Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility✗ une illusion de moins, c'est une vérité de plus. (mathias)
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✗ une illusion de moins, c'est une vérité de plus. (mathias)

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T'es sur ce yatch, sans vraiment savoir pourquoi tu y es. Le seul truc que tu sais, c'est que t'es là. Avec ton verre d'alcool à la main. A regarder les gens s'amuser et à ne pas ressentir ce sentiment. Ce même sentiment d'euphorie. Que tous partagent. Mais toi pas. Et ça à beau être la fin de l'année, la fin de ta deuxième année même. Tu n'arrives pas à le partager quand même. Alors tu fais semblant, encore et toujours. Toujours ce même sourire figé sur tes lèvres. Toujours cette même réponse à cette question incessante. Mélusine, tu vas bien ? Un mensonge. Un de plus. Mais c'est pas grave. Simuler est devenue une routine pour toi. Tu détournes les yeux de tout ces gens qui s'amusent et rient pour regarder l'horizon. Et tu soupires. Parce que t'aimerai aller bien. Mais la seule façon d'aller bien pour toi, ça serait qu'il soit encore là. Chose impossible. Alors tu t'efforces d'arrêter d’espérer. Sans grand succès là aussi. Tu soupires une nouvelle fois, face à ton incapacité à rebondir. A aller mieux. Tu baisses les yeux sur ton verre : il est vide. Mauvaise chose.

Tu te détournes de l'endroit où tu étais venue t'installer pour rejoindre le bar qui est à l'autre bout du bateau. Mais quelque chose attires ton attention sur ton chemin. Une silhouette. Une silhouette que tu reconnaitrai entre mille. Elle est juste là, à quelques mètres de toi. Mais ce n'est pas possible. Cela doit être un mirage. Une hallucination du au soleil qui tapes bien trop fort sur ta tête. Mais plus la distance qui vous sépare se réduit et plus tu es sûre que c'est lui. Que ça ne peut être que lui. Ce n'est pas possible, c'est ce que tu te dis. Et pourtant si. Il est bel et bien là, très proche de toi. Comment est ce possible ? Tu n'en sais rien. Un mort ne peut pas demeurer parmi les vivants non ? Et pourtant, c'est bel et bien le cas. Tu t'avances vers lui. Parce que tu crois rêver. Parce qu'il te faut des réponses. Tu t'avances jusqu'à te retrouver face à lui. Et tu lâches ton verre par terre alors que ton regard croise le sien. Un regard qui ne peut appartenir qu'à lui. Qu'à Konrad. Le verre rencontre le sol et se brise en milles morceaux. Mais tu ne fais pas attention à lui. « - Konrad ? » Tu prononces son nom dans un murmure. Complétement déboussolée. « - C'est bien toi ? Dis moi que je ne rêve pas.. »
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✗ une illusion de moins, c'est une vérité de plus. (mathias) 21dqwky

Same in a dream... Ouais, c'est le genre de chose qui ne peut pas arriver dans la réalité, c'est trop impossible pour toi, tu sais, quand tu le vois tu te dis "non... C'est pas possible, je rêve..." et non, tu ne rêve pas. C'est ce qu'il m'est arrivé ce soir pourtant, j'étais allé à la fête des Dunster organisé en ville, il fallait bien commencer les vacances en beauté non? Et puis moi qui ratait une fête? Tss c'était pas imaginable! Un Mather qui se respecte se doit d'être à toutes les fiesta aussi à chier soit-elle! Tel est ma devise. Mais bon, ça va, ils savaient s'éclater ces jaunes, il avait prévu ça en grand et bien surtout, on avait tout ce qu'il fallait ça manquait de rien. Enfin de rien... Si l'on restait général car si ça ne tenait qu'à moi, il manquerait toujours quelque chose, ou plutôt quelqu'un... Enfin passons, j'avais bien picolé avant de venir pour pas changer, et à vrai dire, j'en avais remis une couche en arrivant! Bah quoi? J'avais soif! Non en réalité j'ai une bonne descente ce qui ne date pas d'hier et vu qu'ils avaient ramené la total, je n'allais pas me priver! L'été commençait et les exams m'avaient tellement rendu OUF qu'il fallait bien que je défoule mon grimlins intérieur pour me sentir mieux sinon j'allais finir tout vert et gonflé comme un singue mutant à crier partout en cassant des gueules! Vous voyez l'image? (Hulk).

