Are you serious? I was sleeping • Austin & Hayden

are you serious?

i was sleeping

Austin ✧ Hayden

Les étoiles peuplaient le ciel, elles l'illuminaient et l'habillaient. Celui-ci était si noir et la pollution était peu présente, dans ce coin de l'Arizona, que l'on pouvait observer facilement les étoiles.
J'avais la tête dressée, relevée vers le ciel, et les bras entourant mes jambes repliées et collées à mon torse. J'adorais observer les étoiles, c'était devenu une de mes activités préférées depuis le début du Summer Camp ; personne ne m'embêtait, et on me laissait dans mon coin, car mes amis savent que j'ai besoin d'un moment de solitude. Ces étoiles me permettaient de penser, de réfléchir et de me poser des questions au sens de la vie, aussi stupide soit-il. Elles me replongeaient dans mes plus vieux souvenirs, avec mes deux parents réunis, quand nous étions tous les trois en vacances au camping.
Je me suis mis à bailler et mes paupières commençaient à se faire lourdes. Je ne sais pas depuis combien de temps, j'observais les étoiles, mais ça devait faire un bon moment déjà. L'espace réservé aux tentes, quant à lui, se faisait de plus en plus silencieux.
Je me levais, tout en étirant mes bras et je partis à l'intérieur de ma tente. J'étais seul dans celle-ci, je n'avais pas voulu être avec quelqu'un en qui je n'ai pas confiance. Je me déshabillais pour me retrouver en caleçon. Je me mis sous les couettes, pris mon téléphone qui se trouvait juste à côté de mon sac de couchage, regardant l'heure qui s'affichait sur mon écran de verrouillage. Il était déjà trois heures du matin. Je le reposais et je m'enroulais dans mon sac de couchage, ne faisant plus attention à la fraîcheur de nuit ou aux quelques personnes qui échangeaient à l'extérieur, alors que je m'endormais paisiblement.

(Invité)

Je ne savais pas bien quelle heure exacte il était, mais à en juger aux têtes que certaines personnes au Summer Camp, il devait être assez tard et puis il faisait nuit aussi et ça, ça m’aidait énormément à me repérer ses derniers jours. Quoi que, j’en avais presque oublié mon téléphone portable. Les yeux plissés par la lumière aveuglante que diffusait l’écran, je pus distinguer plusieurs chiffres à la suite que j’eus du mal à comprendre. Légèrement bourré ou que dis-je, totalement bourré, je pus lire trois heures du matin. Une heure pour aller se coucher. Ou pas, car comme en bon insomniaque que je suis, je n’étais absolument pas fatigué contrairement à certains et certaines qui dormaient déjà paisiblement bordé par les bras de Morphée dans le campement.

C’est donc avec un pas, pas très assuré, que je mis les pieds au niveau des tentes, regardant autour de moi. Des étudiants étaient encore debout à finir la dernière bouteille de Vodka en se racontant leur dernier exploit, d’autres beaucoup trop occupés à échanger leur salive respective. J’étais loin d’être un voyeur, mais c’était loin d’être discret. La tête ailleurs, je m’approchais d’une tente quelconque, bien décidé à faire chier mon monde histoire de ne pas changer des autres jours. Mes ongles sur la toile, je m’amusais à gratter, cogner, qui sait, peut-être pourrais-je inventer une supposé légende d’un monstre qui a vécu soit disant il y a quelques siècles de cela. Soit, pas très crédible tout ça, mais rien ne m’empêchais de continuer.

