here with you (r)

here with you
Henry & Chelsea

Les minutes et heures passaient à une vitesse aberrante. La sonnerie venaient à peine de retentir et j'avais pourtant l'impression d'avoir été dans l'amphithéâtre pendant deux minutes. Mon professeur de droit avait parler d'une loi qui était sorti récemment, et clairement elle était anticonstitutionnelle ce qui avait tendance à me mettre dans un état de rage. C'était mon côté féministe qui ressortait, et je comptais bien faire parler de cette loi injuste qu'était sortie. Pour une fois je m'étais habillé simpliste, un simple robe noir et sans manche Chanel, et j'avais lâché mes cheveux qui descendaient jusqu'à mes reins. Je traversais les bâtiments un par un lorsqu'une conversation m'interpella. Elles parlaient en tant que groupies d'un Henry qui me disait vaguement quelque chose. Nul besoin de dire les adjectifs qu'elles utilisaient pour le désigner tellement qu'ils étaient élogieux, en plus c'était Jane qui en parlait, et cette fille je ne pouvais clairement pas me la voir. Je veux voir ce Henry machin, qui représente d'après les filles "le seul garçon sympathique et fidèle du campus". Vraiment ? Et moi, je m'autoproclame à la recherche de ce jeune homme. Non pas que je veux agir en garce avec lui, parce qu'il me semble que je lui ai déjà accordé un bref regard ainsi qu'une simple parole, ce qui est -autant dire- de l'exploit et d'autant plus néfaste pour lui : je crois ne pas être la plus gentille d'Harvard, loin de là. D'un pas assurant je me dirige vers le hall d'entrée bondés, mes talons de dix centimètres claquant sur le carrelage avec une cigarette à la bouche avant de la jeté à peine entamé. J'adore ce bruit, mais actuellement je suis perdue. J'ai un vague souvenir de lui : brun, yeux marron, assez musclé... sauf qu'ici il y en as un tas, jusqu'à qu'une jeune femme prononce son prénom, la jeune femme en question qui n'a aucun goût vestimentaire ce qui entre nous me déprime a une brève discution avec le jeune homme prénommé Henry. Henry c'est peu commun, et qui veut s'apeller Henry de nos jours ? J'en sais rien, des gens fortunés ? Il ne semble pas l'être, mais les apparences sont souvent trompeuses.

" Henry?"

je l'interpelle d'une voix douce -celle qui entre nous j'emploie le moins souvent-, dîtes moi qu'il sait qui je suis, parce que s'il me connait pas il ne tardera pas de le savoir et qu'il n'y a qu'une seule et unique Chelsea Sanders qui n'a aucune difficulté d'être un trublion. Je le regarde, décidément la seule excuse pourrie que j'ai trouvé à dire est :

" J'ai entendu dire que tu donnais des cours de maths... hm, et les maths et moi ça fait deux. Est-ce que tu aurais du temps libre pour m'aider... ? "

Faux, je suis en droit mais il est pas censé le savoir. Et tout les excuses sont bonnes à prendre pour aborder une personne. De plus j'excelle en maths et dans toutes les autres matières, les maths sont un vrai passe-temps à mes yeux, me prendre la tête et chercher les solutions je trouve ça formidable et distrayant. Je ne sais même pas d'où vient mon engouement à vouloir le connaître. Je ne suis pas insensible à son charme, c'est sûr, mais il paraît si sage, si gentil, que c'en est frustrant.

"Enfin si ça ne te dérange pas..."

ajoutais-je à la volet. J'espérais recevoir une réponse positive de sa part pour embêter toutes les filles qui brillaient des yeux en le voyant. Et puis, peut-être que ça me permettrait de lié un lien avec une personne des Dunster, aussi intelligents que nous sommes.

