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Je profitais de mon été passé à Cambridge pour commencer à travailler sur ma thèse. Pour moi, le sujet était déjà tout trouvé : la pathologie qui avait emporté ma sœur, et qui emportait encore chaque année de trop nombreux jeunes patients. Voilà ce sur quoi je voulais travailler. Un nouveau projet d’étude chargée de mettre au point un protocole de traitement plus efficace était en train de voir le jour. Le genre de travail de recherche qui s’inscrivait parfaitement dans ce que j’avais envie de faire pour ma thèse justement. J’avais donc passé en revue, comme le médecin senior qui m’encadrait me l’avait demandé, toute une série de dossiers parmi ceux des archives d’oncologie. Et une série d’appels s’en était suivi. J’avais laissé de nombreux messages, entre autre celui-ci sur le répondeur d’une jeune femme, ignorant qu’il s’agissait d’une étudiante du campus : « Mademoiselle Montgomery, ici Priape Zacharias, interne au centre hospitalier universitaire de Cambridge. Je me permets de vous contacter dans le cadre d’une revue de dossiers, le votre ayant été retenu, j’aurais souhaité vous rencontrer pour vous présenter différentes options de traitement dans le cadre d’un nouveau protocole de prise en charge des leucémies. Vous pouvez me joindre au #(456) 598-0812 ou directement venir me rencontrer dans le service de pédiatrie. » Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis, et j’étais installé au bureau de la salle de soin de pédia quand on toqua à la porte.
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J'écoutais le message laissé sur mon répondeur, il parlait bien d'un nouveau protocole de soin pour les leucémies ? J'étais intriguée mais pas au point de donner suite à cet appel, d'ailleurs j'avais effacé le message aussi vite que j'avais eu terminé de l'entendre pour que Priam ne tombe pas dessus et ne pose pas de questions. J'avais aussi prétexté une urgence sur Cambridge pour rentrer pour deux jours chez moi, et passer à l'hôpital vérifier que la leucémie ne reprenait pas le dessus trop rapidement me laissant le temps de profiter du Summer Camp sans me tuer pour autant, même si, Demyan me l'avait dit, le risque d'attendre était gros. J'avais donc fait mes examens dans la matinée du premier jour et j'avais eu un rendez vous exprès le lendemain pour récupérer mes analyses et pouvoir repartir. Bien sûr ce n'était pas bon, la rechute se produisait plus vite que les médecins l'auraient pensé mais je n'étais pas non plus à l'article de la mort. Je n'avais qu'une envie retrouver Priam en fait... Sauf qu'en voyant un panneau de pédiatrie ma curiosité prit le dessus et je me dirigeais vers le service, une fois devant le bureau d'entrée je demandais à la personne qui était là : « Bonjour, je cherche un certain Priape Zacharias, vous savez s'il est là ? » Légèrement tourné je ne voyais pas son badge puis j'étais déjà en train de regrettée d'être venue jusqu'à là, j'hésitais même à faire demi tour, ma main crispée sur les résultats que j'avais en main.
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Le nez dans les dossiers de mes petits patients du service, je relevais les yeux. Une jeune femme s’avança légèrement, annonçant qu’elle cherchait un certain Priape Zacharias. Pourvu que ce soit pas encore une de ces stagiaires pot de colle qu’on allait me charger de former ou de faire visiter l’hôpital. Après le pétage de plomb d’Andrea de l’autre jour, je n’avais plus aucune envie de jouer les tuteurs à nouveau. Mon regard toisa un instant la demoiselle, déjà elle ne portait pas de blouse, donc c’était probablement pas une étudiante d’ici. « C’est moi. » fis-je alors, un peu moins suspicieux. Je me levai et fis un pas vers elle tirant un peu sur les pans de ma blouse pour en ajuster les plis et qu’elle puisse ainsi constater que je ne lui mentais pas –Priape Zacharias, interne 6ème année.- Mon regard s’arrêta sur la feuille qu’elle tenait dans les mains. Il s’agissait peut être d’un membre de la famille de l’un des patients du service en quête de renseignements. « Je peux vous aider comment ? » demandai-je alors, ne m’attendant pas à voir débarquer directement l’un des patients contactés dans le cadre de ma thèse.
