AMARA V. DOSTOÏEVSKAÏA ► torrey devitto

Amara Vladimirovna Dostoïevskaïa

C'est le 24 décembre 1995 à Moscou, Russie, que les membres de la famille Dostoïevskaïa m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Amara Lyssa. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de médecine (M) et de physiques (m) depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant que barmaid dans une boîte de nuit. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Eliots ou les Cabots.

Pourquoi ELIOT HOUSE ou CABOT HOUSE ?

ELIOT HOUSE.
Amara est une fille riche -fille d'un homme dominant politicien- et intelligente, qui n'a pas peur d'utiliser son argent pour nuire tous ceux qui entravent son chemin. Elle est connue pour avoir ce penchant de fêtarde jamais rasasiée. Elle est snob et déteste se mélanger aux personnes "normales". Ne serait-ce que leur parler nuirait à son image et ça, elle ne peut pas l'accepter. Amara est perfectionniste, obstinée, classe et élégante et souvent obsédée par l'image qu'elle reflète. Elle évite les situations embarrassantes et se montre parfaite aux yeux de la haute société, en bonne relève de la descendance. Elle est d'ailleurs considérée comme la petite fille sans défauts par sa famille. Jalousée, enviée, elle aime se faire remarquer partout où elle va. Elle se décrit elle-même comme la perfection incarnée et sa réputation est une chose à laquelle elle tient plus qu'à l'amitié. C'est une fille ordonnée qui parvient toujours à ses fins. En effet, son obsession était d'entrer à Harvard et bien heureusement pour elle, son profil a tout pour être accepté. Elle est aussi manipulatrice et méprisante envers les gens de classe moyenne. Amara vit dans un monde utiopique, un conte de fées où tous ses désirs doivent être pris pour des ordres, et ses rêves pour des réalités.
CABOT HOUSE.
Amara serait aussi qualifiée pour rentrer dans la Cabot House tout simplement parce qu'elle est une femme modèle et dite parfaite : populaire, belle, à la réputation digne... Elle est charismatique, influente. Elle a du style, elle aime la mode (et est même styliste à ses heures perdues). Quand elle apprécie quelqu'un, elle sait se montrer très fidèle avec. Son soutient est précieux et elle serait prête à faire n'importe quoi pour venir en aide à ses vraies amies, ses soeurs de coeur. Son aide peut être d'une valeur inestimable si c'est pour une cause qu'elle juge importante. Néanmoins, la plupart du temps, elle préfère l'argent à l'amitié, ce qui fait d'elle quelqu'un d'instable et d'indécis, à qui on ne peut pas forcément faire confiance.

Mon personnage c'est le plus beau

APRÈS LA BOMBE
Amara a eu beaucoup de chance puisque lors de cette fameuse bombe, elle n'était pas à Harvard. Ni même dans le Massachussetts. En effet, elle était allée rendre visite à sa famille, en Russie. Elle a, cependant, eu vent de l'histoire quelques jours après le drame. Ça s'était produit dans le couloir et il y a eu des morts et des blessés en fin de vie... Elle s'est sentie assez désolée envers certaines personnes qu'elle porte dans son coeur mais pour elle, c'était chose faite et ça faisait partie du passé. Pas du sien, d'ailleurs. Mais c'est vrai qu'un sentiment d'insécurité s'était installé en elle. Le fait d'étudier dans un établissement où il y a eu un attentat à la bombe était tout sauf rassurant. Tout le monde se demandait qui était responsable et pourquoi faire une telle chose ? Mais ces questions resteront sans réponses. En espérant que cela ne se reproduise jamais.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Lors de la prise d'otage, Amara se trouvait dans la bibliothèque. Elle étudiait pour son test de physique devant une pile de manuels et de bouquins de sciences. Durant un instant, des coups de feu se firent entendre. Face au silence noir qui régnait dans la pièce, ce fût évidemment un bruit assourdissant qui remonta jusqu'aux tympans d'Amara. En quelques minutes, tout fut remué. On entendait des cris, des pleurs, des étudiants qui se maudissaient à haute-voix... Tout le monde courait dans tous les sens. Et elle était là, assise. Regardant avec des yeux grands ouverts ce qu'il se passait. Elle comprit très vite mais c'était trop tard. Il ne restait plus qu'elle et quatre autres élèves, pris en otage dans la bibliothèque. Deux hommes bloquaient la porte et la sortie de secours était fermée. De toute façon, il serait idiot de tenter quoique ce soit puisque les deux hommes étaient armés et menaçaient de tirer à la moindre tentative d'esquisse. Ils furent prisonniers durant quatre longues heures avant que les forces de l'ordre interviennent, d'une manière ni plus ni moins spectaculaire. Heureusement, les deux hommes n'avait pas touché aux cinq élèves. Ils furent récupérés intacts. Mais intérieurement, la peur fut grande. C'était la deuxième fois qu'il se passait quelque chose au sein du campus. Après la bombe, une prise d'otage... Plusieurs élèves s'étaient retirés de la faculté, préférant étudier dans la sécurité que dans la peur de vivre à nouveau quelque chose de semblable. Amara, quant à elle, préféra oublier cet incident. La vie était pleine d'embuscades et elle n'allait pas renoncer à ses études au premier obstacle.

