Escapade improvisée dans les casinos ¤ Camaela

A deux pas de l'Arizona ✖
J'avais trouvé mon sac, j'avais du le balancer en entrant, il était sous le lit et il ne tenait maintenant qu'à moi de le récupérer. Mes azurs étaient plongés dans les yeux de Camilo. Un sourire en coin aux lèvres, je le regardais me dévisager, laisser glisser son regard sur mon corps qui était encore recouvert par la courte serviette blanche. Je m'arrêtais devant lui et d'une voix envoutante je lui répondais enfin. " C'est vrai..." Puis je me baissais pour attraper mon petit sac bleu nuit amusée par le jeu de séduction qui s'était installée ensuite nous. " On pourrait profiter... Des casinos par exemple ? proposais-je comme si c'était ce que j'avais derrière la tête depuis le début. Je déposais ce fameux sac sur le lit et l'ouvrit pour en sortir mes sous vêtement. Comme si de rien était, j'enfilais mon tanga en dentelle et me tournais pour lui donner mon dos, dénouer ma serviette, qui alla rejoindre le sol, afin que je puisse mettre mon soutien gorge. Oui, j'étais en sous vêtement devant lui mais on n'appelait pas l'allumeuse pour rien.

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A deux pas de l'Arizona ✖ Après la désillusion totale qu'elle m'avait fait subir (bien que j'ai bien aimé ces petits attouchements et cette voix sensuelle pleine de provocation), elle commenca à mettre ses sous-vêtements devant moi comme si de rien était, mais dos à mois de facon à ce que sa poitrine généreuse soit masquée et cachée. Je pris mon poing et le mordait de tentation tout en regardant son "back", le bas de son dos ainsi que sa culotte rose fuchsia. Quelle distraction, je me mordais les doigts de ne pas être allé plus loin. Je chuchotais. Au fait si t'as besoin d'aide pour t'habiller ou quoi que ce soit, fais-moi signe. murmurai-je. Elle était désormais en sous-vêtements, debout devant moi, j'avais à faire à une mannequin visiblement car sa taille était parfaite et ses atours féminins bien en valeur sans pourtant être trop "trashy".

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A deux pas de l'Arizona ✖ Etait-ce de la déception que j'avais lu dans son regard. Je n'étais pas peu fière de mon coup. J'avais su comme je le faisais toujours si bien, jouer de mes atouts afin de le charmer. Mais la partie n'était pas terminé et c'était bien ce qui m'amusait tant. Qui avait-il de plus drôle dans la séduction que le jeu ? Se chercher, se séduire, se faire attendre juste ce qu'il fallait pour mieux apprécier l'exquise récompense.
Je passais mes jambes de manière lente et gracieuse et la faisais lentement glisser le long de mon corps. Je restais toujours de dos et tournais la tête vers lui. "Tu veux bien l'attacher pour moi ?... demandais-je et plaçant les bretelles de ma robe sur mes épaules lui montrant de mon index le discret bouton nacré que j'aurais sans problème pu attacher seule. C'est pour que tu puisses plus facilement le défaire tout à l'heure. susurrais-je en dégageant mes cheveux de mon dos.

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A deux pas de l'Arizona ✖ Je souris, heureux de la chance qui se présentait à moi, mais me dit que lui sauter dessus serait une très mauvaise idée, et que faire des allusions au sexe ou de petits sous-entendus et attoucements seraient bien plus amusants. Je m'approchais doucement d'elle avec un large sourire sur mes lèvres. Sans problème. J'allais me diriger pour lui attacher sa robe, tout en faisant attention de bien me coller mon corps (plus spécialement mon bas-ventre tendu et en éréction) contre son arrière-train. Je me penchais légèrement vers l'avant faisant mine de chercher où attacher, mais ce ne fut qu'une raison pour pouvoir me frotter contre son corps merveilleusement taillé. Je finis par l'attacher. Tu sais, chaque chose demande de la pratique... dis-je avec un clin d'oeil.

