I know you want my body ► Phoenix & Jordan

I know you want my body
Phoenix & Jordan

Il était presque minuit quand j'avais eu la soudaine envie d'aller faire quelques longueurs à la piscine du camping. J'avais fumé quelques joints avec des amis, bu quelques verres aussi et cette idée m'avait paru lumineuse. Nager me procurait une sensation d'adrénaline exquise, et l'entraînement me manquait. Alors j'enchaînais les longueur, une, puis deux, puis trois, jusqu'à sentir mes poumons en feu qui réclamaient une pause. Je n'étais pas en tenue, simplement vêtue de mon bikin avec mes cheveux lâchés, mais les sensations étaient presque les mêmes. Je finissais tout de même par m'arrêter, hors d'haleine en m'agrippant au bord de la piscine un sourire sur les lèvres. J'étais une grosse malade, j'en avais pleinement conscience. Poussant sur mes bras pour m'asseoir sur le bord de la piscine, je relevais mon regard embrumé par la drogue en passant ma main dans mes cheveux mouillés quand soudain, j'aperçus une silhouette assise un peu plus loin sur les transat, un téléphone à l'oreille. Je souris de plus belle en reconnaissant Phoenix et sans réfléchir davantage, je m'approchais de lui. Qu'est-ce que tu fais là à cette heure ? T'appelles ta maîtresse ? demandé-je l'air malicieux alors qu'il était en train de raccrocher.

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phoenix & jordan
mise en page par mad loveRevenant tout juste de mon petit séjour à Cambridge durant lequel j'ai vu mon fils et ma soeur, me voilà à minuit au bord de la piscine, assis sur un transat en pleine conversation avec un de mes hommes. Puisque effectivement, j'ai repris la mafia, et ça me fait un bien fou. Bien sûr rien ne va changer quant à mon fils, je vais toujours m'occuper de lui, et plus encore, le fait est que je pourrais enfin rétablir ma vraie nature. Je m'allume une cigarette, scrutant l'horizon et hochant de la tête en écoutant mon interlocuteur. Je ne parle pas beaucoup, tout simplement parce que c'est à lui de m'expliquer, et puis il faut avouer que je pense à Liam qui doit dormir paisiblement dans le chalet, avec une baby-sitter que j'ai trouvé sur le Camp, mais entre nous mon chien resté lui aussi au chalet aurait très bien pu le garder aussi. Alors que je suis entre la fin de ma conversation téléphonique et mes pensées, une voix se fait entendre. Je me tourne pour voir à qui j'ai à faire, et fais un petit sourire lorsque je vois Jordan. « Pas besoin d'appeler ma maîtresse puisque t'es là maintenant ! » lui lançais-je alors sur le même ton qu'elle. Je lui fais un petit clin d'oeil, bien sûr je la taquine, car entre nous c'est assez compliqué. J'ai à peine terminé ma cigarette que je me sors un joint, que j'ai pris soin de faire. J'en tends un à Jordan et lui dis d'un signe de tête « T'en veux ? »

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Phoenix & Jordan

J'étais contente de croiser Phoenix, encore plus dans l'état dans lequel je me trouvais. C'était assez compliqué entre lui et moi mais maintenant que je me trouvais face à lui, je ne pouvais faire sans m'arrêter pour l'accoster. Il avait cet effet aimant sur moi, ce petit truc dans son allure et dans son comportement qui me donnait envie de le provoquer. Lui et moi, on ressemblait un peu au chat et à la souris au fond. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Et en ce moment, j'avais clairement envie de le croquer tout cru. Pas besoin d'appeler ma maîtresse puisque t'es là maintenant ! dit-il d'un air taquin, me faisant un clin d'oeil au passage. Je souriais en haussant un sourcil, m'installant sur le transat qui lui faisait face en essorant mes cheveux dégoulinant. Mmh je risque de m'attirer ses foudres alors si je me frotte un peu trop à toi dis-je avec un regard provocateur, le détaillant de la tête au pied sans aucune gêne. L'alcool avait fini par me désinhiber et à présent, personne n'aurait pu me faire entendre raison. Après avoir écrasé sa cigarette, Phoenix sortit un joint de sa poche, puis un deuxième qu'il me tendit en me le proposant. Faut pas me le dire deux fois ! dis-je avec un sourire en acceptant le joint déjà roulé, avant de le caler entre mes lèvres et de me pencher pour qu'il l'allume. A peine avais-je pris une première taffe que je sentais une nouvelle plénitude m'envahir. Je soufflais la fumée contenue dans mes poumons en levant légèrement le menton, avant de sourire à nouveau au mather. Tu essaie de me faire perdre la tête pour mieux profiter de moi ? demandé-je l'air amusée, le taquinant à mon tour. Non pas que ça me dérangerait hein.

