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Flashback Summer Camp 2015.

Cela fait déjà quelques heures que le soleil s'est couché, laissant l'obscurité régner en ces lieux. La chaleur de la journée pèse encore à cette heure pourtant tardive, où la fraîcheur nocturne aurait déjà du avoir reprit sa place. A proximité des chalets du camping, une silhouette déambule, presque fantomatique. Imperceptible. Rasant les coins et les bords, son allure aérienne se veut plus rythmée, plus régulière. La silhouette disparaît alors dans l'ombre, puis réapparait plus loin. Il s'agit clairement d'un individu qui a quelque chose à cacher, ou de sombres pensées en tête. Peut-être prend-t-il la fuite, peut-être a-t-il un rendez-vous qu'il veut garder dans le secret. Il est difficile de cerner ce genre d'individus, mais il est si facile de les reconnaître. A leurs allures, on devine de lourds passés derrière eux, mais c'est surtout dans leurs regards chargés de mauvais sentiments que l'on sait, s'il vaut mieux les éviter ou non. Ici, l'individu en question est Ian. C'est un garçon comme les autres, à quelques exceptions près. Son passé n'est pas si désastreux que ça, bien qu'il ne fut pas toujours si simple pour lui, ainsi que pour son entourage. Et, comme tout le monde, il a déjà fait quelques écarts. Beaucoup d'écarts, en réalité. Mais tout cela n'importe plus car depuis son entrée à Harvard, il reprend sa vie en main. Du moins, il essaie. Tout ça est derrière lui maintenant, même si parfois, ses pulsions violentes le ramènent à la réalité. Alors le fait d'adopter ce comportement si suspicieux, et si peu fiable ce soir, ne veut pas forcément dire qu'il ait une mauvaise idée derrière la tête. Non, peut-être est-il simplement pressé. Peut-être n'a-t-il tout simplement pas envie de croiser qui que ce soit, ce soir. Qui sait ? Ian est imprévisible.

Quand soudain, une voix l'appelle. Dans un coin, un homme lui fait signe de s'avancer. Tous les efforts qu'il avait mit en place pour ne pas se faire repérer disparaissent. Qu'attend-t-il de lui ? Un renseignement ? Un service ? Ian n'est pas d'humeur à communiquer avec autrui. Il est fatigué, il cherche la solitude. La paix. C'est ça, qu'on lui foute la paix. « T'as pas une clope ? » lance le type, en le toisant de toute sa hauteur. Ian se contente de pencher légèrement la tête sur le côté avant d'échapper un petit grognement, exprimant son mécontentement. « Quoi tu te fous de ma gueule ?! » aboie le type en s'approchant dangereusement de lui, afin de lui souffler son haleine alcoolisée au visage. Ian recule, une expression de dégoût déformant ses traits. Mais son interlocuteur lui attrape le bras, l'empêchant d'aller plus loin. « Fais voir ce que t'as dans les poches ! » ajoute-t-il, déterminé à tyranniser ce garçon qu'il ne connait pas. Cette paume moite lui collant l'avant bras lui donne des nausées. D'un mouvement brusque, il tente de s'en débarrasser, mais cette fois, il fait face à plus fort que lui. L'homme ne lâche pas, et resserre davantage l'étreinte. A tel point, que de légers picotements d'endormissement commencent à faire leur apparition au bout de ses doigts. Cette fois, c'en est trop.

« LACHE-MOI ENFOIRÉ ! » crache-t-il avant d'expulser son autre poing d'une violence extrême contre la jugulaire de l'homme saoul. Sous ses doigts fermés, un craquement se fait entendre, et l'homme lâche instantanément prise, prit d'une toux soudaine. Alors qu'il tente de reprendre son souffle, plaçant ses mains contre sa gorge déjà bleue, Ian en profite pour lui assener un second coup, cette fois au niveau du visage. Dans une montée d'adrénaline, l'homme qui pourtant était en position de faiblesse, attrape le col de Ian afin de le coincer contre la paroi d'un chalet. Un sensation froide, là contre sa joue l'incite à s'immobiliser. Puis, une douleur. Une brûlure. Quelques gouttes de sang viennent glisser le long de sa mâchoire, pour terminer leur chemin au creux de son cou. L'homme vient de lui entailler la peau à l'aide d'un petit couteau qu'il garde en pression. Il se met à rire face à l'impuissance de Ian, coincé entre une lame bien trop aiguisée et les quatre planches en bois d'un chalet.
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Il faisait frais cette nuit, c'était un temps pour aller courir ou pour aller faire une petite balade. Je décidais d'aller courir pour ma part, comme le sport me permettait de me défouler, de penser à autre chose. Depuis le début du summer camp je suis un homme pas très bien dans sa peau qui se pose beaucoup de questions depuis que son amoureuse et accessoirement la mère de mon enfant m'avait abandonné. Elle m'avait rayé de sa vie comme ça, aussi vite qu'une lettre à la poste. Elle m'avait même viré du chalet qu'on s'était pris à deux. Heureusement que j'avais des amis sur qui compter pour squatter dans une caravane mais surtout des tentes. Mes écouteurs dans mes oreilles, je courrais assez vite, c'était plus du sprint que de l'endurance car j'étais énervé et j'avais besoin d'évacuer tout ça. Une heure plus tard, je sortais des bois et je prenais un raccourci par les chalets lorsque j'entendis un cris. Enfin, cela ressemblait plus à un grognement. Je courrais le long des chalets et je regardais entre pour voir d'où était venu ce son. Quand finalement, je tombais sur un homme qui braquait un couteau sur une personne. Pire encore, je connaissais la victime. Pris d'une soudaine folie, je sautais sur le mec qui bloquait la personne et je mettais tout mon poids sur lui pour l'empêcher de bouger sur le sol. Je bloquais d'une main la sienne qui tenait le couteau et je frappais son visage de l'autre. J'ai bien cru que je ne pouvais pas m'arrêter mais j'ai fini par m'écarter de lui comme il ne bougeait plus. Il était juste assez sauné, avec un nez cassé sans doute. J'essayais de reprendre ma respiration puis je me redressais en faisant face à Ian qui était sain et sauf. Prends-le, ça pourrait t'être plus utile qu'à lui. dis-je en lui tendant le couteau comme guise de cadeau. J'avais pas deviné qu'il saignait, il faisait fort sombre et je ne suis pas sur que Ian m'ait reconnu. C'était peut être mieux comme ça, après le passé qu'on avait eu, qui avait des hauts et des bas. Mine de rien, cela me faisait plaisir de le voir, de voir qu'il était encore en vie, qu'il avait l'air en bonne santé. Je remis ma musique dans mes oreilles comme si de rien n'était et je le contournais, m'apprêtant à continuer ma course.
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