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A deux pas de l'Arizona ✖ Je l'entends se rapprocher de moi, un sourire aux lèvres je reste immobile jusqu'à me figer totalement tandis que je sens son corps se coller au mien, me dévoilant tout l'attirance et le désir que je lui incitais. Je reprenais mon souffle après quelques secondes, retenant un soupire de bien être. Mes paupières s'étaient closent un bref instant. Oh... Il allait me rendre folle. pensais-je en me disant que je l'avais quelque part bien cherchée moi aussi. J'ai la gorge sèche, je m'humidife les lèvres, de là il ne peux pas me voir... Reprends toi Mecky. m'ordonnais-je presque en écoutant de nouveau ses paroles. Je vois... commençais-je en attendant que ma robe soit attachée pour me tourner. Il faudra que tu me montres ça ?... poursuivais-je jouant sur les mots comme il le faisait lui même. Tu sais jouer au poker ? demandais-je ensuite en espérant faire mine de rien. Mon visage avait sans doute rougi, mais qu'importe. C'est le seul jeu d'argent que je connais en faite... Mais tu pourras m'en apprendre d'autre ? On y va ? proposais-je enfin en récupérant mon petit sac à main.

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A deux pas de l'Arizona ✖ En fait, le poker je connaissais pas trop, j'etais plus côté au Blackjack, je comptais les cartes et je sortais rarement perdant d'un petit pari entre amis. Par contre à Vegas dans les casinos, c'était autre chose. J'avais pas encore 21 ans, et donc pas encore la majorité pour rentrer dans un casino. Mais tout était prévu, j'avais toujours un tour dans mon sac (cette fois-ci, le tour était une fausse carte d'identité au nom de Camilo Hernandez). Je lui souris avec complicité, lui expliquant un peu ma supercherie. Elle acquiesca, avec un peu de rougeur sur les joues, ce qui me fit un peu rire mais intérieurement seulement. Je connais d'autres jeux oui... dis-je, encore une fois avec un sous-entendu sexuel, bon Dieu je pouvais pas m'arrêter ce soir. Je continuais et reculais d'un coup d'elle, alors qu'elle pris son sac. Je t'apprendrai?... dis-je en me mordant la lèvre. J'ouvris la porte de la chambre et lui tendais la main, espérant qu'elle la saisisse alors que nous nous apprêtions à sortir.

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A deux pas de l'Arizona ✖ Je souriais tout en l'écoutant. Tout ceci était astucieux de sa part, j'en avais presque oubliée que j'étais son aînée. D'ailleurs j'avais tellement l'habitude - moi meme - de me servir de cette fameuse carte me donnant libre accès au bar que je fréquentais depuis mes 16 ans. Que j'avais à peine réalisé que j'en avais aujourd'hui - et ce depuis Mars - légalement le droit. Est ce que je rougissais ? Probablement Est ce que je le désirais ? Oui sans aucun doute ! Observant chacun de ses gestes, le dévorant du regard. Je demeurais un instant les yeux rivés sur ses lèvres qu'il se mordillait, presque jalouse de ne pouvoir le faire pour lui. L'imitant d'ailleurs inconsciemment. Alors que je revenais sur la planète bleuj je répondais détachant enfin mon regard de ses yeux pour les poser sur la main qu'il tendait vers moi. Oui allons y monsieur Hernandez lançais-je pour le taquiner en glissant ma main dans la sienne d'une lenteur infini. La tension sexuelle qui planait entre nous était palpable. Respire... m'ordonnais-je silencieusement.
Nous faisions chemin inverse, sauf que cette fois j'étais plus lucide, propre et vachement plus séduisante qu'en arrivant. Les portes de l'ascenseur se refermaient, j'inspirais profondément. Un semi sourire se dessinait sur mes lèvres Tu n'as pas idée des choses qui me passent par la tête là ; tout de suite... avouais-je sans lever les yeux vers lui

