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Un rêve à 180 mph. [Elia]

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[J'espère que ça te plaira, Miss Tuning :P !]





    La rue semblait calme, et paisible. Il s'agissait d'une nuit comme les autres, où chacun était rentré chez soi. Les lampadaires éclairaient de manière très contrastée la route ténébreuse. Les enseignes et devantures des magasins étaient éteintes, comme endormies, et un silence de mort s'imposait sur l'avenue. Mais au loin, une sorte de grondement commença à se faire sentir. Dans un vrombissement assourdissant, les voitures tranchèrent le bitume surchauffé par des pneus qui crissaient dans un vacarme abominable. Quatre bolides développant des centaines de chevaux stéroïdés fonçaient à toute blinde, fracassant la paisible tranquillité des riverains. A l'arrière du peloton, une Honda 2000 gris métallisé affrontait avec hargne une Dodge Viper GTS d'un rouge sanguin, qui slalomait sur une ligne invisible, marquant sa trajectoire comme avec un fer rouge, se déportant tantôt à gauche, tantôt à droite, afin d'empêcher le concurrent de queue de la dépasser. Une trentaine de mètres plus en avant, une Mitsubishi Eclipse Spyder décapotables et aux chromes apparents cherchait à rattraper, tout à l'avant, en pôle position, la Nissan Skyline GTR-34 bleue nuit qui semblait impossible à arrêter. Cette dernière ralentit très nettement à l'approche du virage en épingle très serré de la fin de parcours, ses roues avant cherchant d'abord à virer sur la gauche pour insérer le mouvement, puis vers la droite, se mettant ainsi à "drifter", déraper par à-coups de frein à main, ne perdant ainsi que très peu de vitesse et conservant une avance considérable sur son adversaire de seconde position. La Skyline accéléra de plus belle, repassant la cinquième vitesse, ses moteurs rageant d'une haine implacable, dans une course effrénée rythmée par une musique aux basses envahissantes et aux airs de soleil tropical.

    Derrière le volant de la belle bleue, situé à droite, on retrouvait le célèbre Eliot et incroyable pilote de rodéos Danny H. Shepard, meilleur parmi les excellents, grand parmi les vainqueurs, que l'ont décrivait comme étant tout bonnement impossible à battre. Ses cheveux blonds ondulaient, fouettés par le vent qui jaillissait de la fenêtre entre-ouverte, et il avait toujours ce petit sourire suffisant des bons jours où il se sentait en veine et où il ne manquerait pas de faire remarquer son indicible talent à vaincre le moindre de ses concurrents. Il franchit la ligne d'arrivée une première fois et son rictus satisfait s'intensifia : plus qu'un seul tour de ce circuit relativement rapide et expéditif, dans lequel la plus grande difficulté était principalement de réussir son départ. La foule amassée sur les trottoirs et les bords de la voie hurlait le nom de leur héros sans la moindre fausse note, et le beau jeune homme ne s'en trouvait que plus amusé. Son pied écrasa l'accélérateur, cherchant à battre de nouveaux records de vitesse au volant de sa voiture favorite, dérapant au moindre virage qu'il prenait sans aucune erreur, comme si elle évoluait sur des rails mesurés au millimètre près. Danny savait ce qu'il faisait et où il allait ; ce qui le surprenait le plus, c'était qu'il y ait encore des inconscients pour le défier sur son propre circuit de compétition.

    De temps à autres, le jeune homme jetait des regards furtifs sur ses rétro-viseurs, vérifiant qu'aucun de ses adversaire n'ait rattrapé la considérable avance qu'il maintenait sur eux, et il avançait d'autant plus vite. Il finit par se tourner vers la place passager, sur laquelle était assise une brune tout à fait sublime qui semblait s'amuser tellement que cela aurait dû être interdit. Joignant son rire à celui de la belle, Danny accéléra encore et dérapa à nouveau sur le dernier virage, accentuant cette fois le mouvement pour s'amuser à ce que la voiture fasse un tour complet sur elle-même, emportée dans son élan, avant de repartir de plus belle. Il ne restait qu'une ligne droite de trois cent mètres, soit sept à huit secondes de course au grand maximum, et à cause de son idiotie - qui avait fait rire absolument tout le monde - le premier concurrent, ou second au classement, gagnait du terrain grâce à l'injection de nitrométhane dans son réservoir, un gaz synthétique hautement polaire habituellement utilisé comme solvant, mais qui fonctionne plutôt bien comme carburant à haut potentiel. Danny éclata de rire. Le mec avait certainement quelque chose à compenser : la précocité avec laquelle l'autre pilote avait balancé la sauce était des plus hilarante, et le bel Eliot ne pouvait s'empêcher de tourner cela en ridicule. Il hocha la tête d'un signe affirmatif à l'intention de sa splendide co-pilote de toujours, une Cabot nommée Elia, afin de lui indiquer qu'il l'autorisait à activer les injecteurs de protoxyde d'azote, un comburant doublant la puissance du moteur en favorisant la combustion. Il s'agit de l'un des principaux procédés de sur-alimentation absolument illégaux aux Etats-Unis, par conséquent il semblait évident de constater que Danny en possédait un. Sans le moindre effort, il doubla la Mitsubishi et franchit la ligne d'arrivée avec une facilité déconcertante.