Enfin bref, la soirée battait son plein, moi j'étais déjà à mon... Je ne sais plus combientième de verre et je continuais à faire le con à gauche à droite avec le monde. Mais bon, un instant clope dans son coin avait sonné alors je m'y était plié. Ne jamais combattre ses envies, ça rend fou! Et en solo j'étais allé dans mon coin m'en griller une tranquille. Ce ne fut que pour cinq pauvres minutes mais c'était largement suffisant au fond. C'est en revenant vers le peuple que je vis qu'il me manquait quelque chose... Un verre plein! Alors c'était reparti, je passais par le coin boissons pour me remplir un plein verre de sky coca accompagné d'une petite paille que je m'empressais de me fourrer dans le bec afin d'engloutir mes premières gorgée mais soudain, une voie vint résonner dans mes oreilles, voie que j'aurais reconnu entre mille... « - C'est bien toi ? Dis moi que je ne rêve pas.. » Je me figeais soudain, les yeux grands ouverts, fixé sur la fille debout, juste là devant moi. Vous vous souvenez quand je vous ai parler d'avoir l'impression de rêver car ce n'était pas possible? Et bien j'étais en train de le vivre, là en cet instant car Mélusine se tenait debout juste là devant moi. Limite choqué, j'en restais comme mis sur pause ma paille dans le bec, la fixant encore et toujours. Doucement, je venais à laisser glisser celle ci hors de ma bouche au fur et à mesure que je redressais la tête et que je laissais retomber mes bras le long de mon corps. J'étais tout bêtement sur le cul. Elle ici? Non impossible, son père n'aurait jamais.... Et au fond pourquoi pas... Et merde.... Je ne savais ni que faire ni quoi dire ou penser, juste que j'étais pris d'un tonnerre de battement fracassant en plein poitraille. Je ne pu laisser sortir qu'un mot « Mél'... ». J'étais perdu entre partir en courant ou me jeter sur elle pour la serrer fort contre moi mais le truc, c'est que mes jambes n'étaient apparemment pas décidées à bouger...
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T'es toujours debout face à lui. Mais ce n'est pas possible non ? Ce n'est pas du tout cohérent même. Il ne peut pas être debout face à toi. Avec son verre à la main. Il est mort. Il est mort et ce depuis des mois même. T'as lâché ton verre par terre, tellement t'es surprise par cette vision. T'as lâché ton verre et tu t'en es même pas rendu compte. T'es juste figée face à lui. Et t'attends des explications. Parce que t'aimerai bien savoir ce que Konrad peut bien faire face à toi, sur ce yatch, bel et bien en vie. Et apparemment en train de se saouler la gueule. Parce que les morts ne peuvent pas faire ça et t'es presque sûre et certaine que ce n'est pas juste une illusion. T'as peut être espérer très fort pendant des semaines de le voir encore vivant, même une seule fois après cet accident. Mais ça ne peut pas être le fruit de ton imagination. « - Mél'... » Sa voix te parvient et là, tu sais que tu ne rêve pas. C'est sûr maintenant. Mais c'est pas ton prénom que t'aurai voulu entendre. Plutôt une réponse à tes questions. Il est aussi figé que toi. Ne bougeant même plus. Juste te regardant. Et si il te disait quelque chose ? Genre, t'expliquer pourquoi est-il ici, alors qu'il est censé être six pieds sous terre. Pourquoi t'avoir laissé pleurer sa mort pendant des semaines alors qu'il était vivant. T'avais le droit de savoir non ? Tu relèves la main comme pour boire à ton verre, parce que t'as grave besoin d'alcool là tout de suite. Mais tu te rends compte qu'il est plus là ton verre. Alors par simple réflexe, tu piques celui de Konrad. Qui pend au bout de son bras et tu bois d'une traite la moitié de son verre à la paille. Avant de lui rendre. « - Pardon.. j'en avais besoin. » Tu relèves les yeux vers lui alors qu'il n'a toujours pas dis un mot. Et t'en as marre d'être là. Juste face à lui. Tu veux savoir pourquoi il est là. Et pourquoi tu sembles pas être au courant du fait qu'il soit toujours en vie. « - Merde Konrad, dis quelque chose.. J'ai quand même le droit de savoir ce qu'il se passe. T'es censé être mort.. » Oui, t'en avais le droit.
