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S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan

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Sayanna Eleanor Fawkes

C'est le 16 octobre 1992 à Glasgow, que les membres de la famille Fawkes m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Sayanna Eleanor.  Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale nouvellement, moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Psychologie (M) et en études de la femme (m) depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Quincy ou les Students.

Pourquoi QUINCY ou STUDENTS?
QUINCY.
J’ai cette volonté de venir en aide au plus de gens possible depuis que je suis gamine! Ça se voit par mon choix du cursus, certes, mais aussi dans plusieurs gestes au quotidien. J’ai cette facilité à aller vers les autres qui semblent en avoir le besoin et être à leur écoute, qu’ils s’ouvrent à moi. Oui, j’ai bien un petit caractère qui me décrit plutôt bien mais, de base, je suis quelqu’un de gentil, sans méchanceté aucune. Il faut vraisemblablement me pousser à bout, ou agir comme le dernier des connards pour avoir de moi mon mépris. Faut pas croire que je vis dans un monde de bisounours, mais j’ai tout de même certains idéalisme. J’aime consacrer mon temps aux autres et découvrir leur histoire.

STUDENTS.
Je crois franchement que la seule confrérie à laquelle je peux appartenir est celle des Quincy. Je me vois difficilement dans les autres. Puis, si je n’ai pas à être retenu pour mon premier choix, je préfère être une Student. Ce n’est pas une question que les autres groupes ne sont pas assez bien pour moi, au contraire! Seulement, je n’ai pas envie de défendre et de représenter des valeurs auxquelles je ne crois pas à 100%. Je veux m’investir pour quelque chose qui me fait vibrer en dedans. Alors, voilà, être Students, c’est bien aussi!
Mon personnage c'est le plus beau
APRÈS LA BOMBE
C’était ma première année à Harvard. Je n’y était pas, par contre, ce jour-là. Je n’avais pas cours, j’étais sortie du campus. Je n’ai rien vu, rien vécu, à proprement parlé. Seulement, présent ou absent, tout le monde a ressenti cet événement. Tout le monde a ressenti le coup que cela a jeté à l’Université. C’est voir les deuils des gens, les traumatismes des autres. Non, je n’étais pas là, ce n’est pas pour autant que nous n’avons pas été touché non plus.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
J’étais dans l’amphithéâtre. J’assistais à cette conférence sur le terrorisme car, je crois, qu’avec mon vécu, j’ai cette fascination un peu malsaine à vouloir comprendre comment certaines personnes peuvent s’en prendre à d’autres, allant jusqu’à tué, soit par convictions, soit pour tout autres raisons aussi futiles qu’elles soient. Et tout se passa tellement rapidement. À n’y rien comprendre. Et l’adrénaline qui nous envahie le corps pourtant paralysé par la peur. J’ai eu peur. Plus que peur. Peur de mourir, peur de laisser ma mère seule. Peur de mourir sans avoir fait tout ce que j’ai envie de vivre. On a notre vie qui défile devant nos yeux, c’est vrai. On revoit tout, presque chaque jour et c’est atroce, douloureux. Je n’ai pas été blessée, par chance. Je faisais partie de ceux qui venaient en aide à ceux qui en avaient besoin. Cette histoire est à ajouter à tout ce que j’ai déjà vécu. Et toutes ces agressions contre les étudiantes, elles ne font qu’éveiller de vieux souvenirs que je ne veux pas revivre. Janvier 2015, ou le mois du grand chamboulement.
HALCYON.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle halcyon. et j'ai 23 ans. Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Le forum semble assez sympa alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Kristina Bazan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Buc'. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲   :lol2:

Je souhaite
▲ séjourner en [x] caravane [] tente [] chalet au summer camp


adhérer un flood d'intégration (?)

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The strong will never fall

Perfection. nf ~ caractérise un être ou un objet idéal, c'est-à-dire qui réunit toutes les qualités et n'a pas de défaut.