    Ne pouvant s'empêcher d'étaler sa fière victoire, il dérapa une dernière fois avant de stabiliser son véhicule au milieu d'une foule en liesse venue acclamer leur champion. Danny planta son regard dans celui d'Elia, se perdant dans ses yeux noisette d'un charme absolu. Peu importait de battre les autres d'un mètre ou de cent kilomètres : ce qui compte, c'est gagner. Et pour ça, Danny était le meilleur. Il lui fallut quelques instants pour se rendre compte qu'il tenait la main de la jeune femme dans la sienne. Il la porta jusqu'à ses lèvres et l'embrassa dans la paume : il avait prit cette habitude, comme si la Cabot était en réalité son porte-bonheur. Elle ne ratait jamais aucune de ses courses et il s'en sentait presque rassuré, son absence étant pratiquement synonyme sinon d'échec au moins de pessimisme de la part du beau mec. Il lui sourit et sortit de la voiture afin de serrer quelques mains et d'empocher les cent mille dollars de sa victoire bien méritée, dont il reversa dix mille à l'organisateur, un ami à lui, afin de le remercier pour l'invitation. Il avait là de quoi s'offrir une voiture aussi chère que celle qu'il possédait déjà, et ça n'était pas rien. Même s'il était plutôt riche, il tenait à gagner son propre argent, et coinça la grosse liasse de billets verts dans sa poche. Il adorait l'odeur du pognon et du protoxyde les soirs de compètes, lui trouvant un air de... Victoire...

    Une fois remonté dans la Skyline avec sa compagne d'aventures, il démarra sur un degré bien plus calme que précédemment, cherchant d'abord à raccompagner Elia chez elle, comme à chaque fois. Sur le trajet, ils discutaient de la course. Il coupait toujours la musique pour la laisser parler. Il écoutait chacune de ses remarques et de ses critiques : elle l'aidait à progresser. Elle n'était pas que sa plus grande fan, mais également son coatch, et il se sentait bien avec elle. Puis, prit comme par un coup de tête irréfléchi, il lui demanda en plein milieu de la conversation :

    - Et si, pour une fois, je te gardais toute à moi ce soir ?


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On ne contrôle pas ses rêves

