(DAY 48) palmyra ◇ whatever, you love me, i know it.

Depuis quelques jours, l'envie de faire un truc dangereux me traversait l'esprit. Après avoir regardé le planning du Summer Camp, j'étais très heureuse de constater qu'aujourd'hui il était possible de faire du buggy ou alors des sports aquatiques. Comme j'en ai marre d'être dans l'heure, je me suis dit que j'allais aller me salir. Alors, j'étais entrée dans la chambre de Sara et je l'avais forcé à m'accompagner jusqu'à Sara Park. C'est le destin, le parc porte son prénom. J'étais très excitée à l'idée de faire une virée en buggy, ça me changeait des sports féminins ou même aquatiques en plus de faire ressortir mon côté masculin. Les joies de grandir avec deux frères. Et comme je connais bien Sara, je sais que ça va lui plaire. Je le sais, c'est tout. « Aloooooors, tu es prête à t'amuser ? » J'avais les yeux qui brillaient comme des étoiles, excitée à l'idée de conduire ce truc.

OK, je l'avoue, je saute pratiquement sur place. J'en ai marre des explications du monsieur et je suis impatiente au moment où il arrêtera de parler pour que je saute derrière le volant. Ça va être tellement amusant, je le sens. Je ne sais pas pour Sara, mais se promener dans un parc qui porte son prénom c'est toujours gagnant. Et si elle n'aime pas au bout du compte, je lui donne la permission de m'amener à une activité que je n'aime pas et qu'elle aime. À condition qu'elle change d'attitude parce qu'elle vient presque de me caser ma vibe, la vilaine. « Oh, arrête d'être aussi pessimiste. Tu vas t'amuser, tu vas voir. » Ou pas. On va voir à la fin, à notre retour. Lorsque l'instructeur termine de parler, je tire -pratiquement- Sara pour me rendre jusqu'à un des buggys dans lequel je m'installe (trop) rapidement. « T'es prête ? » Je ne sais plus si elle va m'aimer encore à la fin. Lorsqu'elle termine de s'attacher et tout, je démarre et m'éloigne des autres. Osef, je n'ai pas envie de rester avec eux. J'ai l'impression d'être d'un enfant dans une confiserie.