Lola Hughes feat Bethany Joy Galeotti

Parfois la vie est faite d’imprévu. Quand on est jeune on a tous l’image d’un futur « nous ». Alors on se crée un certain imaginaire où à chaque fois on se voit valorisé et où chaque jour on se voit grandir. Seulement si dans la vie on ne connaît pas l’inattendu on se retrouve très vite dans la routine et l’ennuie. Moi j’aime les surprises de la vie et j’aime me faire surprendre chaque jour par de nouveaux évènements. Un mode de pensée certes très répandu mais selon moi le meilleur. « Carpe Diem ».

► Je suis née le 10 avril 1985 dans la périphérie de Chicago, dans une famille très aisée. Descendante d’un fondateur de la sociologie Everett Hughes, depuis ma plus tendre enfance je suis bercée par l’organisation sociale. J’ai fréquenté très jeune des écoles primaires et secondaires très réputés, mon niveau intellectuel s’en ressent du fait que j’aime apprendre chaque jour, j’aime découvrir le monde et ses particularité. Pour moi les études ca a toujours été comme une sorte de vocation. Au lycée et à l’université j’ai toujours été perçue comme la fille studieuse mais également sociable. J’aime pouvoir apporter mon aide aux autres et de par cette échange de relations sociales, j’apprends à mieux cerner les personnes et groupes d’individus.

► Sans doute ma vocation dans les sciences humaines et sociales et bien sûr liée à mon environnement, d’où cette reproduction sociale. Mais en soi, je ne suis pas mécontente, je trouve que la société qui m’entoure est très pertinente et de plus c’est une science à laquelle dans la vie de tous les jours je suis amené à y faire face. La psychologie me plait beaucoup également, je suis une personne qui depuis très longtemps m’intéresse donc aux systèmes de fonctionnement des individus. Avec ma persévérance et mon envie de réussir j’ai toujours su sortir vainqueur, de plus étant proche de ma famille je me suis toujours senti aidé et soutenu. Avec ma famille on est très lié et complice, et bien sûr très fière de notre lignée. Toutefois le fait d’être descendante d’un grand sociologue représente aussi des inconvénients, oui on est très vite perçue comme pistonnée, ou fille pourrie gâtée alors jeune parfois il m’arrivait de me retrouver exclu et dévalorisée. Néanmoins, même si je suis fière de mes racines, mon succès dans les études je le dois à moi seule et ça personne ne pourra me l’enlever.

► Des études et une famille sont des choses alors qui me réussissent dans ma vie. Toutefois, sur le plan sentimental, je me retrouve dans un sale état. Voilà il y a cinq ans j’ai rencontré Adam à l’université, de suite ça a été le coup de foudre. Notre passion pour les études et notre côté force tranquille ont totalement collé. Jamais l’un sans l’autre, notre histoire n’était digne d’un film sentimental. Au bout d’un an de relation, on avait décidé de se marier et d’aménager ensemble. Jamais de grosses disputes ou de tromperie, la confiance c’était notre empreinte même.
Cependant en grandissant on voit le monde d’une autre manière, on apprend les difficultés de la vie et notre vision idéaliste change. Moi j’ai su grandir et m’adapter à ces évolutions en revanche mon mari lui restait trop dans son monde « bisounours » un comportement que je trouvais de plus en plus naïf, au bout de quatre ans j’ai senti que nous n’étions plus sur la même longueur d’ondes. Nos caractères n’étaient plus en cohésion.
Après ma mutation en tant que professeur à Harvard j’ai décidé de mettre un terme à cette relation devenue de plus en plus niaise et où les malentendus étaient de plus en plus présents.

► Un nouveau job, une nouvelle vie … Harvard fait moi rêver !