nice to meet you little thing ✗ Zoiel

 

Gabriel & Zoya
welcome miss Batista

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Après l'accouchement de Teddy, la nouvelle petite famille était rentrée assez rapidement à Cambridge. Zoya avait elle attendu quelques jours avant de rejoindre Gabriel ; elle voulait un peu les laisser profiter seuls de leurs premiers instants avec le bébé mais elle ne comptait pas non plus dérouler le tapis rouge à Teddy pour qu'elle utilise le bébé pour se rapprocher de trop de son copain. Zoya comprenait parfaitement qu'ils devaient préserver une bonne entente maintenant qu'ils étaient parents, mais elle ne voulait pas non plus que les choses aillent trop loin et qu'elle se fasse rejeter. Un après-midi, alors que Teddy avait dut confier à Gabriel la garde du bébé pour aller à un rendez-vous en ville, le brésilien avait envoyé un message à Zoya pour lui proposer de venir leur rendre visite à l'appartement et ainsi faire connaissance avec sa fille. La jeune russe avait donc abandonné tous ses projets pour l'après midi et s'était précipitée à l'appartement du beau brésilien, une peluche de phoque en main, comme petit clin d'oeil de leurs premiers moments passés ensemble (a) Devant la porte de l'appartement où elle avait rencontré Gabriel pour la première fois, Zoya sourit avant de toquer doucement de peur de réveiller la petite. Anxieuse, elle se mordilla la joue en attendant que son copain lui ouvre. Leur histoire était encore toute neuve pour eux, et elle avait vraiment peur que ce bébé les éloigne. Cependant, elle ne pouvait rien faire face à sa fille et elle savait que si à un moment elle se sentait trop exclue, elle s'effacerait d'elle même. Elle reprit ses esprits lorsque le brésilien ouvrit la porte, un sourire radieux sur le visage malgré son air épuisé : " Wouuuh, t'as une sale tronche Batista ! " Elle s'avança pour lui déposer un baiser sur les lèvres puis ajouta taquine : " Désolée mais c'est pas toi que je suis venue voir. En fait j'ai une livraison pour Mademoiselle Joey Batista " Elle ne rajouta pas Scott car c'était trop dur à dire pour elle et entra dans l'appartement avant d'attendre que son copain l'accompagne jusqu'au nourrisson.

 

Gabriel & Zoya
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Je mort, je suis crevé. Personne m'avait dit que c'était si fatiguant un bébé. Comment un petit être aussi mignon soit-il pouvait être aussi bruyant ? Je me demandais comment elle faisait pour ne pas s'étouffer en pleurant autant, surtout la nuit. Les premiers jours avaient été difficile depuis qu'elle était revenue de l'hôpital. Elle ne faisait pas ses nuits, c'était normal, mais merde, j'avais pas connu se revers là lorsqu'elle était encore en couveuse. Mes relations avec Teddy étaient plutôt stables ces derniers temps, nous faisions des efforts pour le bébé, c'était naturel et plus agréable à vivre. Aujourd'hui, j'avais la garde de Joey, Teddy se reposait un peu, puis elle avait un rendez vous chez le gynécologue il me semble, enfin je suis pas sûre, ce genre de rendez vous, de problèmes me passaient au dessus de la tête pour tout avouer. Sachant que Zoya avait envie de voir Joey, j'avais profité de l'absence de maman ours pour qu'elle puisse enfin venir voir ma fille. Je savais qu'on allait peut être, se disputer à cause de cela, mais Zoya était ma petite amie et c'était important pour moi. J'avais envie qu'elle puisse rencontrer ce petit être qui faisait chavirer mon coeur. J'entendais la jeune russe toquer à la porte, je souriais en allant lui ouvrir, elle n'avait pas sonné pour ne pas réveillé la petite, très perspicace. J'adorais ça chez elle. Tu vois enfin l'envers du décors dis-je amusé en passant une main contre ma nuque pour la frotter, j'avais du vomis de bébé sur le tee-shirt, des poches sous les yeux, les cheveux en l'air, en gros, si elle ne fuyait pas maintenant, tout va bien. J'ai pas encore eu le temps de me changer, elle vient de s'endormir dis-je en levant un peu mon tee-shirt pour lui montrer de quoi je parlais. Je souriais à son baiser, passant ma main dans ses cheveux Putain tu sens bon .. ouai, Joey m'avait laissé un jolie cadeau tout à l'heure et le parfum de ma Zoya venait me ravir les narines Je comprend mieux pourquoi tu t'es faite aussi belle, c'est pour elle je fermais la porte, j'entendais Joey pleurer, et merde. Ah ben mademoiselle fait encore des caprices .. je levais les yeux au ciel en baillant une fois, puis deux, attrapant la main de Zoya pour l'entrainer vers la chambre de ma princesse. Ce petit contact me faisait sourire, ça faisait quelques jours maintenant que je n'avais pas vue la russe et elle m'avait un peu manqué, je dois l'avouer. Une fois dans la pouponnière, j'allais prendre Joey dans mes bras et automatiquement en voyant la Russe elle avait cessé de pleurer, elle la regardait avec ses grands yeux bleus, les miens (aa) en tendant la main vers elle. Regardes là, je crois qu'elle est déjà tombé sous ton charmes, c'est que t'as un don pour faire craquer les Batista toi