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Et bien putain que je devais avoir l'air con! Je restais en mode plantage, figé là devant elle, n'arrivant toujours pas à y croire, à analyser la situation. En fait, c'est le genre de moment où tu te pose un tas de questions du genre "t'as surement trop bu ou trop fumé, tu dois délirer un coup ça arrive à tout le monde, tu t'es pété la gueule à l'entrée et en fait t'es en plein rêve!", mais non... À mieux regarder, tu vois clairement que c'est bel et bien en train d'arriver. Ça s'est même confirmé quand elle s'est approcher pour me prendre mon verre pour s'en enfiler la moitié d'une traite avant de me le rendre genre normal, ou presque « - Pardon.. j'en avais besoin. ». Moi? Je restais toujours planté là comme un con, la bouche entre ouverte à la dévisager, limite si ce n'était pas moi le plus choqué des deux en fait. Pourtant, c'était moi le soit disant mort dans l'histoire, ce qu'elle ne tarda pas à me rappeler d'ailleurs « - Merde Konrad, dis quelque chose.. J'ai quand même le droit de savoir ce qu'il se passe. T'es censé être mort.. ». Aïe.. En fait mon "bug" venait surtout de là je pense, comment réagir? Comment lui expliquer? Comment arranger cette putain de grosse merde qui me tombait sur le dos là! Moi qui avait juré resté loin d'elle, moi qui avait tout sacrifié pour sa famille et son connard de père, tout était en train de tomber à l'eau et sa puait l'orage en prévision... Pourtant... J'eus la réaction la plus imprévisible qu'il soit....

Sans lui laisser le temps d'en ajouter, à peine avait-elle finie sa phrase, que je me ruais vers elle pour la prendre dans mes bras, la serrant contre moi comme surement jamais je ne l'avais fait auparavant. Au fond, je m'en voulais à mort... Car je le savais, ça se lisait clairement dans ses yeux, elle avait souffert et surement plus que moi car encore une fois, dans l'histoire, c'est moi qui était mort. « Mél j'te demande pardon... Pardonne moi, putain s'il te plais pardonne moi... », entre deux soupires, ce sont les seuls mots qui réussirent à sortir à ce moment là. La sentir contre moi comme ça, mon visage dans ses cheveux, son parfum, sa peau, dieu que ça faisait un bien fou, j'étais carrément en train de planer. Mais il était clair voulait des explications, que j'allais devoir lui avouer, pourtant j'avais la net impression que je n'avais pas intérêt à le faire... Son père allait revenir à la charge et je savais très bien à quoi m'attendre, j'étais prévenu. Là j'étais face à un gros dilemme de merde. Alors pour profiter encore un dernière instant de l'avoir dans mes bras, je m'écarter un brin pour plonger mon regard dans le sien, ma main glissant sur sa joue, avant de l'embrasser passionnément, laissant aller tout le manque de ses lèvres que je ressentais en cet instant. Qu'elle m'envoie chier ou qu'elle me gifle par la suite, ce n'était pas grave, après tout je le sentais venir, la douleur fait souvent place à la colère, surtout dans une situation comme celle là, mais je voulais y re-gouter encore une fois car rien ne présageait qu'elle m'en donne encore la chance par la suite. Décollant doucement mes lèvres des siennes, je la regardais de nouveau un bref instant avant de baisser les yeux « J'suis désolé... Mais je n'ai rien à t'expliquer... », tsss ça allait faire mal.
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Cette situation est vraiment trop bizarre à ton goût. Être sur son yatch, face à quelqu'un que tu pensais être mort depuis des semaines, des mois même. Le voir. Pouvoir le toucher, lui parler. C'est si.. irréel. Mais pourtant tellement vrai. Tu te doutes même pas de ce qui se trame autour de toi. Tu comprends pas ce qu'il t'arrive. Parce que pour toi, il était mort. Fin de l'histoire. Et cette rencontre hasardeuse, sur un yatch paumé en plein des Caraïbes. Vient remettre en cause tout ce que tu as vécu ces dernières semaines. Ces semaines passées à Milan. Juste à pleurer et à peindre. A ne faire rien d'autre. Et pourquoi au final ? ..Pour rien. Parce qu'il est vivant. Konrad est bel et bien vivant. Et la moindre des choses, c'est que tu saches pourquoi toi. Toi qui était quand même sa femme, tu n'es même pas au courant.

