Andryah ♥ Time to enjoy our holidays

Un petit déjeuner au lit ? Voilà ce que j'offrais à ma future épouse que je venais de réveiller au doux son de Princesse Daisy, je savais bien qu'elle appréciait ce surnom alors je l'employais à sa juste valeur. Je voulais qu'on fasse quelque chose tous les deux, en amoureux. Alors oui je lui disais qu'on pourrait aller se promener et visiter la région, mais elle déclina l'offre en disant qu'on pourrait se contenter de nous rendre au lac. " Va pour le lac alors ! " dis-je avec un sourire avant de la regarder commencer son repas, je profitais de ce moment pour appeler nos enfants et je ne pus m'empêcher de rire légèrement quand elle me reprit que je devais juste appeler Aliénor puisque c'était la seule qui pouvait parler. " Pour être compris des Jumeaux, j'essaie d'apprendre le bébé mais c'est assez dur quand même ! Tu ne trouves pas ? ". Haussant les épaules, j'attendais maintenant que ça décroche à Cambridge. Ma future belle-mère décrocha finalement et nous échangeâmes des civilités tandis que je prenais des nouvelles de mes petits garnements. " Cela me fait chaud au coeur qu'ils aillent bien... Et coucou mon petit coeur ! " ajoutai-je alors qu'Aliénor venait de parler via le combiné téléphonique. Mamaaaaan ! Papaaaaa ! Vous manquez.... Cela m'émut d'entendre la voix fluette de ma fille de deux ans et demi... " Tu nous manques aussi ma chérie. Tu veux dire un mot à maman ? ". Un faible oui se fit entendre et je tendis mon téléphone à Aaliyah. " Elle veut te parler. "

Je savais bien que je n’étais pas forcément sympa avec mon idée d’aller au lac et je comprenais également qu’il s’imaginait aller ailleurs que là-bas en me proposant de sortir mais j’avais besoin d’aller nager, me rafraîchir, penser à autre chose. Après, il était évident que rien ne nous empêchait de faire autre chose dans l’après-midi. Mais passons. Je le lui dirai le moment venu au pire des cas. Merci Windsor ! Je suis super nulle niveau surnom. A part quand il s’agit de surnoms négatifs ou alors quand il faut m’en donner. Alors là, je déborde d’idées. Mais non, tu peux dire ce que tu veux, du moment que tu souris, ça passe, ils comprennent ! Je lui faisais un clin d’œil avant de sourire. On disait vraiment n’importe quoi tous les deux. Mais voilà que quelqu’un parlait à l’autre bout du téléphone. Ce devait être ma mère qui était avec les enfants depuis le début du Summer Camp. Elle faisait tellement pour nous, pour moi. Cette femme est vraiment toute ma vie. Celle que j’appelle maman, mère, m’man, tous les dérivés du mot maman quoi. J’ai d’ailleurs l’habitude de les dire, de les entendre aussi. Mais, quand ce mot m’est destiné et qu’il sort de la bouche d’Aliénor, j’ai du mal. Non pas parce que je ne la considère pas comme ma fille, loin de là. Mais, parce que ça m’effraie quelque part. Je veux dire. Déjà que j’ai du mal à réaliser qu’à mon âge, je suis mère de jumeaux. Mais alors en plus de ça, je dois rajouter le fait que j’ai en partie adopté Aliénor. Il y a de quoi être effrayée je trouve. Je ne laissais tout de même rien paraître. Je prenais le téléphone qu’Andrew me tendait afin de discuter avec la jeune demoiselle. Elle me racontait les journées qu’elle passait avec ma mère, sa sœur et son frère. Un récit plein de bégaiement, de répétitions, de rire… En fait, ce sont ces moment-là qui m’aident à ne rien regretter. Je pourrai passer des heures à l’écouter et à échanger ainsi avec elle. Même si étrangement, je pense qu’elle vivait bien plus de choses que moi. La feignasse sur pattes. On finit par se dire au revoir. Je t’aime ma chérie ! J’aurai pu discuter également avec ma mère mais ça, je le ferai plus tard dans la soirée, ou par sms tout simplement. Je tendais le combiné à Andrew. J’ai pas raccroché, au cas ou tu… S’il voulait ajouter quelque chose à Ali ou à ma mère tout simplement. Pendant ce temps-là, je reprenais mon petit-déjeuner.

(Invité)