 

Gabriel & Zoya
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Cela faisait bizarre de voir Gabriel dans le déguisement du papa, mais malgré son vomi sur le T-shirt et ses cheveux en pétard, elle le trouvait toujours aussi séduisant. Apparemment la petite venait de s'endormir, ce qui soulageait un peu Zoya, anxieuse à l'idée de la rencontrer : " Ouais par contre toi c'est pas la joie ! Tu ferais mieux de changer de T-shirt si tu veux pas que j'instaure un périmètre de sécurité entre nous." Elle lui tira la langue, malicieuse, puis elle reçut un second compliment avec un large sourire sur les lèvres. C'était sa journée apparemment, Gabriel devait être tellement fatigué que ça devait le shooter pour qu'il la flatte autant : " J'ai envie de lui faire un bonne première impression ! " A peine le brésilien eut-il fermé la porte que des cris de bébé résonnèrent dans la maison. Zoya jeta un sourire amusé à Gabriel qui leva les yeux au ciel et rétorqua : " Elle sait qu'elle peut faire de toi ce qu'elle veut, elle a déjà tout comprit " Elle rit puis le suivit jusqu'à la pièce qu'il avait aménagé pour Joey. La jeune femme détestait les cris de bébé, et au fur et à mesure qu' elle se rapprochait, une grimace involontaire se dessinait sur son visage. Décidément elle n'était vraiment pas prête d'avoir des gosses ! Une fois devant le berceau, Gabriel la prit dans ses bras et la petite finit par s'arrêter de pleurer, fixant Zoya. Aaaaah c'est mieux en mode silencieux (aa) Elle s'approcha de la petite qui tendait les mains vers elle et fondit devant une si petite chose qui gesticulait : " Saluuuuuut Joey ! Moi c'est Zoya, j'espère que ton papa t'as déjà parlé de moi " Elle adressa un sourire taquin au grand brun et tendit un doigt à la petite qu'elle attrapa : " Oooooh des si petites mains ! " Puis elle montra la petite peluche de phoque qu'elle avait rapporté et la montra à Joey en disant d'une voix douce : " J'ai un cadeau pour toi ! J'espère que tu le garderas longtemps et qu'il te fera penser à moi ! " Ayant peur de transmettre des microbes à un si petit bébé, elle sortit son gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains avant de caresser les joues de Joey. Cependant, ce précieux moment ne dura pas bien longtemps puisque la petite se remit à pleurer. Zoya s'éloigna d'un pas vif, comme si elle l'avait agressée et porta ses mains à sa poitrine avant de dire à Gabriel : " Elle pleure là ! Gab, elle pleure ! " Comme s'il avait pas remarqué.

 

