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I am frightened by my past ► SOLVEIG

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I am frightened by my past

Avec une minutie maladive, j'enchaînais entre le book que ma mère m'avait fait envoyer et le café que je tenais à la main. Installée sur une terrasse d'un café bas de gammes, je m'étais obligée à m'arrêter là, en l'attente d'une inspiration divine. Je détestais me disperser mais saviez-vous ce que je détestais par dessus tout? Ma mère. Cette mégère obsédée me donnait envie de me suicidée au somnifère. Je ne pouvais pas tout simplement profiter de quelques heures de vacances? Car, en effet, si j'avais voulu partir en ville à la base, ce n'était absolument pas pour me pencher sur ce fichu book de mode rempli de photo qui ne m'inspiraient absolument pas. Ma destination basique était la bibliothèque ... Oui! C'était un endroit paisible, parfait pour une nouvelle exploration de la science et de ses secrets. J'étais éreintée, un mal de tête vrillant mes tempes. Ma perte de poids trop soudaine, peut-être. Même le tailleur beige que je portais aujourd'hui avait l'air de flotter autour de mon corps frêle. Serrant les dents, je tentais de me concentrer sur une création aussi affreuse que le fessier de Kim Kardashian. Ou de ... Nikki .. Nika ... La jeune black qui s'amusait à secouer ses fesses dans des clips musicaux avec une perruque verte, en gros. J'avais pu apercevoir ce clip aussi fascinant que ce book à la télé avant d'aller vomir le reste de salade au choux que j'avais ingurgité. Pauvre jeune femme fragile que j'étais.
Mon stylo s'agitait au rythme de la musique que j'avais dans les oreilles. La musique m'aidait à me concentrer, me donnait envie d'aller plus loin dans ce que je faisais même lorsque ça ne me plaisait pas. C'était l'histoire de ma vie. Faire ce que ma mère voulait que je fasse en me taisant simplement. Je fus pourtant interrompu dans ma contemplation par une chevelure orangée que je n'avais pas vu depuis bien longtemps. J'haussais un sourcil avant de baisser vivement la tête, espérant qu'elle ne m'ait pas vu. Je ne voulais pas la voir. Pas maintenant. Pas ici !  
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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Come on girl, we're friend no ?
Solveig ✧ Pippa
J'avais besoin de me changer un peu les idées, je pensais beaucoup à Chuck en ce moment mais il paraît que c'est normal. Je me croirais dans un épisode de Grey's Anatomy genre la citation que je trouvais cucul quand j'ai vu l'épisode, j'm'en souviendrais toujours : Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. J'avais trouvé ça bête mais en fait, c'est tellement vrai, au début tu renies ça, tu te dis que c'est pas vrai, tu fais comme si rien n'avait changé puis tu essayes de rattraper la chose perdue après t'en être voulu, ensuite tu te rend compte que tu as vraiment perdu l'amour de ta vie et tu l'acceptes, tu te dis que c'est comme ça, que la vie c'est pas un Disney et qu'il faut avancer. Parce que les Disney c'est bien mais en vrai, ça montre aux petites filles que le prince charmant existe, que la vie est belle, qu'on est toutes des princesses. N'importe quoi, je me suis jamais fait réveiller par un mec qui m'embrasse, enfin si, mon ex, mais il a failli s'en manger une. Je dors tellement mal que quand je dors, je dors et il faut pas me réveiller, sinon c'est une droite, une mandale ou je ne sais quoi encore. J'avais besoin de caféine de quelque chose pour me booster parce qu'aujourd'hui j'avais clairement la flemme. Je n'avais rien à faire et j'avais juste envie de passer un peu de temps toute seule, avec moi-même comme la philosophe à deux francs six sous que je suis. Je poussais donc la porte du restaurant de la ville dans le but de prendre un café avant d'aller faire un peu de shopping, histoire de me racheter des fringues ou de m'acheter des souvenirs. Ou les trucs inutiles que l'on achète et qui pourrissent et prennent la poussière avant que tu te décides à les balancer. Regardant autour de moi, j’apercevais un visage qui m'était familier, je ne savais pas s'il fallait que j'aille l'accoster mais mes jambes se dirigeaient elle-même à la table de la jeune femme. « Pippa ? » La prise de parole la plus inutile du monde, mais au moins, j'allais être sûre de savoir si c'était elle ou non, sinon, j'aurais plus qu'a me cacher sous une table parce que j'avais pris cette personne pour quelqu'un d'autre.
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Cette rencontre j'aurais eu 99% de chance (ou de malheur) de la faire ici au Summer Camp et en Arizona. Solveig aurait pu se trouver n'importe où ailleurs qu'ici alors que je sirotais un café aussi dégueulasse que de l'eau mélangée à des chaussettes puantes et m'ennuyait comme un rat mort en feuilletant un book inintéressant, rempli d'images de mannequin ne connaissant même plus l'expression "IMC normal". Qu'aurais dit Maman Stanford en ce cas là, Pippa? Et bien, déjà, elle m'aurait appelé Phillipa, première du nom. Avant d'enchaîner sur les biens faits du sourire mondain et de la phrase clichée que je jetais à Solveig à la va vite (maman serait fière de moi) Hello ! Ca fait longtemps. Je ne t'avais pas revu depuis ton ... mariage. Ce mot me donnait nausées, boutons et sueurs froides. Je me sentais presque l'envie de rendre mon petit déjeuner au fruit sur les chaussures magnifiques -ou pas- de la jeune rousse. Mon sourire était crispé, hypocrite. Je ne la détestais pas, ne vous méprenez pas mais j'avais toujours en tête la façon dont on s'était perdues de vue. J'avais réussi à apprécier (car ce mot n'entrait pas vraiment dans mon vocabulaire) sa compagnie lorsque nous étions ensemble à l'école. Un peu simple mais cela m'avait étrangement rafraîchie des autres pimbêches avec qui ma mère m'obligeait à rester. Elle avait été un vent de printemps bienvenu dans ma vie monotone mais avait tout gâché le jour où elle m'avait annoncé son ... union. Les femmes ressentaient tellement souvent cette manie de vouloir s'unir, mettre une robe blanche et se coiffer/maquiller comme si elles devaient prouver quelque chose aux autres. Pourquoi avaient-elles presque toutes la même envie ? Le même sentiment d'allégresse à l'issue d'officialiser une relation sur le papier? Car elles voulaient marquer leur territoire, en soit. C'était juste plus classe que de faire comme les chiens et de pisser sur son compagnon. Oubliant mes pensées toujours plus élégantes, je tendais une main vers la chaise en face de la mienne Vas y ! Assieds toi. Je paraissais froide? Oh non! J'étais juste sur mes gardes. Polie mais pas trop, serviable mais pas trop et surtout, gentille mais on allait pas non plus se mettre à bavasser comme de vielles amies... Si?
CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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