Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« on aimait s'étaler, cracher contre le vent. » (AMADEUS&KATELL)
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« on aimait s'étaler, cracher contre le vent. » (AMADEUS&KATELL)

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Cela fait maintenant un bon moment que je traîne à droite, à gauche, auprès de telle ou telle personne, et toujours pas le moindre signe de Nikolaï. Pas de bruit semblable à celui du téléphone vibrant contre le tissu de ma pochette. Je ne peux garder mon sang froid plus longtemps et commence à mordre la lèvre inférieure. J’essaye de ne pas partir à sa recherche comme une furie, pourtant je bouillonne comme jamais à l’intérieure. Encore heureux que je ne sois que cette petite première année relativement discrète. Tiens voilà la tête d'Edelstein dans la foule. Sans son frère. Sans la moindre compagnie à vrai dire. Dis ainsi, ça donne de façon étrange dans ma tête. Ouais, pas l'ombre d'une groupie autour de lui. Je saute sur l’occasion, abandonnant l’idée de rechercher mon cavalier avant même que celle-ci vienne effleurer mon esprit. Promis je lui ferai payer son absence un autre jour ou plus tard dans le courant de la soirée, mais là j’ai juste besoin de m’amuser. Glissée derrière lui, je plaque doucement mes doigts sur ses yeux. Ne prenez pas cela pour un geste d’affection, la demoiselle délicate et attentionnée que je suis ne tient pas à s’attirer les foudres de certaines vipères. « Mais dites donc Monsieur Edelstein, où sont passées vos fameuses admiratrices ? »
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Le bal de fin d’année. J’ai passé mon début de soirée à tirer des révérences, prêt à tout pour flatter l’égo de mes connaissances et des femmes à leurs bras. Ici, c’est un repère de filles déjà casées et de garçons précautionneux quant à leur rendez-vous. Définitivement, je ne suis pas dans mon élément, néanmoins en quête d’une de ces créatures oubliées. Une de celles qui vient d’être plaquée par son homme à cause d’une histoire de tromperie dévoilée et qui recherche désespérément le réconfort dans les bras d’un amant attentionné. Comme celle-là : assise seule à sa table, les yeux gonflés dans sa robe étriquée, j’ai toute les chances de me la taper avant minuit. Je lui adresse un sourire de compassion auquel elle tente de répondre par une autre simagrée. Pour ce soir, ce sera ma cible. Je me rapproche à grands pas et voilà qu’on m’attrape par derrière sans prévenir. Les yeux cachés par des mains féminines, je deviens aveugle quelques secondes. A vrai dire, je suis plutôt surpris, mais je reconnaitrais son accent entre mille. Katell, bien sûr. J’attrape l’une de ses mains, me retourne pour lui faire face et embrasse noblement le dos de sa main. Sur un ton faussement hautain, je répond à ses aberrations sur la disparition de mes groupies. « Ma chère, je sais très bien que vous êtes ma fameuse admiratrice numéro un. » La blondasse en pleurs n’est plus l’une de mes priorités, la compagnie de Katell reste toujours des plus intéressantes. Pourtant, en regardant autour d’elle, je n’aperçois aucun signe de son compagnon du soir. « Ton homme ne te contentait plus, alors tu es venue m’appeler à la rescousse ? »
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Je le toise une fois qu’l s’est retournée. Toujours bien habillé d’ordinaire, je suis étonnée qu’il soit seul avec un telle tenue. « Ma chère, je sais très bien que vous êtes ma fameuse admiratrice numéro un. » Je lève les yeux au ciel en guise de réponse. Sa manière de se comporter me fait remonter le temps. Que ce soit du point de vue personnel que de ma référence. La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. Entre nous, j’espère que la fin de nos vies sera moins tragique que celle des personnages de Laclos et que l’on ne se déteste jamais. J’avais adoré étudié ce livre au lycée et ce souvenir me fait frissonner alors que ses lèvres effleurent ma main. « Ton homme ne te contentait plus, alors tu es venue m’appeler à la rescousse ? » Hors de question que je lui avoue que mon cavalier vient de me poser un lapin. Néanmoins je jette un coup d’œil périphérique, au cas où Nikolaï soit arrivé. Je vaux mieux que ça et je ne tiens pas à lui laisser la possibilité de rire de mon malheur. Mon regard se pose sur la jeune femme vers laquelle il comptait se diriger. Elle possède tous les critères pour qu’il s’intéresse à elle : jolie, un air naïf, seul et, cerise sur le gâteau, madame est en larmes. « Et toi tu allais consoler cette pauvre éplorée, abandonnée comme bien d’autres avec certainement le cœur brisé. » Tout à fait son genre, je ne suis pas jalouse pour autant. Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres. « Tu serais presque prévisible, mon cher. » Loin de moi une telle pensée. Effectivement, si je peux avoir une idée de là où le trouver, je suis dans l’incapacité de prédire ce qu’il fait ou ce qu’il compte me faire faire. C’est devenu notre sorte de routine, toujours se surprendre. Mon cavalier s’en va finalement aux oubliettes, il n’y a pas mieux qu’Edelstein pour passer une telle soirée et faire passer l’ennuie.
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La salle est bondée, le groupe sur scène continue d’enchainer les slows et autres mélodies dégoulinantes d’amour. Devant nous les étudiants, revêtus de leur plus chic tenue, virevoltent en couple. Couple. C’est probablement le mot d’honneur de la soirée, et Katell et moi sommes toujours seuls.
Elle rapporte mon attention à la demoiselle en pleurs. Celle que j’avais oublié la seconde même où Katell était entrée dans mon champ de vision. La jolie blondinette nous fixe, les joues rosées par les larmes qui ont coulés, les sourcils froncés depuis l’apparition de la brunette. Je lui adresse un léger salut de la main, pour lui assurer que je ne l’oublie pas –bien qu’en réalité, je l’oublie dès qu’une fille plus intéressante se montre. Je retourne à vers Katell et lui exprime un sourire faussement dépité par les états d’âmes de la demoiselle. « Tu sais à quel point les larmes d’une femme me brise le cœur. » Elle est vraiment mignonne. La blonde, mais Katell aussi. Enfin, jusqu’à ce qu’elle m’avertisse de ma prévisibilité flagrante. Je simule un visage choquée par sa remarque. De la part de Katell, cela ne me vexait pas. C’était sa façon à elle de me montrer sa considération, m’envoyer des piques. Je la regarde, trouvant que cette soirée manque de piquant et en faufilant ma main dans ma poche, j’en ressors une flasque de vodka. Je lui chuchote à l’oreille « Tu vas continuer ta soirée au champagne ou tu passes au niveau supérieur ? ».
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