Parfaits. C’est ce que nous étions. Parfait, au yeux de tous. Parfait dans l’absolu. Parfait dans l’imperfection… Du plus loin que je me souvienne, c’est ainsi que l’on nous décrivait. Et c’est difficile à concevoir, difficile à assimiler, quand l’on connait toute l’histoire. Du début à la fin. De la première lettre jusqu’au point final. Parce que nous ne l’étions pas. Du moins, peut-être que nous l’étions au début. Peut-être qu’ils l’étaient avant ma venue au monde, eux, mes parents. Ces deux êtres qui n’auraient pas dû se rencontrer. Ces deux êtres totalement incompatibles que le destin a décidé d’unir. Je doute pas qu’au début, ils se sont réellement aimé. Seulement, aujourd’hui il n’en ai rien. Il n’en était même plus question lors de mon enfance. Car cette perfection qui nous semblait propre n’était qu’une image. Une façade bien ficelée et entretenue pour les regards indiscrets, pour le grand public.  Parce que lorsqu’on naît fille d’un des journalistes en politique internationale les plus lu, forcément, il y a des répercussions. Forcément, ce qui est privé ne l’est plus et tout se sait. Tout est vu, calculé, réfléchit. Parce que l’image passe avant la vérité. Lorsque l’on est enfant, on ne comprend pas tout. On ne capte pas toutes les subtilités, les sous-entendus. On croit ce que l’on voit, ce que l’on nous dit. On ne décèle pas les intentions cachées. J’ai vécu mes premières années de vie comme n’importe quelle petite fille aux bouclettes blondes et aux grands yeux bleus rêveurs; dans un monde de princesses et de contes de fées, avec les monstres cachés sous le lit. J’ai grandi en prenant mon père pour un héros aux super pouvoirs et à la force herculéenne. J’ai grandi en admirant ma mère comme une reine à l’amour et à la bonté débordante. Je croyais en cette perfection, en l’image. Toutefois, tous les contes n’ont pas une fin heureuse. Parce qu’il arrive que le Prince Charmant ne soit pas le gentil de l’histoire, que le super-héro ne soit pas du côté du bien. Parce qu’il arrive que les monstres ne soient pas qu’uniquement sous le lit…


Violence. nf ~ Utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, […]. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance…

La mémoire est sélective. Elle accumule, elle encode, elle trie. Elle garde le plus important, comme le plus inutile. Elle préserve le bons comme le mauvais. Je crois, même si je n’avais qu’à peine sept ans, que cette nuit-là, est le souvenir que j’ai le plus clair en tête. Comme si c’était hier. Comme s’il n’y avait pas que ma mémoire qui se souvenait, mais chaque partie intégrante de mon corps. Un souvenir tactile qui ne s’efface pas, qui ne s’embrouille même pas un peu. J’étais pourtant endormie quand ça a commencé, mais les cris m’ont rapidement réveillé. Principalement ceux de ma mère. C’était terrifiant, incompréhensible. Ça percutait tout sur son passage. C’était comme si elle était à côté de moi, qu’elle me hurlait sa détresse, qu’elle me criait à l’aide et c’est probablement ce qu’elle faisait. J’étais trop jeune, complètement impuissante. Impuissante devant la stature et la force de mon père. Père qui n’était plus un héros à mes yeux, mais un tortionnaire. Ce soir-là, j’ai compris que les contes de fées n’existaient pas, que la perfection que l’on projetait n’était qu’un leurre. Du haut des escaliers menant à l’étage, j’assistais à toute l’horreur de la scène qu’il y avait au rez-de-chaussée. Je n’ai jamais vraiment su quand les problèmes d’alcoolisme de mon père avait commencé. Peu-être avait-il toujours été là. Peut-être que cette nuit-là était une énième pour ma mère, qu’une routine tordue qu’il y avait entre eux. Le grand journaliste admiré n’était plus rien à mes yeux. J’ai grandi dans ce règne de terreur que ma mère avait décidé d’accepter. Mais à quel prix? Autant pour elle que moi. Non, il ne m’a jamais touché, je n’ai jamais rien eu, physiquement parlant. Seulement, j’ai tout vu, tout ressenti comme si je recevais chaque coup avec ma mère. Plus je vieillissais, moins il cachait ce qu’il faisait. Comme si parce que je comprenais, il n’avait plus besoin de me tenir éloignée de la situation. Des fois, je me dis que c’est eux qui ne comprenaient rien. C’était insensé. Mais que peut-on faire à sept ans? À dix? Ou même encore à quinze? J’étais terrifiée, tellement terrifiée. Et faible. Et lâche. J’aurais dû faire quelque chose, me mettre devant. Hurler, m’imposer, l’en empêcher. J’aurais pu appeler la police, avertir n’importe qui. Seulement, il y avait ma mère. Mère, que j’ai trop souvent consolée, trop souvent tenue dans mes bras, trop souvent soignée. Je les ai entendu maintes et maintes fois ses excuses. Des excuses pour lui, comme pour elle. Elle aurait aimé me donner une autre enfance, une autre vie. Mais elle l’aimait, mais il était connu et admiré, mais il allait changé, ça serait la dernière fois. Bien sûr. Et j’ai encore le coeur qui se brise un peu plus quand je revois son regard suppliant vers moi, qui me supplie de la croire. Je l’ai cru, jusqu’à cet autre soir. Le dernier. Le tout dernier.