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Merde c'est lui, je ne peux plus faire demi tour. J'ouvre la bouche pour sortir une excuse et lui dire que je me suis trompée mais rien ne sort. Je suis vraiment une mauvaise comédienne, une mauvaise menteuse. Je me dis que je peux aussi m'enfuir en courant, mais ça ne serait pas très poli... Du coup je finis par donner mon prénom. « Je suis Joey-Lynn Montgomery... Vous... » Je marque une pause, il m'a téléphoné mais est ce qu'il se souvient de qui je suis, est ce qu'il a dit la vérité sur ses intentions quand il m'a appelé ? Je le détaille des pieds à la tête m'arrêtant en plein milieu de ma phrase préférant l'analyser. Il n'a pas l'air d'un vilain garçon vraiment. « Vous m'avez appelé concernant des essais pour les personnes ayant la leucémie... Mais... » Est ce que je vais me défiler ? Ouai j'ai bien trop de mal à avouer que je suis malade, surtout maintenant que je suis en rechute alors je dis rapidement : « Mais vous avez dû vous tromper de dossier je ne suis pas malade. » Je tourne les talons rapidement. Je suis surement meilleure à la marche rapide que dans la comédie. On doit lui la faire toute la journée, il doit comprendre que je mens, enfin j'en sais rien mais je sais que j'ai surement très peu de chances de sortir de cet hôpital sans lui avoir parlé.
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La jeune femme me regarda un peu hébétée, hésitante, elle rompit finalement le silence pour m’apprendre son identité : Joey-Lynn Montgomery. Son nom résonna dans ma tête : je l’avais déjà lu sur l’un des dossiers que j’avais sélectionné pour ma thèse. J’essayais d’ailleurs mentalement de me remémorer le contenu des archives que j’avais parcouru la concernant, tout en l’observant. Elle me détailla aussi un instant avant d’évoquer un message que j’avais laissé sur son téléphone, à propos de sa leucémie et elle s’empressa d’ajouter que c’était une erreur qu’elle n’était pas malade avant de tourner les talons et de filer dans le couloir d’un pas rapide. S’agissait-il d’une bourde de ma part ? M’étais-je trompé de patient, de numéro de téléphone ? La demoiselle avait surtout l’air bouleversée. Peut être avais-je été maladroit dans mon message, peut être n’avait-elle pas envie d’évoquer sa maladie avec un apprenti médecin… Dans tous les cas, il fallait que je clarifie la situation. Je la suivis, accélérant le pas pour la rattraper. « Attendez un instant… » Je tendis la main, la glissant dans la sienne pour le retenir. « Je suis désolé si j’ai commis une erreur… On peut aller s’installer un instant dans ce bureau. » Je désignais de la main une pièce vide, bureau de l’un des pédiatres titulaires absent du service aujourd’hui. « On regardera votre dossier ensemble… » proposai-je avec douceur, prenant vraiment des pincettes pour ne pas braquer la jeune femme une nouvelle fois.  
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Sa main sa glisse dans la mienne et la familiarité du docteur me glace légèrement le sang, je ne suis pas habituée. Enfin si mais je ne suis pas habituée à parler de la leucémie avec quelqu'un d'autre que Demyan. Je m'arrête parce qu'il me l'impose qu'il me propose d'aller parler dans une salle vide. Qu'est ce que je dois faire ? Comment est ce que je dois me sortir de cette situation ? « Je... Vous... Enfin... Vous avez déjà eu ce genre de comportement dans ce genre de situation non ? Vous savez très bien ce que vous allez trouver dans mon dossier. » Je ne suis pas malade, je vais bien, ce discours est loin maintenant même si je viens juste de prononcer ces mots. Je n'aime pas mentir mais je n'ai aucune envie d'en parler, je ne saurais pas quoi lui dire et pourtant je dégage ma main de la sienne et je vais dans la pièce qu'il me montre. Je m'installe au bureau et j'attends qu'il vienne se mettre en face de moi. Tous les médecins de cet hôpital sont ils aussi séduisants que ceux qui s'intéressent à mon cas ? Enfin sauf celui qui a remplacé Demyan, celui là on l'oublie c'était une catastrophe à qui je n'accordais aucune confiance. « Tout le monde a accès aux dossiers de tout le monde ici ? » Je suis froide toujours, je m'intéresse juste, est ce que tous les étudiants en médecine savent que je suis malade ?
