(oks) i promise, it's not what you think.

Je prenais vraiment ces vacances comme un moyen pour me reposer. Je n’avais pas eu les meilleurs derniers mois avec ma maladie. Je préférais beaucoup plus me reposer. Je savais que je devrais également rendre visite a mes parents, mais aller en Allemand alors qu’il faisait chaud et humide. Ici, en Arizona, il faisait sec, et malgré la chaleur, il faisait plutôt agréable. J’avais passé de super jours avec Keyla pour nos six mois. J’en revenais pas que le temps était passé si vite. J’avais l’impression que c’était seulement hier que je lui avais avoué mes sentiments alors que c’était tellement plus cela. Aujourd’hui, j’avais décidé d’aller visiter un des canyons dans le Grand Canyon. Il y avait une certaine atmosphère de liberté quand on se retrouvait seule au milieu de ce vaste paysage. Il était environ 10 heure du matin. Je m’étais mis en chemin tôt pour éviter le plus possible le soleil de midi. Je faisais une pause au bord du gouffre en admirant le paysage rouge devant moi. C’était incroyable de croire que l’eau avait crée ses canyons au cours du temps.

C’était un paysage magnifique, a couper de souffle. J’avais déjà vu beaucoup de magnifique paysage. Rien qu’en Allemagne, de là où je venais, on pouvait avoir le souffle court en regardant l’horizon. Bali aussi avait été super, puis la Nouvelle-Zélande, la Thaïlande, Punta Cana, les Caraïbes. Malgré qu’il m’arrivait d’en avoir marre de la vie américaine et du comportement de certains dans l’université, je ne pouvais nier qu’on avait la possibilité de voyager beaucoup avec elle. Je veux dire, je ne penserai pas a partir de moi-même en vacances en Arizona, mais le summer camp était toujours amusant et j’aimais beaucoup l’idée de ne pas avoir d’équipes cette année. Je n’aurais pas voulu avoir a me lancer dans une compétition après mon traitement. Je continuais de regarder ce vaste paysage, bouteille d’eau à la main pour continuer à m’hydrater. Je savais que les températures pouvaient facilement grimper pendant les heures de midi. Je preferais avoir de quoi rester frai a porter de main. Je me levais pour regarder un peu plus le ravin, ne remarquant même pas qu’il y avait une autre personne au bord du canyon qui me parlait.

J’étais en admiration constante sur l’étendu du paysage. C’était un endroit parfait pour faire de la randonnée, et bien que je n’avais que prise une petite route simple pour la journée, je savais que je n’allais pas être déçue. Toute fois avec la chaleur montante, je devais faire des pauses régulièrement. J’avais peut-être vaincu le démon en moi, mais cela ne voulait absolument pas dire que je ne devais pas faire attention à ma santé. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je n’avais d’abord pas entendu la fille derrière moi, alors que j’étais assis au bord du ravin. C’est seulement quand elle parlait de vie que je me retournais. « Euh oui c’est beau, mais pourquoi tu me racontes ça? tu veux pas profiter du paysage en silence? » Jamais dans certains moments avoir mon silence, ma solitude. J’étais un habitué des randonnées, les pratiquant depuis que j’étais tout petit dans les alpes allemandes, suisses, françaises ou autrichiennes. On passait souvent nos vacances la-bas, hivernal qu’estival. C’était un moyen pour moi de me retrouver, de me centrer sur moi-même en profitant de ce que la nature pouvait nous offrir de plus beau.