ASTARIELLE L. BURWELL ► sky ferreira

Lorsque la mère de Astarielle la mit au monde, mille questions se bousculèrent dans sa tête : comment l’apeller ? Comment la changer ? Comment s'en occuper ? Comment arrêter de la faire chialer ? Et tout ce tas de questions qu'une jeune femme de vingt-huit ans peut se poser lorsqu'elle met un enfant au monde. La jeune femme se maudit à voix haute, tandis qu'on lui retire le bébé des bras. Un bref regard et hop, c'est terminé. Pourquoi garder cet enfant ? Pourquoi l'avoir mis au monde ? En fait, ce n'est pas le choix de Rachel lorsque Astarielle s'est invitée : cette belle blonde qu'est Rachel a un jour couché avec un bel inconnu, dont elle se souvient vaguement. Et ça a marché ! Quelle poisse ! Elle s'est alors rendu compte trop tard qu'elle était enceinte et a préféré fuir.

« Roh, elle gueule encore ! Maman ! Tu peux aller la calmer s'teu plaît ?, cria Rachel de son canapé » En effet, la blondinette a passé un pacte avec sa propre mère : si elle gardait l'enfant, elle l'aiderait à s'en occuper. Disons que c'est la Grand-mère d'Astarielle qui a supervisé toute son enfance. Mais, sa grand mère n'est pas une "mamie" normale, non, c'est une mamie qui n'aime pas qu'on reste à ne rien faire, elle ne sait pas faire la cuisine mais elle a conscience du genre humain et elle ne voulait pas que sa fille laisse un enfant et elle désirait qu'elle assume ses actes. Pas une mamie gâteau... Astarielle a tout de même vécu son enfance avec cette mamie bourrée de dynamisme et de spontanéité, avec l'ombre de cette mère alcoolique et qui ne s'occupe pas vraiment d'elle.

Rachel pris enfin compte de sa fille lorsque sa mère mourut rapidement d'un cancer. La jeune mère fut rongée par l'inquiétude, mais elle vit rapidement que sa fille était une mini-elle : rebelle et qui ne se laisse pas faire. Pourtant, élever une personne comme elle -surtout si elle est rebelle- n'est pas une mince affaire. De plus, Astarielle ne considère pas sa mère comme sa vraie mère. Elle a toujours été dans l'ombre pour elle, et elle ne sait pas vraiment qui c'est. Au début, la relation mère/fille fut assez tendue, mais cela s'arrangea. Le jour de ses quatorze ans, Rachel offrit à sa fille une guitare. Je ne vous ai pas dit ? En plus d'être rebelle, la mère d'Astarielle aimait la musique mais elle a abandonné lorsque la petit blonde est arrivée. La musique les rapprocha, et Astarielle se découvrit un certain talent pour le chant. Sa mère lui apprit tout ce qu'elle savait.

Malgré son habitude à désobéir aux règles, Astarielle se cherche. Elle ne sait pas vraiment qui elle est. Elle ne connaît pas son père et vient à peine de découvrir sa mère. Elle a demandé à Rachel quelques informations sur son père, et elle lui a dit tout ce dont elle se souvenait : un grand brun amoureux des langues, coquin, et un prof à Harvard. Il ne pouvait pas faire mieux tiens. Astarielle a commencé à travailler dur pour parvenir à cette école et retrouver son père : elle y est finalement parvenue après un combat acharné. La musique reste tout de même partie intégrante de la blonde, et la drogue un peu. Tout comme sa mère, elle aime consommer des choses illicites et celle ci ne dit rien : elle se reconnaît. Elle espère juste qu'elle ne ferra pas la même gaffe qu'elle !