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I am become death, the destroyer of worlds
OKSANNA & BLAKE
Ce matin, je me réveille et je me dis qu'il ne reste plus que dix jours avant la fin du Summer Camp. Dix jours avant que nous ne disions tous adieu au camping, à l'Arizona, au soleil et aux tongs. Aux vacances quoi. J'ai beau être super contente que ça soit bientôt la rentrée, l'heure de reporter de belles petites chaussures, de beaux sacs à main, j'ai tout de même un sacré pincement au coeur. C'était mon premier Summer Camp, mon premier été en tant qu'étudiante à Harvard et il est presque terminé. Il est passé super vite, vraiment, j'ai l'impression qu'il s'est déroulé sur deux semaines. C'est un bon signe je suppose, ça doit sûrement vouloir dire que j'ai passé un bon moment, que je ne me suis jamais ennuyée. C'est pas faux, j'ai vraiment le sentiment d'avoir profité à fond et je suis contente de pouvoir ramener autant de souvenirs avec moi jusqu'à Cambridge. Mais bon, c'est pas encore finit, j'ai le temps de profiter de quelques trucs avant de revenir à mes occupations à Harvard. Du coup en sortant de mon lit, je décide de passer la journée à la piscine. J'en ai pas assez profité à mon goût, puis il n'y a rien de mieux que de poser son derrière dans l'eau quand il fait aussi chaud. Mon maillot sous mon t-shirt et mon sac de plage à la main, je pose mes lunettes de soleil alors que j'ouvre la porte de mon chalet, éblouie par le soleil. A tel point que je ne vois pas tout de suite le petit chemin de culottes qui se profile face à moi. C'est en marchant dessus que mon attention se porte sur elles, et que je relève mes lunettes histoire d'y voir plus clair. J'écarquille les yeux quand je comprends de quoi il s'agit. C'est pas possible. Dites-moi que c'est un rêve. J'ai presque envie de me pincer pour vérifier que je ne sois pas en train de rêver. Que diable mes culottes font-elles par terre devant mon chalet ? Mes culottes volées, qui plus est. J'ai pas à réfléchir plus longtemps pour comprendre qu'il s'agit encore d'une mauvaise blague de mon harceleur. Emportée par la couleur, je suis le chemin tracé, filant entre les chalets, jusqu'à arriver à l'un d'entre eux. Je prends même pas la même de toquer et ouvre la porte comme un coup de vent, pour me planter dans le salon. « C'est quoi ce bordel ?! » je jure, attendant de tomber sur le coupable et de pouvoir lui en coller une.
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CODES © LITTLE WOLF.
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