BEE

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle bee/myrtillle et j'ai un âge que nul n'a besoin de connaître. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. Le forum a l'air très sympathique alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Torrey Devitto comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr. Je fais environ 200 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Irina V. Dostoïevskaïa.

Mot de la fin ? ▲

Je souhaite ▲
▲ séjourner en [] caravane [] tente [] chalet au summer camp
▲ [x] je ne souhaite pas participer au summer camp

 adhérer un flood d'intégration (?)

(Invité)

Pour des "once upon a time"

RUSSIE. C'est la journée enneigée du 24 décembre 1995, dans un des hôpitaux privés de Vladirmir, que la famille Dostoïevskaïa accueillit le dernier bébé de la famille : une petite fille qu'ils décidèrent de nommer Amara Lyssa en souvenir de l'arrière arrière grand-mère de la famille. De nombreux amis de la famille étaient présents et s'amusaient à toucher les petites mains et le visage d'Amara, attendrits. Quelques heures après, certains magazines dévoilaient sur leurs couvertures le nom et le visage de la fille tant attendue du politicien Aleksei Dostoïevskaïa. Chérie, adulée, enviée, la petite Amara était le centre d'intérêt de toute sa famille. Elle était surprotégée et avait toujours quelqu'un pour garder un oeil sur elle. Les parents Dostoïevskaïa étaient fiers de leur progéniture et faisaient tout pour qu'elle ne manque de rien. Une telle attention que la petite aînée de deux ans, Irina, en fût presque oubliée. C'était une fille assez calme, discrète, qui parlait très peu. Elle n'était pas très enjouée avec sa petite soeur et semblait même l'éviter. Les années passaient et les deux petites grandissaient. Amara avait désormais quinze ans. Plus les années avançaient, plus son père devenait de plus en plus distant, de plus en plus invisible. Il se noyait dans ses voyages d'affaire, ses devoirs d'homme politicien... Il en oubliait même son rôle de père. Il appelait ses filles une fois tous les deux mois, et encore... Parfois, des disputes éclataient au téléphone entre les parents et ça devenait violent. A se dire que si deux continents ne les séparaient pas, ils se seraient entretués. Sa vie l'irritait de plus en plus, au point qu'elle devint méprisante, hautaine. Plus qu'elle ne l'a jamais été. A l'école, elle étudiait à peine. Elle était à la tête d'un petit groupe de pestes et passait les trois quarts de son temps à rabaisser les gens et faire de leur vie un enfer. Quand elle était chez elle, elle refoulait sa colère sur Irina, l'insultant, lui faisant porter le chapeau pour diverses choses... Elle lui menait la vie dure. Quand elle eût atteint ses dix-sept ans, Amara ne supportait plus cette vie. Elle avait besoin de partir ; elle voulait partir. Elle voulait découvrir le monde. C'est pourquoi elle abandonna tout ce qu'elle avait et s'envola vers la capitale britannique. Londres.