J’étais actuellement dans une voiture, mais pas n’importe laquelle. Vous connaissez la Nissan Skyline GTR-34 ? Oui ? Non ? Ben si vous ne la connaissez pas, j’ai envie de vous dire que vous ratez quelque chose. Cette voiture est une tuerie. & même si vous n’aurez surement jamais la chance d’en conduire une, vous êtes obligé de savoir de quelle voiture je parle, parce qu’elle est juste parfaite. Vous me direz, mais qu’est ce que je fais dans cette voiture ? J’étais actuellement du côté passager, en train de participer à une course. Participer était un grand mot, disons que j’encourageais un ami. J’étais dans la voiture, aux côtés de Danny, qui lui était au volant. Le jeune homme connu pour faire des courses de tunning, m’avait proposé il y a de cela quelques temps de monter avec lui un soir lors d’une course. Folle de ce genre d’expérience, des voitures de tunning & encore plus des courses, de l’ambiance qu’il y règne je n’avais pas pu refuser l’offre. Comme prévu, j’avais pris beaucoup de plaisir ce soir là, à vivre le truc en vrai, être dans la voiture & ressentir chaque sensation dès qu’il accélère, qu’il donne de la puissance à la voiture. Après ce premier soir, le jeune homme m’avait donc proposé de l’accompagner à chacune de ses courses. Ma réponse ? Ben c’est évident que j’avais accepté. Qui aurait refusé ? Pas moi, il fallait être complètement con pour ne pas vouloir vivre ces sensations, ces moments à répétition. Parce que à chaque fois que je montais dans la voiture, je savais que j’allais retrouver ces sensations, que j’allais être bien & que j’allais m’éclater encore plus que la dernière fois. Bref, j’étais donc dans la skyline, en pleine course une fois de plus en compagnie du beau Danny. Le jeune homme était deuxième & il était hors de question pour celui-ci de perdre. Je le connaissais assez maintenant pour savoir que le mot perdre n’était pas dans son vocabulaire, encore moi lorsqu’il s’agissait d’une course comme celle la. Alors que la ligne d’arrivée était non loin & que Danny était toujours en deuxième position, une simple & bête erreur du type devant nous, me fit comprendre que la victoire était pour mon ami. D’un signe de tête Danny me fit comprendre que c’était le moment ou jamais d’envoyer la sauce. Un sourire sur le coin des lèvres, je le regardais conduire & appuya en même temps sur le bouton qui me permettait d’envoyer le protoxyde d’azote, qui allait permettre à la skyline de prendre une accélération non permise. Lâchant mon regard de celui du beau brun, je regardais la route & alors qu’on passait devant notre adversaire, je le regardais avant de me re concentrer sur la route. La ligne franchi, je levais les mains en l’air légèrement & une fois Danny arrêté, je lui tapais dans sa main comme fier de lui, car tout le mérite lui revenait. Le public se précipita aussitôt près de la voiture pour acclamer le vainqueur. Toujours la main l’une dans l’autre, il prit ma main pour y déposer un baiser au centre de ma paume, ce qui me fit rigoler. Il avait cette manie de faire ça après chaque course gagné & à chaque fois j’en rigolais. C’était peut être comme un rituel pour lui ? Le regardant sortir, je restais dans la voiture sachant qu’il n’en n’avait pas pour bien longtemps. En effet, il fallut quelques minutes pour qu’il remonte à bord de la voiture pour me ramener chez moi. En route, la discussion battait de toutes ses ailles, comme après chaque course, je faisais une sorte de débriefing au coureur. Gagner c’était bien mais il fallait aussi savoir les erreurs ou les bons points qu’on avait fait. & étant de l’extérieur, j’étais plus en position pour lui dire. Le jeune homme appréciait cela, que je sois franche & l’aide à progresser, ce qui me faisait d’autant plus plaisir. Sur le chemin de chez moi, Danny me balança d’un coup, en plein milieu d’un sujet de conversation - Et si, pour une fois, je te gardais toute à moi ce soir ?. Tournant ma tête aussitôt vers lui, je souriais. On était en week end, ce qui signifiait pas de cours le lendemain donc aucune obligation de ne pas se coucher tard. & après cette superbe soirée, je n’avais aucune envie de rentrer me mettre au lit. On est fêtard ou on ne l’est pas hein. « & si pour une fois j’acceptais ? Tu proposes quoi ? ». Pourquoi aurais je refusais ? La fatigue était loin derrière moi, je n’avais aucune obligation & une soirée en compagnie du beau brun n’était pas à exclure.

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    Un rêve à 180 mph. [Elia] 1343239510-star

    Serein, fier de sa victoire et surtout libéré de la pression de la course. Les vagues successives d'adrénaline ne saturaient plus ses veines qui, par ailleurs, devaient contenir davantage de nitro que de sang. Mais le fait d'avoir gagné n'était pas sa seule joie : Elia s'était lancée, comme à son habitude, dans la critique professionnelle - mais parfois légèrement subjective - de la course. Il était en quelques sortes son coureur favori, et cela avait quelque chose d’enivrant pour lui, une façon de les rapprocher. Les courses étaient leur moment à eux, des instants à deux cent à l'heure qu'il ne partageait qu'avec elle. Attentif, il écoutait la moindre de ses remarques, qu'elle ponctuait souvent d'éclats de rire quant à l'incompétence des autres concurrents. Plutôt qu'une analyse de la course, elle faisait plus fréquemment un genre d'éloge pour son champion, et c'était loin de lui déplaire. Il adorait Elia. Elle était l'ange qui veillait sur lui durant les compétitions, et il se sentait responsable d'elle pendant celles-ci, ce qui l'obligeait à réduire les risques qu'il prenait parfois de façon inconsidérées pour parvenir jusqu'à la ligne d'arrivée. Or, pour elle, il faisait l'effort de gagner de façon plus réfléchie. Il faisait en outre plus d'économies : moins d'éraflures, moins de chocs latéraux, moins de carrosserie à retaper ou repeindre. Elle semblait considérer que s'en prendre à une Skyline serait quasiment criminel, ce qui n'était pas non plus totalement faux.

