Elinor O'Vinson ► En vrai, le prince se tire avec la mauvaise princesse...

L’histoire a commencé de la façon la plus banale qui soit : une naissance. Il régnait un froid glacial et mordant. La neige tombait depuis deux jours sans interruption, quand des cris percèrent la quiétude de la nuit. A Paris, le 12 novembre, vers 23heures, une mère venait de mettre au monde son Unique enfant, sa première fille. Sa vie ne fut pas rocambolesque. Il faut dire aussi qu'elle s'est retrouvée sacrément écourtée. Néanmoins, même si elle n’avait aucune place dans l'Histoire, sa famille, elle, en avait une immense. Sa mère s'appelait Marianna Octavin et était anglaise, duchesse de Worcester. Son arrière-grand-mère paternelle s'appelait Elinor, il fut donc décidé qu’elle s’appellerait comme cet ancêtre. Pour autre prénom, il se trouve qu’elle eut pour marraine la sœur jumelle de sa mère, Andrène, en français « Andréa ». Ainsi naquit Andréa Elinor Octavin, Vinson de père.

Sa mère, comme souligné, faisait partie de la très haute noblesse britannique qui avait épousé, a seize ans, son français de père : Grégoire Vinson. Elinor grandit à Paris, capitale française, et eut l'enfance la plus heureuse du monde. Ses parents donnaient tout leur amour, ainsi qu'une excellente éducation : langues vivantes et mortes, arts de la danse, du chant et de l'escrime, histoire, théologie. En somme, élevée à l'égal des princes et princesses. Pourtant, elle savait bien que le monde existait en dehors de ce cercle fermé. Ses quinze années d'existence passèrent dans le bonheur le plus total. Avec une famille unie et aimante, un pays qu’elle aimait profondément, de merveilleux voyages à l'étranger... Une vie des plus parfaites. Et puis Elin eut seize ans. Rien, a priori, n'aurait pu prévoir que sa vie si douce allait brusquement lui être arrachée. A une fête, la jeune héritière c’était faite coincer par un obséder sexuel, dont je vous épargne les détails. De cela, elle avait perdu sa virginité et trop malheureuse pour en parler, c’était réfugier dans l’alcool. Ses parents, bien veillant pour leur progéniture, l’avait placée en centre durant 2 ans et l’avait ensuite inscrite à Harvard.

J’ai été élevée à être l’enfant parfaite. Mais finalement, leurs plants on échoués. Quoique mon éducation relève des plus stricts, je ne suis pas plus qu’une jeune femme qui ne sait pas où elle en est. J’ai tout d’une petite bourgeoise en quête de Gloire. Je suis une fille très lucide et je sais ce que je veux. Une vraie femme d’affaires. J’ai eu beaucoup de conquête, mais ne suis pas du genre d’un soir. Je m’attache rapidement aux gens, même si des fois, je les sur-estimes. Première de classe depuis le primaire, je suis la fierté de mes parents depuis mon plus jeune âge. Quand nous avons déménagé, il y a quatre ans, pour la ville de Cambridge et que mes parents m’ont inscrite à Harvard, et je me suis lancée dans ma passion pour la Mode et l’Art. Même si j’essaye au maximum d’être première de classe à Harvard, je préfère largement faire la fête.