Seulement, il a pas l'air de vouloir cracher le morceau. Du moins, pas tout de suite. T'as pas le temps de faire un geste. Que tu te retrouves collée à son torse. Et il te serre tellement fort. Comme s'il voulait que tu ne t'échappes pas. Sauf que dans l'histoire, bah, c'est clairement pas toi qui est morte pour de faux. Mais tu te laisses faire là. Parce que merde, ça t'as manqué ça. Être dans ses bras, pouvoir le toucher. C'était sûrement le plus dur. « - Mél j'te demande pardon... Pardonne moi, putain s'il te plais pardonne moi... » qu'il te dit, entre deux ou trois soupirs. Lui pardonner, ok, très bien. Mais quoi au juste ? Parce que y'a bien une raison à tout ça non ? Il n'aurait sûrement pas mis en scène sa mort juste pour t'échapper. Sinon, il ne réagirait certainement pas comme ça. T'es paumée, tu comprends plus rien. Et ça t'emmerde. Et à nouveau, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit, te voilà les lèvres collées aux siennes. Partageant un des baisers les plus passionnés avec Konrad. Et tu y réponds. Parce que encore une fois, ça t'a manqué. C'est quelque chose que tu ne croyais plus jamais pouvoir refaire. Et puis le voilà qui décolle vos lèvres. Et qu'il baisse les yeux, en te lâchant ces quelques mots : « - J'suis désolé... Mais je n'ai rien à t'expliquer... » Mots que tu ne peux certainement pas accepter. Parce que merde, il a pas le droit de faire réapparition dans ta vie. A un moment où tu t'y attends le moins. Et te laisser sans explications. Il a sûrement pas choisi de te croiser aujourd'hui, ici. Mais il a sûrement pas le droit de ne rien te dire. Et le fait qu'il te dise comme ça, cash, qu'il n'a rien à t'expliquer. Te fait sortir de ta léthargie, te mettant en colère. « - Putain, non Konrad.. T'as clairement pas le droit de ne rien m'expliquer. Parce que j'ai chialé pendant des semaines et je chiale encore d'ailleurs, une mort qui n'a pas eu lieu. Tu t'imagines le calvaire que j'ai vécu ou pas ? Parce qu'à t'entendre parler là, non. » Mais où est l'alcool quand t'en a réellement besoin ? Pas que tu sois une grande buveuse. Mais ce genre de situations, là, ça te donne soif. « - T'as plutôt intérêt à te justifier. Parce que te faire passer pour mort, c'est clairement dégueulasse pour moi. Ou alors, c'est que je ne représentais rien à tes yeux et que tout était du vent.. » Peut être bien.. Au fond, tu ne sais rien du tout.
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Frusté? Déstabilisé? À l'ouest? Ouais, j'étais surement un peu dans toutes ces optiques là à la fois en fait. Là franchement, je me sentais comme une grosse merde braqué par un pacte imposé, sans avoir le droit au moindre libre arbitre. Alors forcément, je ne savais plus DU TOUT où me mettre, mais elle parcontre... « - Putain, non Konrad.. T'as clairement pas le droit de ne rien m'expliquer. Parce que j'ai chialé pendant des semaines et je chiale encore d'ailleurs, une mort qui n'a pas eu lieu. Tu t'imagines le calvaire que j'ai vécu ou pas ? Parce qu'à t'entendre parler là, non. ». Aie... "Arrête de m'appeler comme ça!" ouais, pas top le réflexe. Ça y était, j'avais déclenché la tempête et je ne pouvais que continuer de détourner les yeux en silence pas du tout fier de moi et de mes actes, que ce soit de ce faux décès ou de ma réaction actuelle, tout de ce que je faisais en cet instant, me DÉ-GOU-TAIS. « - T'as plutôt intérêt à te justifier. Parce que te faire passer pour mort, c'est clairement dégueulasse pour moi. Ou alors, c'est que je ne représentais rien à tes yeux et que tout était du vent.. », là, c'est à moi que ça faisait mal, TRÈS mal, ses paroles étaients limite comme des coups de poignard acharnés dans mon coeur pourtant, je restais sans broncher, encaissant encore en silence sa rage totalement justifiée. Mais là encore... Je n'allais rien dire, je ne pouvais rien dire. Inspirant un grand coup, je redressais la tête pour tenter d'affronter son regard, mais je ne tins qu'un instant avant de laisser mon visage exprimer mon dégout en commençant à faire marche arrière en criant de rage "OUAIS! T'as raison, j'en ai rien à foutre! Rien à foutre de ce qu'il s'est passé! Que t'es chialé! Rien à foutre de toi tout court! Je ne voulais plus te voir t'entends?!", mais soudain, ma voix s'etouffa d'elle même, ma gorge serrée par les remords de mes mots qui me broyaient déjà l'estomac "Je... Je ne veux plus rien...". Sentant les larmes me monter, je me retournais d'un coup, bousculant même violemment un type de mon épaule pour aller vers la sortie d'un pas rapide. Il me fallait de l'air, j'allais exploser! En cet instant, j'avais envie de tout fracasser! Ma haine vis à vis de son père, de ce contrat, de moi... N'avait plus d'égal.