LONDRES. Londres... C'était une ville magnifique. A chaque coin de rues, il y a avait des petits bars, des librairies, des cafés. Une délicieuse odeur de bière se baladait dans la ville. Des musiciens animaient la ville à coups de violoncelles. D'autres préféraient jouer du jazz et récolter quelques pièces en échange. Avec ma famille, j'avais beaucoup voyagé à cause du travail de mon père mais je n'avais jamais vu de ville aussi belle. J'aimais l'atmosphère décontractée qu'on y sentait. Ici, j'étais libre. Je ne dépendais de personne. Je ne devais de compte à personne. Je n'avais pas pris beaucoup d'argent avec moi mais j'avais assez pour louer un petit studio juste suffisant pour moi. J'avais toujours voulu être mannequin -un petit rêve d'enfance- et je n'ai pas eu beaucoup de mal à dénicher un photographe qui voulait bien me prendre sous son aile pour m'aider à débuter. Je paraissais petit à petit dans des magazines, faisant les couvertures, devenant égérie de petites marques... Mon succès n'était pas énorme mais les meilleurs photographes anglais s'arrachaient des séances photos avec moi. « Ta carrière pourrait vraiment décoller si tu faisais des photos dénudées, qu'est-ce qui te bloque ? » Le photographe arrivait presque à me convaincre mais à chaque fois, je repris mes esprits au bon moment. Malgré mon rêve de gloire, le fait de poser nue n'était pas dans mes valeurs. Même si j'avais quitté ma famille, je n'avais pas oublié ce qu'on m'a inculqué. Et ça, ça n'aurait sûrement pas plu à mes parents. Je leur vouais toujours un grand respect et essayais de garder leur réputation intacte. « Je fais ce que je veux. » « Comme tu veux, ma poule, mais si tu veux vraiment percer et devenir la future Kate Moss, il va bien falloir que tu le fasses. Et puis, ce n'est pas comme si tu n'avais jamais fais de photos sexy. Je sais ce que je dis. » Non mais franchement, il se prenait pour qui ce photographe ? S'il voulait se rincer l'oeil pendant ses séances photos, ce n'est sûrement pas avec moi que ça se passerait. Et puis honnêtement, j’avais beaucoup trop de fierté pour accepter aussi facilement de faire ce genre de photos. « Ouais mais pas comme ça. » Il soupira d'un coup et remballa son appareil photo. Ses traits prirent un air plus sérieux et il déclara : « J'imagine que tu sais ce que tu dois faire, alors. » Je ne me fis pas prier et après avoir pris mes affaires, je sortis du studio. C'était peut-être une erreur mais qui pouvait réellement m’en vouloir ? Je faisais encore ce que je voulais de mon corps, non ?

HARVARD. Un nouveau départ. Cela fait maintenant quelques semaines que je suis à Cambridge, venue reprendre ma vie en main. Lorsqu'on me demande comment était Londres, j'évite de répondre. Encore moins d'aborder le sujet. Je m'étais complètement plantée sur le photographe. Ce qui est bien, c'est que cette expérience m'a permis d'être un peu plus indépendante et mature. Enfin. En attendant, j'étudie. Je n'ai pas eu de mal à entrer à Harvard puisque mon dossier scolaire est parfait. Ma mère m'avait accueillie à la maison les bras grands ouverts. Elle était fière que je retourne sur le droit chemin. D'ailleurs, Irina est aussi à Harvard. Pendant mon absence, elle est parvenue à y entrer et croupit maintenant dans la Lowell House. Quelle déception, moi qui pensait qu'elle rejoindrait la fameuse Eliot House... Au moins, j'aurais pu continuer à faire de sa vie un enfer. Mais là, c'est à peine si on s'adresse la parole. Quand on se croise dans les couloirs, on se contente de se fusiller du regard. Enfin bref, le point positif des choses, c'est que je n'avais pas à me mélanger à ces personnes venant du petit peuple. Chez les Eliots, il n'y a que des fils de diplomates, des riches héritiers et des personnes dignes d'être vues avec moi. Petit à petit, je réussis à me faire une place dans l'élite sociale du campus. Ma vie me plaisait de plus en plus même si parfois, ma Russie natale me manquait. Harvard est de loin la meilleure chose qui m'est arrivée.