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Le Summer Camp était commencé depuis déjà quelques semaines, et je m’étais promis d’être moi-même et de profiter de tout ce qui s’offrait à moi. Je n’étais plus la Alice toujours dans ses bouquins, qui refusaient la majorité des sorties. Au contraire, je participais à tout et sincèrement, je m’amusais comme jamais. Je devais bien sûr envoyer des messages à mon mari, mais une fois fait, j’oubliais rapidement mes problèmes. D’ailleurs ce soir, j’avais justement besoin d’oublier. J’avais donc décidé d’aller faire un tour dans la boite de nuit. Pour l’instant, j’avais passé mes soirées à l’extérieur, comme au lac ou autour d’un feu, alors il était bien temps que j’y aille. Certaines de mes amies y allaient alors je les avais accompagné et peut-être que j’avais un peu trop bu déjà. J’en avais besoin, ce qui était rare, mais aujourd’hui j’étais troublée. On m’avait embrassé et au final, après mûres réflexions, je me disais que c’était par pitié. Je n’en voulais absolument pas, c’est pourquoi je ne parlais pas de mes problèmes, j’avais peur qu’on me prenne en pitié, mais je n’avais pas besoin de cela. Ça m’apprendrait à me confier. Bref après quelques shooters, j’avais décidé d’aller danser et c’est ainsi que j’avais perdu mes amies. Je commençai donc à les chercher après quelques minutes, sans succès. La musique était forte et ma tête commençait à tourner, donc je me dirigeai vers le bar. J’y reconnu un jeune homme que j’avais déjà croisé à l’université. Je ne savais pas qu’il venait au Summer Camp, mais je me fichais du comment, j’allai vers lui puisque c’était la seule personne que je connaissais et qui pourrait m’aider présentement. « Marshall? » Je souris grandement alors que le beau brun se tournait vers moi. Je n’étais pas encore folle, c’était bien lui au moins et ça me rassurait. Je m’approchai donc de lui en venant m’appuyer sur le bar et le fixai. « Je suis contente de te voir! Tu as un chalet ici? » J’étais un peu directe je suppose, mais déjà que je ne me sentais pas en état de retourner au mien, je n’avais pas envie de retourner au mien et de croiser mon colocataire. Je ne connaissais pas beaucoup Marshall, mais je m’en fichais présentement. Je le trouvais plutôt sympa et je ne voulais pas me retrouver seule.
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