    Le jeune homme fut totalement ravi quand la belle accepta de passer un peu plus de temps avec lui. Il est vrai que généralement, il la ramenait chez elle sans faire d'histoires, s'assurant qu'il ne lui arrive rien, puis il rentrait tranquillement à son appart se coucher comme un gosse allant faire sa sieste de l'après-midi. Mais pas cette fois. Il quittait la zone de la course et dépassa les gens qui se croyaient à une rave party, puis quand il fut sortit du coin surpeuplé, Danny décida de tourner la tête vers Elia et de plonger son regard dans le sien, avec un petit sourire charmeur au coin des lèvres. Qu'est-ce qu'ils allaient faire, maintenant ? Il ne lui répondit pas. Il écrasa l'accélérateur de son pied droit et le moteur se mit à hurler de nouveau tandis que la véhicule fonçait de plus belle sur la grande avenue. Les fenêtres étant légèrement entre-ouvertes pour cette belle soirée de fin de printemps, le vent faisait battre la chevelure de la splendide brune assise sur le siège passager. Sans même regarder devant lui, il passait les vitesses et avançait de plus en plus vite. L'aiguille du compteur semblait vouloir sortir du cadran, alors que tout le véhicule tremblait sous la tension que l'Eliot le forçait à subir. Il ne voyait plus la route devant lui. Il ne regardait qu'Elia. Même le paysage au travers de la vitre derrière elle filait à toute allure et ne semblait pas discernable et, si tant est qu'il l'ait été, il aurait continué à regarder sa merveilleuse compagnie. Parfois, il s'étonnait lui-même de n'avoir encore jamais tenté d'aller plus loin avec elle, mais... Il se disait que jamais il ne pourrait avoir une telle femme, et préférait garder leur relation saine d'amitié liée aux courses.

    La Skyline pila finalement d'un coup sec et net. Les pneus crissèrent dans un bruit assourdissant et les deux passagers décollèrent légèrement leur dos du fauteuil confortable en raison de la force de traction qu'avait suscité l'arrêt brutal de la voiture devant un feu rouge que Danny ne grillerait pas. Il avait en réalité foncé tant que la circulation et la signalétique le lui permettaient. Il ne comptait pas remettre en jeu la sécurité d'Elia, ainsi que la sienne. Alors ? Que pourraient-ils faire ensemble ? Le grand blond commença à ricaner doucement avant de franchement éclater de rire, quittant enfin sa contemplation d'Elia pour poser les yeux sur la route, attendant que le feu ne passe au vert. Il secoua la tête de droite à gauche et haussa les épaules, l'air de dire qu'il n'avait aucune idée de ce qu'ils pourraient faire, maintenant qu'ils avaient toute la nuit pour eux et le monde à leurs pieds, tout invincibles qu'ils étaient dans leur jeunesse. Danny était heureux, et se foutait des occupations qu'elle choisirait : il la suivrait partout, du moment que ce moment se prolongeait jusqu'à l'aube. Le feu passa au vert, et la voiture redémarra vers cette nuit de lumières qui s'offrait à eux.