La journée avait bien débutée, je n'étais pas allé en cours, cela ne m'étais pas d'une grande utilité, un cours sur la métaphysique quantique, ce n'était pas très intéressant d'un côté et de l'autre, je n'aimais pas les élèves qui étaient dedans, ils se prenaient tous pour des génies, choses qu'ils n'étaient absolument pas ! j'étais dans le campus et a chaque fois que je passais devant un groupe de filles et me regardèrent tous, les yeux brillants, pour une fois que sa arrive je n'allais pas m'en plaindre mais je n'aimais pas trop cela, habituellement s'était Pryam qui faisait cet effet là mais, étant donné qu'il n'était pas à côté de moi je dut supposer que c'était pour moi ces si beaux regards , qui feraient tomber n'importe quel homme sous leur charme, sauf moi, car je connais ce type de filles, des garces qui ne veulent qu'une aventure d'un soir pour se vanter le lendemain et laisser tomber le type amoureux de lui en même temps, lui brisant le coeur et ayant envie d'en finir, essaye de se suicider, car il penserait qu'il ne trouverait plus jamais l'amour, mais quelqu'un l'en empêcherait et là, sa vie n'aurait plus aucun sens. Oui je suis assez dramatique mais pour avoir lu toute la bibliothèque anglaise de moàn père, question dramaturgie je crois m'y connaitre un peu. justement en parlant de ces bimbos arracheuses de coeur, en voilà une qui vient vers moi.

- Salut beau brun, sa te dirait que je te montre ma personne devant un verre, et peut être une soirée ensemble.

Je la regardait, franchement elle me faisait pitiée, si elle savait ce que je pensais d'elle en ce moment, je crois qu'elle partirait vite fait bien fait, sans me regarder, et je serai tranquille avec elle pour un temps certain.Je pris alors le temps de lui répondre.

- Une soirée ? Pour faire ? nous envoyer en l'air ? et après ? auras tu encore envie de passer du temps avec moi ? ou bien iras tu te vanter de cette nuit superbe que tu auras passée avec moi, auprès de tes amies là-bas ? Alors franchement que comptes tu faire après cette soirée ?

Elle chercha longtemps, très longtemps une réponse, cela m'amusait intérieurement, a croire que ces filles a part la beauté, il n'y avait pas grand chose a l'intérieur, et ce qui leur sert de cerveau, n'est employé que pour retenir le jour des soldes, et combien coute la nuovelle robe, ou la paire de bottes ultra tendances ! je ne prit même pas le temps de l'attendre encore un peu, et je lui répondit.

Voilà, ton silence évoque la réponse, tout ce que tu voulais était une nuit ensemble et basta, mais ce n'est pas ce que je souhaite, non pas du tout, ce que je souhaite, c'est d'une femme stable et qui n'ai pas de magazines Voici a la place du cerveau, merci au revoir !

Je la regardais partir, j'allais en faire de même lorsque qu'une autre personne m'interpella.

Henry?

c'est bien moi oui, Que puis-je faire pour vous ?

" J'ai entendu dire
que tu donnais des cours de maths... hm, et les maths et moi ça fait
deux. Est-ce que tu aurais du temps libre pour m'aider... ? "

Chelsea c'est sa ? il me semble t'avoir déjà vu dans la maison des Dunster, et tu dit ne pas être doué en maths, alors pourquoi pas, que tu n'es pas comme ces groupies qui ne recherchent qu'une aventure sans lendemain, alors sa me va, sur quel point tu as des difficultés ?

