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T'es sur ce yatch, sans vraiment savoir pourquoi tu y es. Le seul truc que tu sais, c'est que t'es là. Avec ton verre d'alcool à la main. A regarder les gens s'amuser et à ne pas ressentir ce sentiment. Ce même sentiment d'euphorie. Que tous partagent. Mais toi pas. Et ça à beau être la fin de l'année, la fin de ta deuxième année même. Tu n'arrives pas à le partager quand même. Alors tu fais semblant, encore et toujours. Toujours ce même sourire figé sur tes lèvres. Toujours cette même réponse à cette question incessante. Mélusine, tu vas bien ? Un mensonge. Un de plus. Mais c'est pas grave. Simuler est devenue une routine pour toi. Tu détournes les yeux de tout ces gens qui s'amusent et rient pour regarder l'horizon. Et tu soupires. Parce que t'aimerai aller bien. Mais la seule façon d'aller bien pour toi, ça serait qu'il soit encore là. Chose impossible. Alors tu t'efforces d'arrêter d’espérer. Sans grand succès là aussi. Tu soupires une nouvelle fois, face à ton incapacité à rebondir. A aller mieux. Tu baisses les yeux sur ton verre : il est vide. Mauvaise chose.
Tu te détournes de l'endroit où tu étais venue t'installer pour rejoindre le bar qui est à l'autre bout du bateau. Mais quelque chose attires ton attention sur ton chemin. Une silhouette. Une silhouette que tu reconnaitrai entre mille. Elle est juste là, à quelques mètres de toi. Mais ce n'est pas possible. Cela doit être un mirage. Une hallucination du au soleil qui tapes bien trop fort sur ta tête. Mais plus la distance qui vous sépare se réduit et plus tu es sûre que c'est lui. Que ça ne peut être que lui. Ce n'est pas possible, c'est ce que tu te dis. Et pourtant si. Il est bel et bien là, très proche de toi. Comment est ce possible ? Tu n'en sais rien. Un mort ne peut pas demeurer parmi les vivants non ? Et pourtant, c'est bel et bien le cas. Tu t'avances vers lui. Parce que tu crois rêver. Parce qu'il te faut des réponses. Tu t'avances jusqu'à te retrouver face à lui. Et tu lâches ton verre par terre alors que ton regard croise le sien. Un regard qui ne peut appartenir qu'à lui. Qu'à Konrad. Le verre rencontre le sol et se brise en milles morceaux. Mais tu ne fais pas attention à lui. « - Konrad ? » Tu prononces son nom dans un murmure. Complétement déboussolée. « - C'est bien toi ? Dis moi que je ne rêve pas.. »
Tu te détournes de l'endroit où tu étais venue t'installer pour rejoindre le bar qui est à l'autre bout du bateau. Mais quelque chose attires ton attention sur ton chemin. Une silhouette. Une silhouette que tu reconnaitrai entre mille. Elle est juste là, à quelques mètres de toi. Mais ce n'est pas possible. Cela doit être un mirage. Une hallucination du au soleil qui tapes bien trop fort sur ta tête. Mais plus la distance qui vous sépare se réduit et plus tu es sûre que c'est lui. Que ça ne peut être que lui. Ce n'est pas possible, c'est ce que tu te dis. Et pourtant si. Il est bel et bien là, très proche de toi. Comment est ce possible ? Tu n'en sais rien. Un mort ne peut pas demeurer parmi les vivants non ? Et pourtant, c'est bel et bien le cas. Tu t'avances vers lui. Parce que tu crois rêver. Parce qu'il te faut des réponses. Tu t'avances jusqu'à te retrouver face à lui. Et tu lâches ton verre par terre alors que ton regard croise le sien. Un regard qui ne peut appartenir qu'à lui. Qu'à Konrad. Le verre rencontre le sol et se brise en milles morceaux. Mais tu ne fais pas attention à lui. « - Konrad ? » Tu prononces son nom dans un murmure. Complétement déboussolée. « - C'est bien toi ? Dis moi que je ne rêve pas.. »
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