SCARRYS ▼ And sometimes, we need to forget mistakes...

Je ne savais pas trop quoi lui dire, je m'attendais tellement à ce qu'il soit au courant ou alors ne pose aucune question. Je me retrouvais perturbé à présent. Je ne savais quoi dire ou répondre : j'avais l'impression que ça le dérangeait alors je faisais en sorte de changer de sujet prenant au passage, le sujet de Natalina pour éviter plus les sujets qui m'énerve. Ainsi, je profitais pour reprendre la parole : Ouais, mais au bout d'un moment, faut accepter que les filles ne sont pas que des jouets ... enfin qu'elles ont le droit de pleurer, qu'elles ont des émotions et que y a pas que les coups de queues mon gars ! Dis-je un peu brutalement en ignorant toutes ces paroles précédentes. Je dégustais ma boisson alors que nous commandions nos plats au serveur, ravis. As-tu reparlé à Priape ? dis-je plus sérieux.

(Invité)

J’étais d’accord à 200% avec Emrys, une fille a le droit de ne pas se sentir bien, d’avoir des émotions et des sentiments mais c’est simplement que j’avais du mal quand une personne me déballer tout du jour au lendemain sans crier gare, je lui expliquais d’ailleurs de suite : « Je suis d’accord avec toi Emrys, je ne prends pas les filles pour des jouets, justement j’aime pas me foutre de leur gueule ou ce genre de chose donc quand elle m’a dit tout ça d’un coup…J’ai un peu flippé, c’est normal non ? Je préfère faire ça que lui briser le cœur ! ». Oui c’était normal selon moi, je voulais pas volontairement faire du mal à la jeune femme. Il me parlait ensuite de Priape, je levais les yeux au ciel, si seulement on avait pu éviter le sujet, merde : « Non, je lui ai pas parlé, enfin un message pour sa gamine… ». Oui apparemment il était papa.

(Invité)

Ma remarque avait fait des étincelles clairement. Je ne faisais pas de gentilles remarques et je m'en voulais directement alors qu'il me rassurait, me rappelant sa conscience, que les filles n'étaient pas des jouets et je rougissais d'avoir osé le juger ainsi. Résigné, ça ne fit qu'empirer quand je l'entendais me dire qu'il n'avait envoyé qu'un sms à Priape mais qu'aucune réconciliation avait marché. Je grimaçais en répondant : Ouais effectivement, c'est donc toujours froid... d'ailleurs, j'ai aussi appris que j'avais un fils tu sais ... Je disais donc cela assez naturellement sans grande peur, fallait tout balancer aujourd’hui mais je reprenais sur le sujet tabou. Je pense qu'il faut qu'on créer la rencontre pour que vous vous parliez avec Priape et que vous vidiez vos sacs, non ?

(Invité)

Froid, je pense que c’est le moins qu’on puisse dire, oui avec Priape c’était très froid mais peut être que le fait de l’avoir félicité pour son enfant avait changé quelque chose, je préférais lui dire ce qu’il m’avait dit lors par message. « Tu sais, il m’a demandé qu’on se reparler un peu, je lui ai avouais que ça ne serait pas une mauvaise idée… ». J’avoue que l’idée d’avoir une famille m’avait toujours plus, sans que je parvienne à la réaliser, tout simplement parce que nous étions des garçons avec un fort caractère. Cependant j’étais surpris quand il parlait de son fils, j’ouvris la bouche, stupéfait, finalement nous étions très fertile dans la famille : « Tu as un fils ? Mais avec qui ? ». Oui, il venait de m’avouer ses sentiments pour un homme alors là j’étais encore plus perdu, je ne comprenais définitivement plus rien. « Oui, je pense que ça finira par se faire, on va voir ce qu’on s’écrit et j’aviserais… ». C’était la meilleure chose à faire, attendre calmement.

(Invité)

J'ai l'impression que mon propre cousin dont j'étais si proche ne me connait plus et finalement, je crois qu'il a zappé de s'intéresser à sa famille : nous n'avons pas tout les tords alors je me perd peu à peu. Je n'écoute presque plus. Je secoue aisément la tête pour qu'il croit que je suis très attentif mais très vite, vu sa voix et son ton, j’entends qu'il s'étonne de ma nouvelle paternité, ça je ne peux aucunement le blâmer. Je souris et me contente juste de dire, soupirant, inspirant comme pour relativiser ; De Lilia... tu la connais mon ex fiancé, tu ne me diras pas non cette fois sauf si tu as encore oublié quelques choses ! Je lançais ce pique parce que j'en avais marre qu'il se souvienne de rien sur moi. là, je poursuivais sur Priape et il reprit la parole pour me dire et m'assurer que ça arriverait surement. Je souriais presque assuré alors que nous étions entrain de terminer le déjeuner. J'en suis ravi et j'espère que vous vous réconcilierez ! Je passais une main dans mes cheveux, demandant au serveur qu'il ramène l'addition en reprenant : Faut qu'on tarde pas je suis désolé, j'ai un rendez-vous ensuite... Je lui offrais un autre sourire.

(Invité)

J’étais surpris d’entendre que mon cousin était papa et je n’avais aucune raison de ne pas l’être ? Franchement par tous les souvenirs qui me revenaient en tête je ne savais pas qu’il avait eu un enfant, sinon il m’en aurait parlé quand j’aurais eu Christina non ? Il me disait que c’était l’enfant de Lilia et oui en effet je la connaissais. Mais depuis quand savait-il qu’il était père, j’avais tout de même des questions : « Oui je me rappelle d’elle mais, elle te l’a annoncé du jour au lendemain ? ». Oui, tout ça me paraissait vachement étrange. Peut être qu’elle avait fait comme mon ex, revenir avec un énorme ventre comme ça, après des mois sans nouvelles. « Mais quel âge à l’enfant ? Dis-moi en plus ! ». Oui, même si j’étais surpris maintenant je voulais tout savoir. Emrys me disait ensuite qu’il devait partir, bon, je lui répondis souriant : « D’accord, pas de soucis, on se voit bientôt hein ? ».

(Invité)

Il était choqué mais je ne pouvais pas l'en blâmer. Je le voyais essayer de comprendre ce que je lui disais et essayer de décrypter pourquoi elle disait ça comme ça ; c'était toujours la question la plus importante. Néanmoins, je regardais le cadran de ma montre et je compris qu'il était temps d'écourter le rendez-vous ; j'avais des choses à faire. Il me demanda si on n'allait se revoir et je ne fis qu'un clin d’œil en me levant. Oui bien sur quelle question ! Je souriais et frappa son épaule laissant de quoi régler notre repas complet. C'est moi qui invite mon frère ! Je partais ensuite tranquillement.

(Invité)

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