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Une nuit entraîne une autre...
Et je ne peux me résoudre à ne plus te revoir.
Priape ✧ Megara
La nuit était tombée dans la ville d'Athènes, mes parents se sont couchés tandis que mes frères restaient toujours éveillés. J'attendais qu'ils s'endorment pour le rejoindre. De qui, je parle ? Priape. Cet adolescent qui venait de perdre sa petite soeur Talhya. Une petite fille avec qui, je m'étais liée d'amitié à l'hôpital. Je ne pouvais me résoudre à choisir l'abandon. Abandonner Priape, alors qu'il touchait le fond, c'était comme un capitaine qui abandonne son navire. Non, Priape était mon ami et je devais le soutenir dans cette terrible épreuve.
Alors que toutes les lumières de la maison Lazaridis s'éteignèrent, je sortis de la chambre. Le sol frais se fit ressentir sur la plante de mes pieds nus. Megara, tu dois faire aucun bruit. Alors, je me concentrais sur le silence et les bruits des alentours comme aux murmures qui provenaient de la chambre d'Eros et de Hadès ou au ronflement de mon père, Poséidon. Je devais faire vite avant que l'on me surprenne à faire le mur. Pourtant, ce n'était pas la première fois que je le faisais. Mais l'adrénaline était présente, elle faisait battre mon coeur à un rythme effréné. Je pouvais me rendre utile dans n'importe quelle circonstance, mais j'étais une véritable cachottière. En même temps, une vie sans secret n'était pas une vie. Je descendis les escaliers sur la pointe des pieds. Je fis attention à la marche qui grinçait à chaque fois que l'on posait un pied dessus. Je ne devais pas marcher dessus au risque de me faire repérer par la patrouille Lazaridis. Nous étions unis comme les cinq doigts de la main, mais comprenez-moi, ce n'était pas quelque chose de facile. Il n'y a qu'une seule personne dans la maison qui était incapable de m'entendre, Nausicaä. Ma chère petite soeur qui était sourde. La vie était ainsi faite. J'arrivais à la porte de la cuisine où je tournai les clés et ouvrit la porte avant de la refermer à double-tours derrière moi. Bien. Le danger est passé. Je remis mes sandales avant de courir en direction du lieu de rendez-vous. C'est-à-dire le port d'Athènes. Certes, c'était loin vis-à-vis de ma maison. Mais nous aimions nous retrouver là-bas. Non pour l'odeur poisseuse des marins, mais pour la mer, le sel et le chant des mouettes qui ne dormaient pas au milieu de la nuit...
Enfin, me voilà au lieu de rendez-vous. Je me mis à marcher silencieusement et observai les horizons. Priape, où es-tu ? J'évitai de croiser le regard de vieux marins qui passaient leurs nuits à boire et à coucher avec les prostitués qui traînaient dans le port. Je ne voulais pas que l'on me prenne pour l'une d'elle. Je n'avais que dix-sept ans et j'étais fiancée à un garçon...Mais je passai mes nuits avec un autre juste pour passer du bon temps et non pour copuler avec lui. Je me rendis vers le banc et m'assis sur le bois sec. J'espérai sincèrement que mon ami vienne me voir. Il me manquait énormément, même si l'on s'est vu la nuit dernière et ce matin... C'était pire que quand je pensais à Héraclès... Où es-tu Priape ?
Alors que toutes les lumières de la maison Lazaridis s'éteignèrent, je sortis de la chambre. Le sol frais se fit ressentir sur la plante de mes pieds nus. Megara, tu dois faire aucun bruit. Alors, je me concentrais sur le silence et les bruits des alentours comme aux murmures qui provenaient de la chambre d'Eros et de Hadès ou au ronflement de mon père, Poséidon. Je devais faire vite avant que l'on me surprenne à faire le mur. Pourtant, ce n'était pas la première fois que je le faisais. Mais l'adrénaline était présente, elle faisait battre mon coeur à un rythme effréné. Je pouvais me rendre utile dans n'importe quelle circonstance, mais j'étais une véritable cachottière. En même temps, une vie sans secret n'était pas une vie. Je descendis les escaliers sur la pointe des pieds. Je fis attention à la marche qui grinçait à chaque fois que l'on posait un pied dessus. Je ne devais pas marcher dessus au risque de me faire repérer par la patrouille Lazaridis. Nous étions unis comme les cinq doigts de la main, mais comprenez-moi, ce n'était pas quelque chose de facile. Il n'y a qu'une seule personne dans la maison qui était incapable de m'entendre, Nausicaä. Ma chère petite soeur qui était sourde. La vie était ainsi faite. J'arrivais à la porte de la cuisine où je tournai les clés et ouvrit la porte avant de la refermer à double-tours derrière moi. Bien. Le danger est passé. Je remis mes sandales avant de courir en direction du lieu de rendez-vous. C'est-à-dire le port d'Athènes. Certes, c'était loin vis-à-vis de ma maison. Mais nous aimions nous retrouver là-bas. Non pour l'odeur poisseuse des marins, mais pour la mer, le sel et le chant des mouettes qui ne dormaient pas au milieu de la nuit...
Enfin, me voilà au lieu de rendez-vous. Je me mis à marcher silencieusement et observai les horizons. Priape, où es-tu ? J'évitai de croiser le regard de vieux marins qui passaient leurs nuits à boire et à coucher avec les prostitués qui traînaient dans le port. Je ne voulais pas que l'on me prenne pour l'une d'elle. Je n'avais que dix-sept ans et j'étais fiancée à un garçon...Mais je passai mes nuits avec un autre juste pour passer du bon temps et non pour copuler avec lui. Je me rendis vers le banc et m'assis sur le bois sec. J'espérai sincèrement que mon ami vienne me voir. Il me manquait énormément, même si l'on s'est vu la nuit dernière et ce matin... C'était pire que quand je pensais à Héraclès... Où es-tu Priape ?
© Starseed
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