(Invité)

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Austin ✧ Hayden

Alors que je commençais à ne plus faire attention au monde qui m'entourait et que je commençais à m'endormir, des bruits contre ma tente ont décidé de m’empêcher à atteindre mon sommeil. Au début, encore à moitié assoupi, je pensais que c'était une personne qui n'avait pas fait attention et qui avait frôler ma tente, mais les bruits persistaient et devenaient de plus en plus insistants.
J'arrivais de plus en plus à distinguer des bruits qui ressemblaient à des ongles qui grattaient contre le tissu de la tente. Une peur commençait à se faire présente car je me remémorais l'un des derniers films d'horreur que j'avais vu, où le personnage principal se faisait attaquer par un psychopathe alors qu'il était en train de coucher avec sa copine dans sa tente. C'était certes très stéréotypé et cliché, mais il avait réussi à me faire peur. Le souvenir de ce film m'amenait à croire qu'un psychopathe pouvait être en train de s'amuser avec moi, et que à tout moment il rentrerait dans ma tente et me découper en mille morceaux pour son simple plaisir.
A ces nombreuses pensées qui venaient à mon cerveau à la vitesse de la lumière, mon cœur battait la chamade alors que les bruits émis continuaient toujours. Je me relevais lentement, m'appuyant sur mes mains, cherchant sans faire le moindre bruit - et essayant de rendre ma respiration silencieuse - une quelque conque "arme". Le seul objet que j'ai réussi à prendre fut un rasoir que j'avais laissé traîner dans un coin, sur le dessus de ma trousse de toilettes. Je me relevais le plus discrètement possible et me mis devant l'entrée de la tente, le rasoir en main et près à attaquer. Pourquoi étais-je seul dans cette tente et pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi?

(Invité)

Je m’éclatais bien comme un con sur la tente de je ne sais trop qui. Si c’était un ennemi à moi, j’étais probablement mal, si c’était un de mes potes, il devait avoir l’habitude et si c’était un parfait in connu cela fera une bonne raison de se faire de nouveaux amis. Ou pas, s’il venait à me détester directement. J’étouffais mes rires, alors que je positionnais ma silhouette bien devant l’entrée de son abri tel un parfait psychopathe. Ce rôle me collait plutôt bien à la peau. Je frottais encore un peu contre la toile avant de faire de même sur la fermeture éclair. Voyant une silhouette bouger à l’intérieur, j’en concluais que tout cela l’avait fini par le réveiller. Je décidais par conséquent de m’attaquer à l’ouverture, ouvrant vraiment très doucement histoire de semer un peu le stresse chez ma victime. Un peu à la manière des araignées si vous voyez ce que je veux dire.

(Invité)

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Austin ✧ Hayden

J'étais dans un état de stress inimaginable. Je crois même que c'était le première fois de ma vie que je stressais à ce point. J'étais toujours devant l'entrée de ma tente, le rasoir dans ma main qui tremblait terriblement. La personne qui était dehors s'amusait avec la fermeture et l'ouvrait doucement.
Ça y est, ma vie est finie, je vais mourir misérablement et dans d'atroces souffrances. Je n'aurais jamais dû venir ici, c'était vraiment une très mauvaise idée, j'aurais dû rester chez moi et être avec ma famille. La tension montait tellement que je pensais que j'allais faire une crise cardiaque, mais au moins, ça m'éviterait de souffrir, non ? J'arrivais à distinguer une silhouette grâce à la lumière de la Lune. Ce qui était sûr, c'est que c'était un homme, et je ne voyais ni hache, ni autre objet pouvant me découper en morceaux, ce qui me rassurait légèrement. Je pris une inspiration, alors qu'il s'amusait toujours avec la fermeture de la tente. Je me tenais prêt pour l'assaillir.

(Invité)

Au bout de longues minutes à faire stresser ma victime, je me décidais enfin de finir d’ouvrir la tente tout en poussant un grand cri effroyable avant d’exploser de rire en voyant sa tête totalement paniqué, même si je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il prenne la peine à s’armer celui-là. A croire qu’il avait vraiment cru qu’il y avait des psychopathes qui traînaient dans les environs ? « WOW ! ne m’attaque pas ! » Il serait prêt à me trancher la gorge avec son rasoir celui-là. Quoi que, je n’étais pas sûr que ça soit très efficace non. Des lames ok, mais un rasoir comme ça, ça me donnait plus envie de rire qu’autre chose. « J’me suis rasé, mais merci de proposer » Disais-je sur le ton de l’humour même si en vue de sa tête, il n’avait pas l’air de vouloir rire sur le moment.

(Invité)

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