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A deux pas de l'Arizona ✖ Ses multiples remarques me firent sourire, tant ses sous-entendus étaient subtiles mais aussi qu'elle les exprimait d'une sensualité et d'une lenteur extrêmement tentante. Elle savait visiblement faire monter la température, je doute qu'elle soit le genre de petite fille innocente que tout le moned croirait en la voyant. Et ses habits la mettaient valeur énormément, c'était pas donné de lui résister. Nous entrâmes dans l'ascenseur, toujours main dans la main, avant qu'elle ne chuchote une phrase plus que sous-entendue. Elle voulait me faire craquer, elle avait visiblement réussie. Je souris. Je n'en ai aucune idée pour être franc... mentai-je, meme si elle savait que c'était faux. Puis soudain, je m'emparais de sa main et la tira vers moi, ramenant le corps de la blonde face à face au mien. Alors que j'étais accoudé à la paroi de l'ascenseur, nos lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres de l'autre. Nos corps se frottillaient légèrement, laissant un léger courant, une petite friction nous séparer. Je plongeais mon regard dans le sien, mes yeux bleus caressant l'azur de ses pupilles avec délicatesse. Nos respirations lentes et haletantes étaient sensuelles, douces. Allait-elle avancer?

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A deux pas de l'Arizona ✖ Aucune idée ? Vraiment ! me demandais je en tournant la tête vers lui pour voir l'expression qui était sur son visage et y lire un sourire. Je souriais à mon tour avant d'être soudainement attirée tout contre lui, dans ses bras, mes pupilles plongés dans les siennes, mon souffle se mêlait au sien., nos corps se partageaient leur chaleur. Le mien tremblotait, frissonnait à son contact. Mes lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes, si proche, si desirable. Il attendait, m'attendait,tel un gentleman guettant une autorisation. Rien ne l'y obligeait... Tout dans ma manière de me tenir, de me comporter, de lui parler l'avait attirer inexorablement vers moi et vers cette situation là... Sauf que je ne m'étais pas attendue à cela. Il me respecte... songeais-je en avalant ma salive et en tentant de me reprendre. D'autres se doivent de le l'être puisque tu ne l'es pas pour toi même. me reprochais ma conscience. A cet instant mes yeux s'échappèrent de son regard envoûtant, je rougissais violemment et riant tout bas je reprenais la parole. Ok t'as gagné ! T'es vraiment fort à ce jeu là. le félicitais-je, prétextant à la perfection que tout ceci n'était qu'un jeu. Quelque part s'en était un, mais il était évident qu'il y avait bien plus que cela... Pour lui comme pour moi.
LE prenant au dépourvu je m'écartais de lui espérant retrouver au plus vite un comportement normal. Par chance, les portes de l'ascenseur avait choisi ce moment pour s'ouvrir. Nous rejoignons côté à côté le hall d'entrée le traversant jusqu'à voiturier. Et si on prenait un taxi ? Ca sera vachement plus pratique proposais-je ensuite

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A deux pas de l'Arizona ✖ Je ris interieurement, tant ce petit jeu de chat et souris assez subtil que l'on jouait était amusant et excitant, c'était de bonne augure pour la suite. On sorta de l'ascenseur l'un à côté de l'autre. Hum plus pratique? Pourquoi pas. songeai-je en me rappelant que la voiture de Rafael puait encore le vomi. Je demandais d'abord à l'accueil de l'hôtel quel était le gros casino le plus proche, et obtenais ma réponse un sourire aux lèvres. Quel con, filer une addresse de casino à un mineur. Je sortis dehors et commencait à héler des taxis sur le coin de la rue avec Mecky, en espérant que nos signes réussiraient à nous trouver un moyen de transport. Au fait, tu m'as pas beaucoup parlée de toi. dis-je sur le moment, bien que c'était totalement vrai.

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