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On ne contrôle pas ses rêves

A bord de la skyline, je m’apprêtais à me diriger chez le jeune homme. Parce que c’est ce que je m’étais imaginée. A cette heure ci, il devait être aux alentours de 2 h du matin, il faisait nuit & à part aller chez lui, je ne voyais pas ou le jeune homme pouvait bien m’emmener, ni même qu’est ce qu’il comptait faire, mais connaissant assez bien Danny il devait avoir une idée. Il avait toujours une idée. D’ailleurs il ne répondit pas à ma question & se contenta simplement de faire accélérer la voiture. Avec la vitesse à laquelle on roulait c’était comme si j’étais plaquée contre le dossier du siège, avec une telle pression, une telle force incroyable. Ce n’était pas autant que lors d’une course, mais c’était toujours assez impressionnant lors d’un démarrage de sentir cette secousse. Tandis qu’il roulait je regardais la route, enfin le peu que j’arrivais à apercevoir vu la vitesse. Mais au bout d’un moment Danny ne se contentait plus d’observait sa trajectoire, il avait le regard fixé sur moi, ce que je sentis. C’est dingue cette façon qu’on a de sentir quand quelqu’un pose le regard sur nous, même si la personne n’est pas à côté, mais plus loin, on arrive à se sentir observé. Bref, même si j’ai confiance en le jeune homme cela ne me rassurait pas trop qu’il m’observe au lieu de regarder la route. C’est un pilote certes, mais sans voir la route on pouvait très bien se prendre n’importe quel obstacle d’un moment à l’autre. « Regarde la route, sale fou », je lui disais avec une voix calme & lâchant un petit rire derrière. Rien de méchant, juste une question de sécurité. Heureusement que j’avais parlé puisque à peine 200 mètres plus loin, le feu vert passa au rouge alors qu’on était tout prêt de celui-ci. Danny pila aussitôt, si vite que lui comme moi décollèrent du dossier. La vitesse à laquelle il roulait avait été bien trop grande pour l’arrêt rapide qu’il venait d’effectuer. « Heureusement que je t’ai dis de regarder la route » lui lançais en riant de plein cœur. Le feu était encore au rouge & Danny se mit à secouer la tête, puis lever les épaules. N’avait-il aucune idée de ce qu’on pouvait faire ? Moi non plus d’ailleurs je n’avais pas vraiment d’idées. Le feu passa alors au vert & c’était de nouveau partit pour un autre tour. « Si je te dis on va en bord de mer ? Mais pas sur la plage, histoire d’être au frais, d’avoir une belle vue, sa te tente ? ». Je n’avais pas envie de me baigner ce soir, en plus je n’avais pas de maillot & même si utiliser mes sous vêtements comme maillot ne me gêne pas, je ne me sentais de tête à faire un plouf dans l’eau.

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    Danny ne conduisait pas imprudemment. Bien sûr, il prenait des risques, mais chacun de ces risques était mesuré, calculé. Il savait ce qu'il faisait et connaissait (tout en les admettant) ses propres limites. Il était conscient qu'il pouvait finir à l’hôpital s'il faisait la moindre erreur, s'il tentait la plus infime manœuvre qui soit au dessus de ses compétences. Et puis là... C'était encore plus important. Elia était à ses côtés et il se sentait comme étant responsable d'elle. La simple idée qu'elle puisse être blessée le terrorisait, et le fait que cela soit de sa faute... Il en serait anéantit, ni plus, ni moins.

    D'ailleurs, tout en prenant le chemin de la côte, acquiesçant la suggestion de la belle en lui disant qu'elle avait là une excellente idée, il s'étonnait de ressentir soudain une telle affection pour la jeune femme. Bien sûr, ils avaient toujours été amis, voire, plutôt proches, même s'il n'était pas le grand confident de la Cabot. Ils s'entendaient bien, voilà tout, et passaient d'excellent moments ensemble. Elle était aussi incroyablement séduisante mais il l'avait toujours respectée dans le sens où il ne la voyait pas comme étant une simple femme comme celles qu'il avait l'habitude de croiser. Bref, pour Danny, Elia était une amie.

    Mais depuis quelques temps maintenant, il se sentait attiré par la jolie brune. Une envie irrépressible, intenable, incroyablement présente et tenace, qui s'incrustait en lui, faisant vibrer chaque partie de son corps. Il devait se concentrer pour garder le contrôle de la voiture, tenant fermement le volant, puisqu'il commençait à vouloir se garer sur le bas côté pour ensuite embrasser la superbe demoiselle avec une passion qu'il avait du mal à réfréner. Il finit par réussir à exprimer une suite de mots suffisamment construite pour ressembler à une phrase, tout en la regardant par intermittence, alternant entre elle et la route :

    - Tu comptes faire quoi ? Tu veux prendre un bain de minuit ?

    La simple idée d'Elia nue dans l'eau crispa plusieurs des muscles de l'Eliot qui se mit à prier pour qu'elle n'ait pas remarqué cette expression sur son visage...

