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Courir. S'enfuir un peu de la chaleur étouffante du chalet. Se défouler en profitant de nouveaux paysages, bien différent de ceux de Cambridge. Au bout de bientôt 4 années passées dans cette grande ville, je pense pouvoir dire que je dois avoir exploré une bonne partie des rues, que cela soit des ruelles ou des boulevards. Alors changer d'air, ne peut me faire de mal. À peine j'avais vu l'aube pointait le bout de son nez à l'horizon, que j'avais sauté dans mes baskets, installer mon ipod dans ma poche et les écouteurs enfoncés dans les oreilles . J'avais jeté un coup d'oeil au corps endormi de Wolf avant de sortir du chalet. J'aurais aimé l'attendre, mais les gras mats', depuis que je fais de nouveau des cauchemars, je préfère les éviter. Je me réconforte en me disant que, de toute façon, à 10h/ 11h, il fera déjà bien trop chaud pour que l'on fasse un footing. Sentir le vent frais balayer les quelques mèches encadrant mon visage, me fit un réel bien . Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ça avait pu me manquer de fouler la terre sèche sous mes pieds
Je ne sais pas combien de temps, combien de kilomètres j'ai pu courir aujourd'hui. J'ai pas pensé à prendre une montre, ou même mon téléphone pour partir à la découverte des alentours du camping. Le soleil est bien présent dans le ciel à présent, aucun nuage pour le cacher, ne serait-ce que quelques secondes, . La chaleur est bien présente également. C'est surtout elle qui me pousse à retrouver la direction du camping pour rentrer. Le p'tit soucis, c'est que j'ai pas un super sens de l'orientation , et, même si j'ai réussi à retrouver les différentes rangées de tentes et de bungalow.s.. bah je retrouve pas mon chalet ! Je crois que ça fait 3 fois que je passe devant c'te tente d'hippie là..Je rebrousse chemin , pestant contre-moi-même pas avoir pris mon téléphone, et de pas savoir lire une carte. Je remarque seulement maintenant que mon Ipod continuer de lire ma playlist, je pousse un soupir, baissant les yeux sur ce dernier pour essayer de l'éteindre. Le souci, c'est qu'il est pas à moi, mais au tatoué qui partage mon lit, et que du coup... j'sais pas comment le faire se taire. Je suis tellement occupé à essayer de trouver et de me rappeler sur quel bouton j'ai appuyé pour l'allumer que je ne regarde pas devant moi et que j'heurte une personne assez violemment, au point de me retrouver le cul par terre dans la poussière. Mes yeux se posent sur cette personne, que je reconnais malgré le contre-jour. « oh salut... » j'adresse un petit sourire à Ethan avant de reprendre « maintenant que tu m'as fait tomber par terre, tu peux peut-être m'aider à me relever non ? »
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