Will J. Baker ► Nick Bateman

Will J. Baker

C'est le 21 mars 1989 à Sacramento, que les membres de la famille Baker m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) William, Jared. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Théâtre (M) et danse (m) depuis 7 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que gigolo. Et pour terminer, je voudrais intégrer les WINTHROP ou les MATHER.

Pourquoi WINTHROP ou MATHER ?

WINTHROP HOUSE.
Un esprit parfait dans un corps parfait ; voilà tout ce à quoi je peux aspirer aujourd'hui. Dans ce monde étranglé par un narcissisme général, je pense que la meilleure chose à faire est en profiter pour peu que l'on en ait les moyens évidents. S'élever par le charme, la présence. Faire des vagues, pour mieux être reconnu.

L'on me dit que j'ai toujours ce besoin perpétuel de plaire au plus grand nombre, que ça en devient presque malsain. Que j'ai dû sacrément manquer d'amour dans ma jeunesse pour vouloir me venger à ce point de la vie. Mais loin de moi cette idée ; dans un monde où tout le monde court après sa propre popularité, il me paraît normal de vouloir tous les surpasser.

MATHER HOUSE.
A défaut d'intégrer l'élite des mâles d'Harvard, autant passer du bon temps, n'est-ce pas ? La débauche a beau révéler ce qu'il peut y avoir de pire en chacun, elle est foutrement libératrice.
J'aime faire la fête, je passe bien souvent des nuits entières sans pouvoir m'arrêter de danser, boire, draguer. Je ne suis pas tout à fait borderline, mais j'aime flirter parfois avec le blackout.

Ce genre d'ambiance me défoule, me réjouit ; même les étudiants les plus coincés se trouvent un répit dans effervescence, le chaos. Et je suis certain que nous en avons tous besoin.

Mon personnage c'est le plus beau

APRÈS LA BOMBE
J'étais sur la piste de course à ce moment là. Le stade n'a pas été fortement touché, mais les explosions y ont fait écho malgré la distance. Tout le monde s'est arrêté. Il s'en est suivi un lourd silence... Et puis quelques cris. La panique. J'ai accouru le plus vite possible vers les lieux du drame, ai cherché à apporter mon aide à qui en avait besoin. Dans ce genre d'urgence, l'on oublie un peu sa petite personne. J'ai beau jouer avec les gens, je ne joue pas avec leurs vies.

Quelques uns de mes amis ont été touchés. Mais dans la cohorte, je n'ai vraiment pris le temps de reconnaître personne. Je me souviens avoir épaulé quelques personnes pour les traîner en lieu sûr, loin des flammes et des bâtiments. C'était intense. Ouais, foutrement intense...

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Les agressions, ça sonnait à mes oreilles comme la télé réalité du vendredi soir. J'avais un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde faisait un char d'un ou deux pervers en fuite sur le campus. C'était glauque, oui. Mais les étudiants s'en sont bien amusés quoi qu'ils en disent.
Pour ce qui est de la prise d'otage, c'était tout autre chose. J'ai été coincé dans le Macdo avec les autres. Pour une fois que je fais une entorse à mon régime, fallait que ça me tombe sur le coin de la gueule. Bref, j'ai eu finalement plus de peur que de mal.

PSEUDO

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas et j'ai 23 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top site sans doute. Il est beau & actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Nick Bateman comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par .sparkle. Je fais environ 300-400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Will J. Baker ► Nick Bateman 73120010

Je souhaite ▲ (retire la balise le symbole et sa couleur qui ne correspond pas)
▲ séjourner en [] caravane [X] tente [] chalet au summer camp
▲ [] je ne souhaite pas participer au summer camp

 adhérer un flood d'intégration (?)

(Invité)

Pour des "once upon a time"

Le bébé voit ses mains, mais il ne se voit pas lui même. Alors, est-ce qu'il existe ? Pourquoi je suis moi et pas quelqu'un d'autre ?

C'est une question qui m'a poursuivi toute ma putain de vie. Je suis né à Sacramento d'une mère célibataire. Mon père n'a jamais trouvé utile de se montrer ou me laisser quelconque information sur sa petite personne. Sa présence ne m'a pas manqué. Mais il lui a manqué, à elle. Difficile de voir votre mère fondre en pleurs chaque soir alors que vous n'êtes qu'un enfant. J'avais du mal à comprendre.

On a vécu dans un appartement modeste, au beau milieu d'une grande tour d'habitations. J'ai connu le béton avant tout le reste, l'ambiance toute particulière de la banlieue. A l'adolescence, quelques uns de mes camarades m'ont pris pour cible de moqueries. Je voulais être acteur, et je commençais vaguement à me rendre compte que j'étais attiré par les hommes tout autant que les femmes : il n'en fallait pas plus pour attiser la haine chez ces putains de boutonneux.

J'ai passé quelques années à me faire bousculer, charrier, disputer pour le moindre prétexte. Jusqu'à ce qu'un type se mette de mon côté. Je ne lui avais rien demandé, et très sincèrement je me foutais qu'il fasse ainsi son héros courageux et fantasque. Il était respecté. Dans la sauvagerie ambiante, il avait réussi à se faire une place de maître. Et il ne me fallut pas longtemps pour comprendre comment.

C'est ainsi que j'ai appris l'importance du charisme et de la carrure, de l'image. Très vite, lassé de passer à côté de ma vie et ruminer sur mon sort, j'ai décidé de prendre le contrôle de A à Z : J'ai fait du sport, beaucoup de sport ; j'ai commencé entrer dans le moule, dans ce que les autres voulaient voir. Les années sont passées, et j'ai écrasé un à un tous les boulets qui me collaient encore au derrière. J'étais devenu ce qu'ils craignaient, jalousaient. Et j'en jouais. Oh, j'en jouais beaucoup.

L'Université a été le début d'une grande course aux conquêtes. Femmes, hommes, étudiants et professeurs, je voulais m'imposer pour chacun comme le numéro un, l'homme à avoir, l'inatteignable, le Dom Juan qui rend ces damoiselles hystériques. Et je m'amuse de leurs réactions. Les plus dociles se laissent charmer, suivent le cours d'une vie instinctive et normale ; les autres s'insurgent, frappent dans le vent une colère qu'ils pensent sans doute me toucher. Mais c'est à mon tour de me moquer. Et je ne m'en prive pas.

Oui, je suis pessimiste sur le monde. J'ai peu de véritables amis. Je joue de l'hypocrisie avec habileté, travaille chacun de mes regards, chacun de mes sourires. Et je poursuis mes ambitions ; je serai acteur. Je serai fantasme. Je serai ce que tout le monde désirera.

(Invité)