Qu’elle le veuille ou non, Laska aurait le droit ce soir au
Boobs Critical Show après le casino, ou après la chapelle ou n’importe quand d’ailleurs ; il n’y a pas d’heure pour être bourrés. Parce que même si Alaska disait qu’elle n’avait pas envie d’entendre de critiques sur sa poitrine, c’est juste trop tard ; elle avait mis cette idée en tête de Cody, et du coup, il la mettrait en exploitation même sans le vouloir une fois que la bière aura totalement inondé son cerveau. Too late too late toilette.
« Bon d’accord, t’en auras pas. » C’est ce qu’elle croit. Elle laissa finalement un billet sur la table, et Cody se sentit mal de ne pas payer sa propre pizza, mais vous savez, c’est pas le genre de mec à refuser la charité. C’est pas comme s’il lui avait demandé de payer hein, elle l’avait fait comme une grande
Il se chargerait de payer – enfin piquer – la bière incessamment sous peu. Ils marchèrent ensemble vers la chapelle quand, là, Alaska quémanda une demande au mariage. Genre ici, maintenant, tout de suite, Cody démerde-toi mais demande sa main.
« Oh mon dieu. » fut son unique réponse alors qu’il s’avança sur le tapis rouge à l’extérieur de l’église d’Elvis, avant de se retourner vers Alaska.
« Fais la fille comme dans les films, tu sais, qui fixe l’horizon, les cheveux au vent, une brise sur son visage, qui pense à sa vie, à son avenir, enfin fais rien mais donne l’impression d’être plongée dans tes pensées, moi faut que je me prépare. » Il lui fit signe de se retourner, avant de retirer son sac à dos et l’éloigner de lui pour pas que ça reste dans le champ. Maintenant, fallait qu’il fasse une déclaration quoi, un truc stylé, pour faire honneur à son âme de Lowell et parce qu’Alaska l’avait choisi pour rendre ces 24 heures intenses et inoubliables. Il ne faillirait pas à sa mission. Surtout qu’il y avait tant de choses qu’il pouvait dire sur elle.
« Bon, tu te concentres un peu sur moi steuplait ? C’est ici que ça se passe. » râla-t-il pour qu’elle fasse volte-face et l’écoute. Il s’éclaircit la gorge, conservant un genou à terre et commença ;
« Fais semblant d’être surprise, genre tu ne t’attends pas à tout ça, avec les gros yeux, la duckface, tout quoi. » murmura-t-il avant de s’éclaircir de nouveau la gorge, parlant lentement puisqu’il cherchait ses mots au fur et à mesure qu’ils sortaient ;
« Alaska Hamilton, ou la fille importée en édition spéciale directement depuis l’Angleterre, fervente consommatrice de pizza quatre fromage et s’hydratant quasi uniquement à la bière. J’ai cherché à comprendre pourquoi des parents appelleraient leur fille comme un Etat des USA, puis j’ai compris que tu te nommais Alaska parce que t’es frileuse en tout, frileuse à l’idée de prendre des risques, frileuse à l’idée de plonger nue dans un lac, frileuse à l’idée de tomber amoureuse. Que le simple fait de franchir une marche pouvait t’effrayer au plus haut point. C’est pourquoi aujourd’hui, j’suis à genoux devant toi et je te demande, toi, de bien devenir ma femme. Même si c’est juste devant Elvis, même si nos alliances seront en plastoc et on les perdra quand on sera complètement plein, je veux devenir ta béquille ou même ton escalator et ton ascenseur pour t’aider à gravir toutes ces marches qui t’effrayent. Et j’veux aussi avoir une vraie raison de t’embrasser, là, maintenant, tout de suite. » fit-il en la fixant dans les yeux, tendant sa main pour qu’elle l’attrape. C’était que du fake, hein, on est d’accord ?
Pardonne-moi pour cette tartine rpgique