Ma première impression n'était pas négative, bien au contraire.Les rumeurs semblaient être vraies, c'était le seul homme fidèle et sympathique du campus qui regroupé les plus grands bâtards de l'Amérique réunies. Et pourtant je n'étais pas loin d'être comme la jeune femme qui l'avait abordé, sauf qu'elle manquait du subtilité et d'intelligence. Quelle idée d'aborder un homme et de lui dire aussitôt ce qu'elle désire... pff, décidément. Il y a des moyens bien plus pratiques que ceux-là. Henry m'intrigue. Elle était pourtant jolie la jeune femme. Aurait-il un penchant pour les hommes ... ou bien trop d'estime pour s'envoyer en l'air avec une jeune inconnue ? Toutes les hypothèses sont plausibles. Je me sens petite face à lui, même avec mes talons je suis toujours petite. Dieu que je déteste ma taille. J'ai l'avantage de ne jamais être aussi grande que mes copains contrairement aux mannequins dont les jambes sont interminables. J'aurais du fuir. Il a rejeté une fille qui s'offrait à lui ce qui n'est jamais bon. Mais ma curiosité m'en empêche. Quoi, ça existe des hommes biens ? Et depuis quand ? On catalogue si vite les gens ... J'ai la chance de ne pas m'être trompée, comme je l'avais pensé, Henry c'est peu commun, c'est limite bourgeois. Il doit l'être, je le comprends à ses manières car nous venons du même milieu social, sauf que moi je ne cache pas ma richesse, au contraire j'ai tendance à en profiter et a l'exposer.
Je manque de m'étrangler à ce qu'il me dit "une de ces ces groupies qui ne recherchent qu'une aventure sans lendemain ", alors lui aussi il les classe ? Si seulement il savait. Il n'est pas naïf, en deux secondes chrono j'arrive à le cerner, mais au fond je suis sûre qu'il cache quelque chose, qu'il ne se dévoile pas entièrement. Et il a totalement raison, ça me donne encore plus envie de le connaître. De lui briser le coeur ? Non. Une aventure sans lendemain avec lui ? A voir, mais ça s'avère dure, et on sait tous qu'un homme comme lui attend du sérieux, ce qui est loin d'être mon cas. Je lui accorde un sourire, il connait mon prénom, ça me fait très plaisir il ne peut pas s'imaginer à quel point. Ça parait enfantin, mais qu'il sache comment je m’appelle c'est déjà un plus. Pas besoin de faire les présentations gnangan.

" Oui c'est ça. J'en fais partie, toi aussi, n'est-ce pas ? "

répondis-je. Je me mis instantanément à rire à la suite de sa phrase. Je passe pour un ange, c'est fou. Et je sais qu'il n'est pas naïf. Disons que je n'ai pas l'abordé en lui disant "on couche ensemble? " non, subtilité, subtilité...et puis j'ai pas dit que je comptais coucher avec lui, j'ai dit que je voulais le connaître en feignant d'être une daube en mathématiques.

"Oh, non, pas du tout ! Je ne suis pas du tout comme ça. Je cherche du sérieux. Je sais, ça ne t'aide pas, mais le programme en général. "

J'excelle dans le mensonge, et pourtant ça me serre le coeur que de lui mentir. Je fous quoi là ? Je le connais depuis trente secondes et je culpabilise à l'idée de lui mentir alors que ça ne m'arrive jamais -ou très peu souvent- ? Henry Eastwood tu es spécial.

" Oui c'est ça. J'en fais partie, toi aussi, n'est-ce pas ? "

Je la regardait, toujours et encore, elle était chez les Dunster et elle était nulle en maths, anormal, généralement chez les Dunster on est bon en tout, et si on a des lacunes on ne va surtout pas voir un autre membre de peur d'être catalogué, ce qui n'est pas normal c'est qu'elle vienne me voir en me disant ces lacunes, mais je n'allais pas me focaliser sur cela.

- j'en fais partie également, mais dites moi une question me taraude, si vous êtes une Dunster, comment cela se fait-il que vous avez des lacunes en maths ?

Je cherchait son appréhension a la question, car elle ne semblait pas juste être là pour les maths, elle voulait autre chose, cela se voyait, mais je ne savais pas quoi encore.

Oh, non, pas du tout ! Je ne suis pas du tout comme ça. Je cherche du sérieux. Je sais, ça ne t'aide pas, mais le programme en général

Tu cherches du sérieux sur quoi Chelsea ? et pour les maths eh bien oui, tout le programme, cela va être assez ennuyant sachant que nous sommes déjà en plein millieu d'année !

Je voyais que j'étais le centre d'intention de plein de jeunes femmes en ce moment, je ne savais pas qui faisait autant d'éloges a mon sujet mais cela devait bien marcher !