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Gabivia ☆
Gabriel & Livia
Livia venait de balancer une bombe. Jamais je n'aurais cru qu'elle ait une maladie au coeur. Pourquoi ne nous avait-elle jamais rien dit ? Pourquoi avait-elle gardé ça pour elle, avait-elle traversé ça toute seule. Je sais bien que nos relations fraternelles dans la famille Batista n'avaient jamais été aux beaux fixes, mais tout de même, c'était important, ce n'était pas anodin. Alors rapidement, après son message, j'avais enfilé des vêtements pour la rejoindre. Qu'importe le fait que nous nous soyons disputés récemment m'avait mit dans une foutu colère, qu'importe le fait qu'elle se mette à entretenir une amitié avec mes amourettes passés et ma petite amie ne me gonfle. C'est ma soeur et je ne veux pas la laisser passer ça toute seule. Peut-être qu'on pourrait faire quelque chose non ? Je suis son frère, on a surement le même groupe ADN et j'étais prêt à lui donner tout ce qu'il faut pour qu'elle puisse être sauvé. Short et débardeur sur le dos, je saute dans la voiture de Zoya qu'on a prit pour venir, ne lui signifiant même pas que je la prenais à vrai dire, parce qu'encore une fois, je sais pas où elle est et que ce petit plan, commence un peu à me gaver. Finalement, j'avais plus l'impression qu'on avait garder la même relation qu'avant, on se fait plaisir quand on en a envie, mais que pour le coup, j'ai pas le droit d'aller voir ailleurs. Démarrant le contact, je monte le volume de la radio à fond, surtout que j'arrivais à capter une station Brésilienne et à foooooooond les ballons, je vais m'balader D'ailleurs en parlant de ballon, je dois lui en prendre ? Puis je sais qu'elle aime les tartes aux fraises, ça doit être dégueulasse là-bas. Je m'arrête dans une petite boulangerie pour lui prendre une part, pas plus, histoire qu'elle me dise pas que si elle a prit du cul ou des hanches c'est de ma faute, puis sur le trottoir, y'a un petit stand avec des ballons, je lui prend n'importe lesquels avec une petite licorne en peluche, c'est le truc avec lequel elle m'a gonflé toute son enfance. Bordel, j'espère que ma fille ne sera pas comme ça. Une fois à l'hôpital je monte directement dans sa chambre, toquant à la porte sans attendre qu'elle ne me réponde j'entre Habiles toi si t'es à poil, c'est moiiiii !
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