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phoenix & jordan
mise en page par mad loveJ'ai toujours eu le chic pour me fourrer dans des situations, surtout des relations, compliquées. Notamment celle avec Jordan, c'est un peu le jeu du chat et de la souris, mais je pense que ça nous correspond bien, tout comme ça correspond à nos personnalités. Alors la voir face à moi, me fait plaisir, je sais que je vais passer un moment cool, peu importe ce qu'il pourra se passer. Le ton est lancé, et j'aime ça ! « Mais, j'ai tout un tas de maitresses, donc tu vas t'attirer plusieurs foudres. » Je hausse des épaules, puis ajoute avec un petit sourire malicieux « Mais tu sais, t'aurais pu être ma maitresse fut un temps. » Là c'est le coup où je lui rappelle que plusieurs fois elle m'a mit des vents, maintenant les rôles sont inversés et c'est mon tour. Tout naturellement je lui propose un joint, bien entendu elle ne crache pas dessus et le prend sans aucune hésitation. D'ailleurs je constate qu'elle a bu, mais ça ne me dérange pas car je sais que ça aurait pu être moi à sa place. J'avale ma première taffe et déjà je sens les sensations se répandre dans mon corps, et qu'est-ce que j'aime. Je soupire de plaisir, puis lâche un petit rire suite aux paroles de la blondinette « Je n'ai pas besoin de ça pour te faire tourner la tête. » Je marque une petite pause et approche mon visage du siens, recrachant la fumée sur son visage « Je te fais déjà tourner la tête. » Rapidement je m'éloigne d'elle, et lui fais un petit sourire. « Enfin bref, dis moi comment se passe ton séjour ? »

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Mais, j'ai tout un tas de maitresses, donc tu vas t'attirer plusieurs foudres. Monsieur se vantait, et ça me faisait sourire même si je savais clairement que ce n'était pas du pipeau. Pas étonnant que toutes les filles lui courent après. Il était sympa, beau gosse.. sexy, comme ce soir, et rien que de voir son sourire malicieux me donnait des palpitations dans le corps. Rien qui ne me fasse très peur dis-je en haussant les épaules à mon tour. Je ne cherchais rien de sérieux avec Phoenix. Non, j'avais simplement envie de m'amuser et lui aussi, je le savais. C'était peut-être pour ça qu'on s'entendait si bien lui et moi. Mais tu sais, t'aurais pu être ma maitresse fut un temps ajouta-t-il pour me chercher. Et c'était pas faux. C'était lui qui me courrait après avant, et si ça m'avait beaucoup amusé de le faire mariner, c'était à présent à mon tour de trépigner de l'avoir pour moi, au moins une fois. Il jouait avec mes nerfs, et c'était autant rageant qu'excitant. Pourquoi pas maintenant ? dis-je en haussant un sourcil. Je peux trouver de bons arguments.. dis-je en me levant pour aller carrément m'asseoir sur lui à califourchon, un grand sourire sur les lèvres. Je voyais que ça lui faisait plaisir, même si il faisait tout pour ne pas le montrer, le bougre. Il rit lorsque je lui disais qu'il essayait de me faire tourner la tête, et j'adorais les petites fossettes que ça créait autour de ses yeux. Je n'ai pas besoin de ça pour te faire tourner la tête. Il avait raison. Il me rendait complètement dingue à me regarder avec ces-yeux là, oui ceux-là. Et lorsqu'il approcha son visage du mien, je me sentis presque défaillir. Je te fais déjà tourner la tête dit-il en expirant sa fumée dans mon visage, me faisant fermer les yeux quelques instants alors que je savourais cette odeur familière du joint. Je restais silencieuse quelques secondes alors qu'il éloignait à nouveau son visage du mien. Je me mordillais légèrement la lèvres en détournant les yeux, sentant que je me faisais avoir là ah ah. Enfin bref, dis moi comment se passe ton séjour ? demanda-t-il le plus naturellement du monde. Tssss. Plutôt pas mal dis-je en éloignant le prénom Graham qui était écris en gros dans mon esprit. Mais il me manque un petit quelque chose... pour que ce soit parfait ajoutai-je en glissant une main entre sa chemise pour accéder à son torse.

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