Délivrance. nf ~ Action de délivrer quelqu'un d'une contrainte ou d'une grande inquiétude, fin de cette situation pénible ; impression de soulagement et de liberté…

Cette fameuse nuit. Celle qui a mené les choses trop loin. Avant, tout n’était que le calme avant la tempête et cette tempête allait tout détruire. C’était incontrôlable, violent. Plus que ce ne l’était déjà. La fois de trop. La fois sans laquelle, je ne serais pas à Harvard aujourd’hui. J’avais tout juste seize ans. Mon père revenait d’une de ses soirées qu’il avait trop souvent avec le boulot. Le genre de soirée pour parader avec son prestige de grand écrivain, disant à qui le veut que sa vie est parfaite, autant professionnelle que personnelle. Le genre de soirée où, encore, le vin, le champagne coulent à flot. Le genre de soirée qui laisse un goût amer en bouche, surtout au moment du retour. Tout se déroula tellement rapidement. C’était encore une de ses fois où je me faisais réveillée en pleine nuit par les cris et les pleurs. Je n’étais plus en âge de me cacher sous le lit à me boucher les oreilles pour tenter de ne rien entendre. Non! Seulement, j’étais toujours autant terrorisée. J’avais peur. Peur qu’il s’en prenne à moi. Peur des conséquences sur ma mère si je décidais d’agir. Cette fois-là, il y avait plus de cris qu’à l’habitude. Les coups déferlaient. La haine et la violence emplissait la maison, faisant vibrer les murs. Puis, plus rien. Plus aucun son. Un silence de mort… Elle gisait sur le sol. Il y avait tellement de rouge partout. Un carnage. Lui-même, il ne semblait pas comprendre ce qu’il avait fait, pétrifié par son oeuvre. La fois de trop, disais-je. Je ne pouvais pas la laisser mourir. On méritait mieux, tellement mieux. Une vie rien qu’à nous. Sans douleur, sans peur. C’était comme un film en avance rapide. Les policiers, les ambulanciers. Condamnation, prison, rétablissement. Nous avons déménagé. Pour s’éloigner, changer, reprendre les choses en mains. Recommencer à vivre et se rebâtir. Nous avons déménagé ici, aux États-Unis, laissant derrière nous cette Angleterre qui ne nous avait rien apporter de bien. C’était d’abandonner cette fausse vie de perfection et d’apparence pour une vie plus modeste, mais plus sécuritaire. Nous sommes comme une maison qui a été brûlé par un incendie. Nous sommes ravagées, détruites, mais nous reconstruisons nos nouvelles fondations. Une étape à la fois. Ça a été de côtoyer ces groupes pour femmes battues. Ça a été de voir tous ces spécialistes pour accepter tout ce que nous avions vécu. Accepter et peut-être même aussi pardonner. C’est probablement à travers tout cela que j’ai voulu devenir psychologue, à mon tour. Pour venir en aide à ces personnes, surtout les femmes, qui croient qu’elles ne peuvent pas s’en sortir, qui croient qu’il n’y a pas mieux ailleurs. Après toutes ces années, je n’ai rien oublié. Je ne veux rien oublier. Je veux seulement être plus forte et utiliser tout ceci pour aider les autres. Je n’ai pas cette confiance aveugle. J’ai encore peur. Constamment. Peur de tomber amoureuse, de vivre la même chose que ma mère. J’ai peur de le revoir. Peur de ne jamais vivre normalement, de toujours entendre ces fameux cris la nuit. Je garde seulement espoir. Espoir que le mieux reste encore à venir, que nous l’aurons ce conte de fée.

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Bienvenuuue. S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 2511619667
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Merci! S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 3850463188
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Kristina S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 4205929361

Bienvenuue S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 1839924927
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Bienvenue parmi nous!!!

J'adore bazan! Elle est tellement belle!

Bonne chance pour la fiche!
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Merci, vous êtes adorables! S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 2511619667
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Bienvenue parmi nous S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 3850463188
Good luck pour ta fiche Vic
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Bienvenuuue. S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 1153642411
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Bienvenue sur le forum S. ELEANOR FAWKES ► Kristina Bazan 2511619667
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