tout ça pour toi, c'est qu'une blague. putain, j'aimerais que ce le soit pour moi aussi. tu peux pas savoir à quel point. j'suis un connard de mauvais joueur, surement. Un jeu ? Tu crois vraiment que je joue avec toi depuis un an ? Sahel, j’ai pas joué à cache cache pour le plaisir. Bon enfaîte, c’est peut être un jeu. Un jeu sans règles, sans limites, sans rien. Mais si tu veux. J’ai finie ma partie. A toi de blaguer maintenant. J’lui laisse so libre choix, de faire ce qu’il veut.

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t'es surement passé par toutes les phases émotionnelles dont tu es capable en à peine quelques minutes. la chute. pas ton genre, délire d'un autre. toi tu sais te protéger. tu sais pas être blessé. pourtant elle et son regard qu'on admire. elle et son sourire. elle qu'à toujours été beaucoup trop tout. t'as payé pour ce pied d'estale sur lequel tu l'as placé. " à ouais donc t'as joué à cache cache pour quoi?" mais elle continue. mais tu l'sens brutalement. parce qu'elle sait aussi bien qu'toi que même si tu le voulais ce serait bien impossible pour toi de jouer. bien la seule personne au monde de qui tu pourrais pas te blaguer. intonation qui fait presque froid dans l'dos. tu veux que j'te dise? j'sais pourquoi t'as joué à cache cache. william, comme d'hab. c'est moi que t'as voulu éviter pour être tranquille à baiser ton gentil willi. mais t'sais quoi. t'avais pas besoin de ça. parce que c'était rien. c'baiser y'a un an comme celui d'aujourd'hui c'était que dalle. j'étais bourré y'a un an et j'voulais juste jouer aujourd'hui. alors maintenant ta gueule, et va le retrouver. puis si il te prend l'envie de me parler évite de me faire croire que t'es victoria ou stacy et essaie d'avoir un minimum de dignité. ou de courage, j'sais pas ce qu'il te faut." peut-être qu'tu joues comme ça finalement. salement. tu joues pour faire perdre les autres et non pour gagner. tu tournes les talons et tu fais comme si de rien était. comme si tu la voyais pas. comme si elle était pas là. t'as juste envie de t'en aller. fuir. comme un lâche surement. mais c'est c'qu'ils sont les délinquants.

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