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T'es perdue. Complétement. T'as du mal à savoir si t'es réellement ancrée dans la réalité ou non. Si tout ceci n'est pas juste une belle illusion de ton esprit. Et puis tu le touches.. tu le serres, il t'embrasse. Et là. Là, tu sens que c'est réel. Mais c'est complétement fou.. Parce que Konrad était mort, enterré même. Dans ta tête, il n'existait pas de possible retour à cette fin. On ne pouvait pas changer ça. Et pourtant.. L'instant d'après, il était bien vivant. Bien présent, face à toi. C'est du grand n'importe quoi. T'as du mal à saisir. T'aimerai vraiment qu'il t'explique. Parce que ouais, t'es complétement paumée là. Mais il ne semble pas prêt à le faire. Et toi, t'es pas prête à le laisser partir, une nouvelle fois, sans aucune explication.

« - Arrête de m'appeler comme ça! » Ok, là, tu saisis encore moins. Et tu devrai l’appeler comment, si ce n'est pas Konrad ? Parce que à ce que tu saches, c'est encore son prénom non ? Ouais, t'es bien loin de tout savoir. Tellement loin de la vérité. Tellement loin de savoir tout ce qui s'est tramé, tout ce qui se trame encore derrière ton dos. Sa réaction t'as un peu surprise, tu ne sais pas quoi dire d'autre, quoi faire non plus. A part afficher cet air surpris sur ton visage. T'attends. T'attends juste une quelconque explication. Une quelconque raison à toute cette souffrance qu'il t'a infligé. Parce que merde, t'en as bavé. Et pas qu'un peu. Te retrouver veuve comme ça, du jour au lendemain, n'a pas été une partie de plaisir. Vraiment pas. Et t'aimerai qu'il le comprenne ça. Son visage se lève vers le tien. Son regard croise le tien quelques secondes. Un instant, juste. Avant de laisser apparaître un air sur ses traits que tu ne saisis pas vraiment. Du dégoût ? C'est ça ce que tu lui inspires maintenant ? Il commence à faire marche en arrière, en te criant : « - OUAIS! T'as raison, j'en ai rien à foutre! Rien à foutre de ce qu'il s'est passé! Que t'es chialé! Rien à foutre de toi tout court! Je ne voulais plus te voir t'entends?! » T'es choquée par la violence de ses propos. Blessée même. Et c'est un euphémisme de dire à quel point ses mots t'ont touchés. Tu sens les larmes te monter aux yeux. Mais tu les refoules vite fait, bien fait. Tu ne craquera pas. Pas maintenant, pas encore. Tu veux rester déterminée. Parce que la seule chose qui t'importe là : c'est de connaître la vérité. Et ses propos te blessent certes.. mais, une petite voix te dit que ça ne peut pas être possible. On ne peut pas simuler tout ce qu'il y avait entre vous. « - Je... Je ne veux plus rien... » qu'il te dit, avant de se retourner et de commencer à partir, loin de toi. Bousculant un type au passage. Mais non, ça ne se passera pas comme ça. Hors de question qu'il se défile une nouvelle fois. Alors tu te lances à sa poursuite, avant qu'il ne t'échappe une nouvelle fois. Tu tends ton bras vers le sien et tu l'attrapes entre tes doigts. Pour ne pas qu'il file. T'essayes de le retenir de toutes tes forces. Mais tu sais que s'il veut vraiment partir, tu ne fera pas le poids. « - Konrad.. » Tu murmures son prénom avant de te mordre les lèvres pour retenir un sanglot. Ne pas pleurer, non. « - Ne te défiles pas encore, s'il te plait.. Si t'as un minimum de considération pour moi, ne me tournes pas le dos.. » Tu serres son poignet entre tes doigts. Et là, tu craques. Des larmes perlent au coin de tes yeux. Assez pour montrer à quel point t'es blessée par tout ça. « - Je.. je ne te crois pas. Tu ne réagirai pas comme ça, sinon. Alors dis moi la vérité, s'il te plait. J'ai le droit.. et je veux savoir ce qu'il t'a poussé à faire ça. » Tu n'es pas sûre qu'il va te le dire, mais t'as espoir de croire que si il t'a réellement aimé, il ne pourra pas te laisser comme ça.