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Ouai je sais j'ai pas fier allure je passais une main dans mes cheveux en riant doucement, ce n'était pas un rire joyeux non, mais un peu jaune, parce que merde, c'est compliqué de s'occuper d'un bébé. et c'est ce que t'as voulu faire en entrant ici pour la première fois ? lui demandais-je cette fois-ci amusé, parce que pour m'avoir fait impression, elle m'avait fait impression. Bonne. J'en suis persuadé aussi, je suis déjà faible devant elle ça craint oui, cette petite allait avoir ma peau un jour. Doucement, nous allions dans la chambre que j'avais aménagé pour Joey, cependant, cette dernière se mit à pleurer malgré le peu de bruit que nous avions fait. Allez comprendre un bébé, surement avait-elle des ultrasons ou un truc dans le genre. Rapidement, j'allais la prendre dans mes bras, pour la calmer, ou du moins tenter de la calmer et miraculeusement, elle se calmait. Au fond j'étais fier, pensant qu'à l'abris de mes bras, elle se sentait en sécurité, assez pour arrêter de pleurer, mais c'est lorsqu'elle avait posé ses yeux vers Zoya qu'elle s'était arrêtée, surement curieuse et intrigué. Je les regardais toute les deux, avec ce sourire con au bout des lèvres. Est-ce que j'avais déjà parlé de Zoya à la petite, bien entendu, loin des oreilles indiscrète de sa mère, parce que c'était toujours aussi compliqué entre nous deux. Je laissais les filles se découvrir, attendri par cette vision mais intérieurement bien entendu, en tout cas j'étais heureux de voir à quel point ma petite amie accueillait Joey, parce que ouai, je pouvais pas changer de bébé comme de chemise. Zoya offrit une peluche à ma fille et lorsque je découvris le phoque je ne pu m'empêcher de rire. Un phoque, sérieusement ? Lui racontes pas cette histoire, elle va prendre peur et se dire que son papa fréquente une folle furieuse comme ci les bébés étaient capable de penser, d'ailleurs, je n'en savais rien. Soudainement, la petite se remit à pleurer. Je fronçais un peu les sourcils, me demandant ce qu'il se passait, je la berçais un peu mais rien n'y faisait. Je sais bien, j'entend ! dis-je en faisant le tour de la chambre, sauf qu'elle ne s'arrêtait pas et Zoya restait prostré dans un coin. Viens m'aider ... j'y arrive pas, tu dois surement avoir l'instinct maternelle, t'es une femme oui, là j'étais paniquée, parce qu'elle ne se calmait pas.

 

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Zoya ne put s'empêcher de sourire à la question de Gabriel et rétorqua : " Non, la première fois que je suis rentrée ici j'avais juste envie de te botter le cul. " En somme, elle ne mentait pas. Elle n'aurait jamais pensé s'attacher à un homme comme lui, un peu trop beau gosse et macho sur les bords, mais au final elle ne regrettait rien. La peluche phoque eut l'effet escompté sur le brésilien qui rit et la supplia de ne pas raconter à la petite la raison de ce cadeau. Elle leva les yeux au ciel et lança une pique au jeune papa : " Heureusement que je suis là pour elle, avec un père comme toi ça va finir par être une vraie petite princesse ! " Même si Zoya ne savait pas réellement combien de temps elle pourrait encore être présente dans la vie de la petite, l'idée d'être la belle maman cool avec qui faire des trucs un peu casse cou lui plaisait bien. La petite se remit assez vite à pleurer ce qui fit reculer Zoya de plusieurs pas. Ses mains entre elle et le bébé pour se protéger. Gabriel n'avait pas l'air de beaucoup mieux gérer la situation puisqu'il voulut lui refiler la tâche de calmer la chooooose Lorsque le jeune papa s'approcha d'elle pour lui tendre Joey, elle partit en courant à l'autre bout de la pièce et s'exclama : " Sérieusement? J'pense que j'ai autant l'instinct maternelle qu'une huître ! " Le bruit était vraiment insupportable et la russe avait de plus en plus de mal à gérer la situation : " De toute façon ça peut être que 4 choses non? Dodo, manger, couche ou câlin ! Alors trouve ce que c'est mince alors ! " Il s'approcha à nouveau d'elle pour lui tendre le bébé mais elle repartit en trottinant et s'exclama : " Ah non non non non non, elle est trop petite et trop mignonne, j'risque de la casser ! " Teddy n'avait plus de soucis à se faire quant à ses capacités de jeune maman, il suffisait de voir Zoya en action pour se dire que ça ne pouvait pas être pire (aa)

 

