a face for the baddest bitch in town

C'est une grande manipulatrice. Par un regard elle peut vous hypnotiser, par un sourire vous contrôler. Elle peut vous poignarder dans le dos et vous faire croire que tout ira bien, vous convaincre qu'elle n'y est pour rien.

Elle n'est pas belle que par son physique. Elle a un certain charme qui attire tout le monde vers elle. Son accent, la façon dont elle se tient, la façon dont elle vous regarde comme si rien d'autre au monde n'existe. Elle est irrésistible, elle obtient tout ce qu'elle veut, elle peut convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi.

Elle noie sa souffrance et son ennuie dans l'alcool et la drogue. Elle n'est jamais satisfaite. Elle est intelligente, mais elle n'aime pas que les autres le sachent.

Arabella, elle peut avoir l'air naïve et innocente. Elle l'a même réellement été avant. Maintenant, elle vous fait croire qu'elle n'a rien vu qu'elle n'a rien entendu qu'elle n'a rien touché ou fait quand ses délicates mains baignent dans le sang. Arabella, c'est un mystère. On rêve de percer tous ses secrets, de connaître tout sur son passé.

Arabella, elle peut avoir l'air d'un monstre, d'une sirène qui vous charme et qui finit par manger votre âme. Mais Arabella, elle a un cœur. C'est un peu une justicière qui se battra toujours pour défendre les plus faibles. Elle le fait juste silencieusement, parce que Arabella elle n'en a rien à faire de la reconnaissance.

Arabella, elle n'a peur de rien ni de personne. Dans son monde il n'y a pas de règles, elle mange son petit déjeuner le soir, se baigne quand il pleut, crie dans les rues, rentre dans des endroits interdits et s'assoit sur le bord du toit, les pieds dans le vide, la mort qui l'appelle sous ses semelles.

Arabella, on l'aime ou on la déteste. Mais quand on la déteste on ne peut pas s'empêcher de l'aimer et quand on l'aime on ne peut pas s'empêcher de la détester.