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J'avais chié, tout chié! Déjà que la quitter une première fois avait été l'enfer pour moi, il avait fallu qu'on me remette en face d'elle après ça, mais pourquoi PUTAIN?! Je m'étais fait souffrir pour elle et sa famille, je l'avais fait souffrir pour cette même connerie! Je devais maintenant disparaitre et voilà. Quel abruti j'étais... J'aurais simplement dû partir à l'autre bout du monde, là au moins, j'aurais été sûr du résultat et je n'aurais pas eu a vivre "ça". Lui parler comme ça, putain que j'avais détesté cet instant, je me haïssais à un point non mesurable à présent. Comment j'avais pu faire ça putain! Ma Mélusine... Je me dégoutais! Tout ça pour son enculé de père! Tout ça pour ne pas finir raide mort pour de vrai. Quel destin injuste...

Je marchais, encore et encore sans même regarder où j'allais, bousculant les cons sur mon passage prêt à exploser le visage du premier qui ouvrirait sa gueule. J'étais furieux mais soudain, une main vint me stopper. Par réflexe je me retourne près à sauter au coup du coupable mais cette main était nul autre que celle de Mélusine qui m'avait suivit, l'envie de fuir devint alors plus grand que jamais, « - Ne te défiles pas encore, s'il te plait.. Si t'as un minimum de considération pour moi, ne me tournes pas le dos.. ». Apparemment elle était déterminée à ne pas me lâcher et je ne savais même plus quoi faire pour me sortir de là... Respirant fort, esquivant son regard, j'hésitais entre la pousser pour la faire lâcher dans de nouvelles paroles douloureuses ou me retourner et lui faire face. Non je devais m'en aller... Mais la voir soudain fondre en larme me poignarda à nouveau le coeur, je restais figé face à ça, « - Je.. je ne te crois pas. Tu ne réagirai pas comme ça, sinon. Alors dis moi la vérité, s'il te plait. J'ai le droit.. et je veux savoir ce qu'il t'a poussé à faire ça. ». Hendrix mon vieux tiens bon, accroche toi... Résiste si tu veux continuer ta vie! Mais à croire qu'au fond je ne pouvais pas, je ne voulais pas...

À quoi bon vivre sans elle après tout? Le destin m'a démontré là que c'était impossible, que ça m'était impossible, car en cet instant, je ne pouvais plus faire le moindre mouvement, fixe, mon regard venant se perdre sur elle, son corps, son visage puis ses yeux noyés dans le chagrin. Non je n'en pouvais plus... Quitte à me faire tabasser par la suite, il fallait enfin que je lui avoue tout, que je lâche la bride car là c'était clair pour moi, je ne serais pas capable d'en faire d'avantage.... Mon coeur battant toujours aussi fort, les larmes me dévorant le ventre, je me retournais doucement vers elle pour enfin lui répondre honnêtement "J'te demande pardon Mélusine... J'ai jamais rien voulu de tout ce qu'il s'est passé, je n'ai simplement pas eu le choix. Quoi qu'en fait si... J'aurais du choisir de rester près de toi jusqu'au bout.". Ma main vint tendrement caresser sa joue, mon pouce essuyant les larmes qui perlaient encore sur sa peau douce. La phrase suivant avait vraiment du mal à sortir pourtant, il le fallait si je voulais qu'elle comprenne, je voulais qu'elle sache la vérité... "On m'a payé pour que je disparaisse de ta vie Mélusine... Mon accident était un coup monté... Je... J'ai dû passer pour mort et changer d'identité. Pardonne moi, j'suis vraiment désolé...". Des excuses n'allaient rien changer pourtant j'étais incapable de m'en empêcher, les remords étaient trop lourd à porter... Pourtant, pour je ne sais quelle raison, je continuais d'esquiver le fait que le responsable était son père, sa propre famille.
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