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et maintenant tu n'as qu'une envie c'est le toucher j'arquais deux fois de suite les sourcils avant de rire à mon tour, encouragé par ce doux son mélodieux - ou pas - qui venait d'entre ses lèvres. Une vraie princesse, une vraie princesse, je sais poser des limites quand même en même temps, je pouvais pas m'illustrer maintenant, je ne pouvais pas en poser maintenant, bien qu'au fond, je savais qu'elle aurait raison de moi cette petite. Bien trop mignonne pour que je ne succombe pas. Les femmes je vous jure, ça vous fait faire n'importe quoi. En tout cas, le fait qu'elle me dise qu'elle serait là pour elle, me fit sourire et arriver à me réchauffer le coeur. Zoya et moi, c'est au jour le jour, c'est de l'incertain parce que jamais nous nous étions posés pour parler de notre relation mais par ce qu'elle venait de dire, j'avais bien l'impression qu'elle prenait ça au sérieux, en tout cas, plus que ce qu'elle ne le laissais transparaître. Joey criait, elle pleurait et ne voulait pas s'arrêter, peut être voulait-elle sa maman, je n'en savais rien, sauf que j'avais besoin d'aide et tout naturellement, je m'étais tourné vers Zoya, sauf que cette dernière n'était pas l'épaule sur laquelle je pouvais m'appuyer. Je fronçais un peu les sourcils en regardant la jeune femme qui reculait en me disant qu'elle n'avait aucun instinct maternelle, c'est une femme, elle doit en avoir. Zoya ... dis-je légèrement exaspéré par la situation C'est bon laisse tomber je vais me démerder tout seul pour le coup j'étais un peu bougon. Je me tournais, en essayant de calmer la petite et c'est lorsqu'elle tétait mon doigt que je compris qu'elle avait faim. Mais je lui ai donné y'a pas si longtemps non ? Une vraie goinfre cette minotte. Attention bébé en vu dis-je en tenant Joey à bout de bras pour passer en toute sureté, après tout, Zoya s'enfuyait à la vue de ma fille, c'était une bonne solution. Une fois dans la cuisine, je tentais de préparer le biberon à une main, Teddy avait prit la poussette, comme si elle en avait besoin alors que j'avais le bébé. D'ailleurs, faudrait que je m'en achète une. C'était un peu compliqué l'histoire, encore plus lorsque je renversais la poudre sur le plan de travail Putain fait chier dis-je naturellement, Gab fait attention y'a un bébé merde.

 

Gabriel & Zoya
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Gabriel n'avait pas l'air d'apprécier que sa petite amie ne veuille pas lui venir en aide. Pourtant, il savait très bien qu'elle avait du mal avec les enfants ; pas parce qu'elle ne les aimait pas, mais tout simplement parce qu'elle n'en avait pas côtoyé depuis qu'elle-même n'était plus enfant et qu'elle ne savait pas si prendre. Elle manquait encore totalement de maturité à ce niveau là puisqu'elle était totalement dans un autre délire ; celui des soirées à gogo et de l'alcool qui coule à flot. Pas dans celui d'être parent, loin de là. Gabriel pouvait bien râler, Zoya n'y prêterai pas attention. Elle n'avait jamais demandé à ce qu'il est un bébé avec une autre femme, elle le tolérait, tout simplement, et il ne pouvait pas lui imposer de s'occuper d'elle si elle n'en avait pas envie d'elle même. Sinon pas besoin de lui montrer la sortie, elle la connaissait. Son agacement sembla lui passer assez vite puisqu'il prit la direction de la cuisine sans ne plus rien lui demander. A la vue du brésilien en train de tenter tant bien que mal de préparer une poudre à une main, Zoya eut un élan de compassion - bah mince - et s'approcha de lui pour lui prêter main forte : " Tient la petite, je m'en occupe. " Elle lut les instructions sur la boîte de lait en poudre et les suivit à la lettre en grimaçant : " Ça a l'air infâme, heureusement qu'on a pas de souvenir dans quand on avait cet âge là. " Elle rebouchonna le biberon qu'elle secoua vivement, puis elle le tendit à Gabriel en soufflant : " C'est bon ? " Puis elle s'assit sur le plan de travail en face du jeune père et s'exclama : " Ça y est, j'ai trouvé assez de colloc' pour me payer l'appart sur lequel j'ai flashé ! Tu vas voir, il est top ! " Zoya ne pouvait cacher son enthousiasme à l'idée de vivre dans son nouvel appartement dont elle était tout bonnement amoureuse : " Y'a une cheminée, et puis un bar entre la cuisine et la salle à manger. En plus y'a une terrasse sur le toit et un balcon ! On emménage dans une petite semaine, je tiens plus en place. "