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Mon idée venait de lui plaire apparemment, d’après son hochement de tête. Puis le voyant prendre le chemin qui menait à la plage je compris qu’il était pour. Puis comment ne pas être partant pour finir une soirée sur la plage ? Le décor était idyllique & puis pour une telle soirée, il fallait finir dans un bon endroit tant cas faire. Sur le chemin je m’amusais à chanter les musiques qui défilaient à la radio. J’étais loin d’avoir le potentiel de Rihanna, Lady Gaga ou d’une autre chanteuse comme elles, mais je m’éclatais assez bien & je pouvais voir que Danny aussi. Quand il ne rigolait pas parce que je sautais quelques mots, voir paroles ou que ma langue fourchée, j’essayais de l’obliger à chanter avec moi. Je réussis seulement à le faire chanter lorsque ce fut la chanson de Danza Kuduro, après son show avec Romane au bal, il n’avait aucune raison de refuser. S’il avait accepté devant tous les étudiants d’Harvard aucune raison de refuser devant moi. Nous voilà enfin arrivée à la plage. - Tu comptes faire quoi ? Tu veux prendre un bain de minuit ? , je m’arrêtais alors de chanter, car oui j’étais encore en train de chanter, trop à fond la meuf. Regardant en direction de la mer, je n’étais pas spécialement pour un bain de minuit, frileuse comme je suis à cette heure ci c’était certains qu’il devait faire froid & l’eau ne devait pas être toute chaude. Mais qu’est ce qu’on n’allait bien pouvoir faire d’autres ? « Je ne me vois pas prendre un bain de minuit, mais on peut toujours aller sur la plage boire un coup, j’ai des bouteilles dans mon sac ». Pas la peine de me demander comment elles avaient atterris là, moi-même serais je incapable de vous le dire. Ce qui compte c’est qu’elles y étaient. Sortant alors de la voiture avec mon sac & mes bouteilles à l’intérieur, j’enlevais mes chaussures pour marcher sur le sable.

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    Danny avait stoppé la voiture en bordure de la plage pour que le sable ne s'infiltre pas dans le moteur et n'encrasse pas les circuits. La Skyline avait déjà bien travaillé ce soir. Le jeune homme soupira et observa son amie pendant qu'elle se détachait, ouvrait la portière et se déchaussait pour marcher dans le sable frais de la nuit étoilée. Un léger sourire anima le visage de l'Eliot. Elle était drôle, et semblait mue par une légèreté d'une étonnante simplicité, à un tel point qu'il ne savait pas tellement ce qu'il pouvait faire ou non. Il ricana et prit finalement la décision de s'extirper du véhicule à son tour et de rejoindre Elia, après avoir prit une couverture dans le coffre.

    Il pressa le pas pour arriver à la hauteur de la belle brune et une fois qu'il fut près d'elle - il avait bien entendu fermé sa précieuse bagnole - il prit la main d'Elia dans la sienne. Il faisait frais comme une nuit d'été, et le sable, qui avait été brûlant toute la journée, paraissait sortir d'un congélateur. Mais la main d'Elia était chaude et douce, comme la caresse du vent du sud. Ses cheveux volaient au gré des souffles, son visage n'était que partiellement éclairé par la lune. Elle était sublime et d'un parfum plein de promesses. Il se mordit la lèvre inférieure pour avoir de telles pensées, mais ça devenait de plus en plus fort que lui. Ils marchaient, côte à côte, afin de trouver l'endroit parfait où installer leur campement nocturne...

    - C'est une belle nuit, n'est-ce pas ? articula-t-il péniblement, plus pour rompre le silence qu'autre chose.

    Il marqua une pause. C'était débile et stupide de sa part, cette phrase n'avait aucun intérêt et il passait davantage pour un con que pour autre chose. Danny s'arrêta et retint la main de la jeune femme pour l'attirer à lui. Il ajouta dans un demi sourire :

    - Je devrais peut-être te remercier pour ce soir. Cette course... Je l'ai remportée grâce à toi. Comme toutes les autres où tu m'accompagnes, d'ailleurs. Et je suis confiant, avec toi, j'ai l'impression d'être... Immortel...

    Leurs regards se croisaient comme dans le romantisme exagéré d'un film bidon, d'un roman de gare ou d'un post de RP signé Tom...

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