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« Mes patients ont généralement moins de 12 ans… » Je m’occupais pas du secteur ado donc… « J’avoue que du coup non, je suis pas familier avec ce genre de situation… » expliquai-je à la demoiselle. Mais j’avais envie d’ajouter que j’étais bien placé pour la comprendre quand même. Après tout, on devait avoir dans les mêmes âges, j’avais pas vraiment de mal à me mettre à sa place, à comprendre l’angoisse de sa rechute, la peur, son envie de faire l’autruche aussi. Je parlais avec douceur, espérant ne pas la braquer. Elle finit par céder finalement, se dirigeant dans le bureau, orné de posters de winnie l’ourson et d’autres images à l’effigie de divers héros des gosses. « C’est un hôpital universitaire, c’est le principe… Les archives sont ouvertes aux étudiants dans le cadre de leurs études… {véridique you should be here (Joey) 3997999705 } après le serment d’hippocrate, le devoir du secret médical, ça nous concerne aussi. » Je ne dirais rien. A personne. C’était ce que ça voulait dire. « Mais tout le monde ne fouille pas dans les dossiers de cancéro… C’est que c'est mon sujet de thèse. » expliquai-je mais devant sa froideur je me risquais à un aveu un peu plus personnel, histoire de faire baisser sa garde peut être, de lui montrer le côté humain qui se cachait derrière la blouse blanche. « Ma sœur est décédée d’une leucémie quand j’étais ado, c’est un sujet qui me tient à coeur… » Une lueur peinée s’alluma dans mes yeux. Mais je repris vite mon ton professionnel : « Mais si vous le préférez, je retire votre dossier de la liste de ceux éligibles pour l’étude. »
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Quand il parle, je comprends que la situation le rend aussi mal à l'aise que moi et ça me détend un peu. Mais quand même. J'ai mis des années à parler à Jasper de la maladie qui m'a fait le quitter, comme je peux réussir à lui en parler en un claquement de doigts ? Et pourtant, cet homme m'inspire la confiance, je me sens pas si mal que ça en face de lui maintenant qu'il m'explique pourquoi il m'a fait venir. Il étudie ce thème et est directement concerné par ça parce que sa petite soeur en est décédée. Mon regard plonge vers le sol, je suis gênée de l'entendre me dire cela mais ça me fait aussi peur, peur que je finisse au même endroit. J'ai tout écouté et et quand je relève les yeux je ne fais que lui dire : « Si mon dossier est à la portée de tout le monde, vous savez surement qu'il y a des chances que ça se termine mal pour moi dans quelques semaines... » Des semaines, des mois, ça dépendait de la résistance de mon organisme en fait. « Et mon médecin a surement mis sur mon dossier que je refusais le traitement jusqu'à la fin du summer camp ? » J'étais là pour des examens, pas pour débuter le traitement ou autre chose. « Je suis désolée... C'est vraiment pas facile pour moi de parler de tout ça... J'ai quitté mon petit ami à Chicago il y a plusieurs années pour ne pas lui faire vivre la maladie, parce que j'avais peur, parce que j'avais honte, enfin voilà... Je l'ai retrouvé ici une fois guérie et il a fallu être honnête avec lui... Ca n'a déjà pas été simple de lui dire alors qu'on se connait par coeur, alors en parler à un inconnu... » Précisons aussi que j'ai finalement parlé de ma rechute à Jasper mais que je n'ai pas trouver le courage d'en parler à Priam.
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Il y a des chances que ça se termine mal pour moi dans quelques semaines, laissait-elle échapper. « Je ne dirais pas -chance- mais -risque-… » corrigeai-je alors. J’avais compris l’idée, j’espérais juste réussir à la détendre en lui faisant remarquer le choix étrange de mot qu’elle venait juste de faire, surement du au stress et à la pression de se retrouver ici face à moi. J’avais consulté le dossier oui, en partie pour rechercher des patients éligibles pour le nouveau traitement, des chances supplémentaires pour cette jeune femme et pour tous les leucémiques en rechute. « C’est noté en effet… » acquiesçai-je alors qu’elle évoquait son refus temporaire de soin. Elle mettait le traitement en stand by espérant que la maladie en ferait autant. Mais malheureusement, les leucémies ne prenaient pas de vacances… La demoiselle s’ouvrit un peu plus à moi, me racontant ses difficultés à aborder ce sujet, déjà avec un proche comme son petit ami alors forcément en discuter avec un inconnu comme moi. « J’entends bien… Je suis pas ici pour jouer les psy avec vous, je vous demande pas forcément de tout me déballer. Mais si vous le souhaitez je suis là… » J’avais expérimenté la maladie dans ma vie personnelle, je savais malheureusement combien le sujet était délicat.  « Et si vous préférez, on s’en tient au médical ? Je vous présente la nouvelle stratégie mise en place et vous me dites ce que vous en pensez ? » proposai-je finalement.  
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